15/1/2015 LES DISPARITIONS FORCéES ??? ALGéRIE COMME EXEMPLE CONCRET : LES EXéCUTIONS ? LES TERRIFIANTS MASSACRES ? LES TORTURES ?
15/1/2015 LES DISPARITIONS FORCéES ??? ALGéRIE COMME EXEMPLE CONCRET : LES EXéCUTIONS ? LES TERRIFIANTS MASSACRES ? LES TORTURES ?
15/1/2016 : J'AI DUPLIQUé EN PARTIE LA RUBRIQUE PRéCéDENTE ! MAIS EN Y AJOUTANT QUELQUES PAGES INTéRESSANTES SUR LES DISPARITIONS FORCéES ????
COMMENTAIRES PERSONNELS : DANS L'EMISSION JUDAÏCA DE CE 3 JANVIER 2016, IL ETAIT QUESTION D'ABRAHAM, LE PATRIARCHE ET DE SA POSTéRITé, LES PROMESSES DE YAHWEH à ABRAHAM !
ABRAHAM : CELUI QUI SORTIRA DE TES ENTRAILLES, HéRITIER DE LA TERRE
PROMESSES DE YAHWEH :
"N'AIE PAS PEUR ABRAHAM, JE SERAI TON BOUCLIER ET GRANDE SERA TA RéCOMPENSE" GENèSE 15:1
"ABRAHAM CRUT EN YAHWEH QUI LE LUI IMPUTA EN JUSTICE" GENèSE 15:16
L'ASSURANCE D'UNE GRANDE DESCENDANCE, YAHWEH FAIT 3 PROMESSES à ABRAHAM :
1. LE PROTéGER "JE SERAI TON BOUCLIER"
2. AVOIR UNE GRANDE DESCENDANCE
3. RECEVOIR LA TERRE DITE "PROMISE".
ET YAHWEH DIT : JE DONNERAI CETTE TERRE à TA POSTéRITé.
LE PEUPLE D'ISRAÏL, LE NOUVEAU ISRAÏL, PEUPLE DE LA PROMESSE, PEUPLE DE LA TERRE PROMISE. PROMISE PAR YAHWEH EN PERSONNE !
YAHWEH LUI DIT : REGARDE LES CIEUX ET COMPTE LES ETOILES.
"ET TA DESCENDANCE SERA AUSSI NOMBREUSE QUE LES ETOILES DU CIEL ET LE SABLE QUI BORDE LA MER " GENèSE 15, 5
DANS L'HISTOIRE D'ESTHER : LES ISRAÏLITES SONT CONSIDéRéS COMME LES ETOILES DE LA TERRE !
PSAUME : "PEUPLE DU ILOHIM D'ABRAHAM" PSAUME 47,10
ISAÏAH - ISA YAH :
ISAÏAH : Yesha`yah
"REGARDEZ LE ROCHER DUQUEL VOUS AVEZ été EXTRAITS, ET ABRAHAM, VOTRE CREUSET." ISA YAH 51,1
- ABRAHAM EST LE BIEN-AIMé DE YAHWEH. VOUS ÊTES LA POSTéRITé D'ABRAHAM QUE J'AIMAIS.
YAHWEH DIT à ABRAHAM : SOIS PARFAIT, CE QUI EST UN DES SENS DU MOT "MOUCHLAM" : MUSULMAN.
ISA YAH : ISA IBN MARYAM
REGARDEZ LE ROCHER DUQUEL VOUS AVEZ été EXTRAITS, ET ABRAHAM, VOTRE CREUSET. ISA YAH 51, 1
"JE FERAI DE TOI UN GRAND PEUPLE, JE TE BéNIRAI ET TE DONNERAI UN GRAND NOM." GENèSE 12, 2
Il y a 4 heures - Le sujet : Dieu a fait au patriarche Abraham trois promesses : être son bouclier, lui donner une grande postérité et lui confirmer la promesse de ...
C.P. : L'HUMANITé EST CONFRONTéE à UN CHOIX SPIRITUEL, à UN CHOIX DE VIE MORAL, à UNE NOUVELLE VIE Où LES GRANDS PéCHéS SONT INTERDITS ET LA VENUE DU ROYAUME ETERNEL DU GRAND ROI YAHWEH, NOTRE ILOHIM,
ET LE COMMENCEMENT DU RèGNE DE SON OINT AVEC LA JUSTICE SELON LA SAGESSE QUI SORT DE SON TRÔNE !
LE JOUR DU JUGEMENT A DéJà COMMENCé, ET CHACUN EN FONCTION DE SES CHOIX REJOINT SON PèRE !
LE DRAGON ET SES BÊTES ET CEUX QUI LES SUIVENT PROVOQUENT LA DESTRUCTION DE LA TERRE, LA MORT TOMBE SUR TOUS CEUX QUI NE SONT PAS INSCRITS DANS LE LIVRE DE VIE DE L'AGNEAU !
CHACUN EST RESPONSABLE DE SES CHOIX DE VIE, ET DE SA DESTINATION, CAR IL A LE LIBRE ARBITRE !
SEULS CEUX QUI SONT INSCRITS DANS LE LIVRE DE VIE, ET SONT DANS L'ARCHE, SERONT SAUVéS ET PROTéGéS !
MAIS LES EVéNEMENTS SONT ACCéLéRéS, CAR LES CATASTROPHES QUI FRAPPENT LA TERRE, SONT TRèS NOMBREUSES !
YAHWEH, LA HIéRARCHIE CéLESTE AINSI QUE MOI, ET CEUX QUI SUIVENT L'AGNEAU, NOUS AVONS ATTENDU ET NOUS ATTENDONS QUE LES ROIS ANNONCENT LA BONNE NOUVELLE AFIN QUE LES PEUPLES PUISSENT ÊTRE PRÊTS,
ET QUE YAHWEH ARRÊTE LES FLéAUX !
MAIS, COMME LES DéSOBéISSANTS N'ONT TOUJOURS PAS OBéI ET QUE LES FLéAUX CONTINUENT, LES CAVALIERS DE LA MORT, LES MALADIES, LES GUERRES, COURRENT TOUJOURS !
ON NE CHOISIT PAS D'Où L'ON VIENT, MAIS ON CHOISIT AUJOURD'HUI CE QUE L'ON DEVIENT, ET Où EST NOTRE DESTINATION FINALE !
CEUX QUI REFUSENT DE S'INSCRIRE DANS LE LIVRE DE VIE, ET REFUSE D'OBéIR à YAHWEH ET à SON MESSAGER, SONT CEUX QUI REFUSENT LE ROYAUME ETERNEL DE YAHWEH ET SURTOUT DE S'ELOIGNER DES GRANDS PéCHéS !
C'EST UNE ATTEINTE à LEUR LIBERTé QUE D'OBéIR,
MAIS LA TERRE EST MENACéE D'EXTINCTION,
ET BEAUCOUP DE GENS SUBISSENT LES CONSéQUENCES DES CATASTROPHES SUR TERRE, ET ILS NE SAVENT PAS QU'IL FAUT ÊTRE INSCRIT DANS LE LIVRE DE VIE POUR ÊTRE PROTéGéS !
CAR CERTAINS ONT DéCIDéS QUE CELA NE LES CONCERNE PAS, D'ANNONCER LA BONNE NOUVELLE, ET D'AIDER L'HUMANITé ET LES HOMMES à ÊTRE SOUS LA PROTECTION DE LEUR CRéATEUR ET à L'ABRI DES ENTITéS MALéFIQUES QUI RÔDENT AUJOURD'HUI SUR LA TERRE !
LE SILENCE ET FAIRE L'AUTRUCHE, N'A JAMAIS été BON CONSEILLER !
IL Y A DES CONSéQUENCES à VOS SILENCES ET à VOS AUTRUCHES !
ALORS, ....
LA FAUX DU FILS DE L'HOMME EST LANCéE ....
L'IVRAIE à GAUCHE, L'ADVERSAIRE ET LES SIENS S'OCCUPENT DE L'IVRAIE...
LE BLé à DROITE, NOUS NOUS OCCUPONS DU BLé ...
"JE BéNIRAICEUX QUI TE BéNISSENT
ET JE MAUDIRAI CEUX QUI TE MAUDISSENT "
YAHWEH DIT à ABRAHAM : SOIS PARFAIT, CE QUI EST UN DES SENS DU MOT "MOUCHLAM" : MUSULMAN.
ISA YAH : ISA IBN MARYAM
REGARDEZ LE ROCHER DUQUEL VOUS AVEZ été EXTRAITS, ET ABRAHAM, VOTRE CREUSET. ISA YAH 51, 1
"JE FERAI DE TOI UN GRAND PEUPLE, JE TE BéNIRAI ET TE DONNERAI UN GRAND NOM." GENèSE 12, 2
COMME AU TEMPS DE NOAH, UN SERA PRIS, L'AUTRE LAISSé !
LES VOLCANS:DANGERS IMMINENTS
1-7/12/2015 BILAN NOVEMBRE ! YAHWEH PUNIT DANS LE PROGRESSIF ! COMME AU TEMPS DE NOAH, UN SERA PRIS, L'AUTRE LAISSé ! LES VOLCANS:DANGERS IMMINENTS
TOUJOURS D'ACTUALITé CETTTE RUBRIQUE EN 2016
Je vous baptiserai dans l'Esprit-Saint et dans le feu.
12 Sa main tient le van ; il nettoiera son aire, il amassera son froment dans le grenier,
et il brûlera la paille dans un feu qui ne s'éteint point. "
MALACHIE
Chapitre 3
1 Voici que J'envoie Mon Messager, et il préparera le Chemin devant Moi ; et soudain viendra dans Son Temple le Seigneur que vous cherchez, l'Ange de l'Alliance que vous désirez. Voici, il vient, dit Yahweh des Armées.
2 Et qui soutiendra le jour de sa venue, et qui restera debout quand il apparaîtra ? Car il sera comme le feu du fondeur, comme la potasse des foulons. 3 Il s'assoira, fondant et purifiant l'argent ; il purifiera les fils de Lévi, et les épurera comme l'or et l'argent ; et ils seront pour Yahweh des ministres qui Lui présenteront l'oblation selon la Justice ;
4 et l'oblation de Juda et de Jérusalem sera agréable à Yahweh comme aux anciens jours, comme dans les années d'autrefois.
5 Je M'approcherai de vous pour le Jugement, et Je serai un Témoin prompt contre les enchanteurs, contre les adultères, contre ceux qui jurent faussement, contre ceux qui extorquent au mercenaire son salaire, qui oppriment la veuve et l'orphelin, qui repoussent l'étranger, et qui ne Me craignent pas, dit Yahweh des armées.
6 C'est parce que Moi, Yahweh, Je ne change pas, que vous, les enfants de Jacob, vous n'avez pas été consumés.
7 Depuis les jours de vos pères, vous vous êtes écartés de mes ordonnances et vous ne les avez pas observées. Revenez à moi et je reviendrai à vous, dit Yahweh des armées. — Et vous dites : " En quoi reviendrons-nous ? " —
8 Un homme oserait-il frauder Yahweh, que vous Me fraudiez ? — Et vous dites : " En quoi T'avons-nous fraudé ? " — Dans la dîme et la part à prélever.
9 Vous êtes frappés, vous, de la malédiction, et Moi, vous Me fraudez, vous, toute la nation !
10 Apportez toute la dîme au trésor et qu'il y ait des vivres dans ma maison ! Et mettez-moi donc à l'épreuve en ceci, dit Yahweh des armées : si Je n'ouvre pas pour vous les écluses des Cieux, et si Je ne répands pas sur vous la Bénédiction jusqu'à surabondance. 11 Pour vous, Je chasserai l'insecte qui dévore ; il ne vous détruira plus les fruits du sol, et la vigne ne sera plus stérile pour vous dans la campagne, dit Yahweh des Armées.
12 Toutes les nations vous diront heureux, car vous serez un pays de délices, dit Yahweh des armées.
13 Vos paroles sont dures contre Moi, dit Yahweh. Et vous dites : " Qu'avons-nous dit de Toi entre nous ? "
14 — Vous avez dit : " Inutile de servir Yahweh; qu'avons-nous gagné à observer Ses Préceptes et à marcher avec tristesse devant Yahweh des Armées ? "
15 Et maintenant, nous proclamons heureux les impies ; ils prospèrent, ceux qui font le mal ; ils tentent Yahweh, et pourtant ils échappent. "
16 Alors ceux qui craignent Yahweh se sont entretenus les uns avec les autres. Et Yahweh a été attentif, il a entendu, et un Livre de souvenir a été écrit devant Lui, pour ceux qui craignent Yahweh et qui respectent Son Nom. 17 Au jour que Je prépare, dit Yahweh des armées, ils seront pour Moi un bien particulier, et Je serai pour eux plein de tendresse, comme un homme est plein de tendresse, pour son fils qui le sert.
18 Et vous verrez de nouveau la différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Yahweh et celui qui ne Le sert pas.
19 Car voici que le Jour vient, ardent comme une fournaise. Tous les orgueilleux, tous ceux qui font le mal seront du chaume, et le jour qui vient les embrasera, dit Yahweh des Armées, en sorte qu'il ne leur laissera ni racine, ni rameau.
20 MAIS POUR VOUS QUI CRAIGNEZ SON NOM, SE LèVERA UN SOLEIL DE JUSTICE, PORTANT LA GUéRISON DANS SES AILES; VOUS SORTIREZ ET VOUS VOUS EBATTREZ COMME DES VEAUX D'ETABLE. 21 Vous foulerez les méchants, car ils seront comme de la cendre sous la plante de vos pieds, au Jour que Je prépare, dit Yahweh des Armées.
22 Souvenez-vous de la Loi de Moïse Mon serviteur, auquel Je donnai en Horeb des préceptes pour tout Israël et des ordonnances.
23 Voici que Je vous envoieÉlie, le prophète,avant que vienne le Jour de Yahweh, Grand et Redoutable. 24 Il ramènera le cœur des pères vers les enfants et le cœur des enfants vers les pères, de peur que Je ne vienne et que Je ne frappe la Terre d'Anathème.
LA BÊTE à DEUX CORNES, PAREILLE à L'AGNEAUMAIS QUI PARLAIT COMME UN DRAGON !
... Mes enfants, Mon Triomphe est très proche : comme par magie le ciel va se déchirer comme une feuille de papier et tout à coup vont apparaître des millions et des millions d'anges, l'épée à la main, conduits et commandés par moi ; je vais leur donner des ordres et ils vont pourchasser les démons et traquer également tous les hommes mauvais coupables d'injustice,
de violence,
de méchanceté
et d’avoir propagé la haine et la guerre dans le monde, et tous, hommes et démons, seront jetés ensemble dans le feu éternel d’où personne jamais ne pourra s’échapper ; pour qu’ainsi mes enfants ne demeurent plus dans l’obscurité, du côté de Satan, mais qu’ils viennent à la lumière, qu’ils viennent de mon côté, par la consécration de chacun à mon Cœur Immaculé ...
... Je vous bénis tous aujourd'hui avec amour ... »
Est-ce que Marie, la mère de Jésus, apparaît vraiment ? Vous avez mentionné Medjugorje à plusieurs occasions. Pouvez-vous m’en parler un peu plus maintenant?
Oh! Oui, elle apparaît vraiment, et c’est aujourd'’hui à Medjugorje qu’elle apparaît chaque jour à un groupe de jeunes enfants. J'’y suis allée trois fois, mais je n’avais pas besoin de m’y rendre pour savoir si c’était vrai ou non. Peu après le début des apparitions, en juin 1981, j'’ai posé la question à une Pauvre Âme et elle m’a dit qu’elles étaient vraies. Et c’est aussi le cas pour les apparitions de San Damiano, de Kibeho, du père Gobbi et d’autres moins importantes partout dans le monde.
Vous savez, avec Medjugorje, il n’y a qu’un seul grand danger, et c’est que le monde n’en tienne pas compte. Mais il existe beaucoup d’autres cas de messages « d’en haut » où les Pauvres Âmes m’ont dit « attention », ou simplement « non».
« Non » est très facile à comprendre. Pouvez-nous me citer un cas ou deux qui ne sont pas vrais ? Et comment interpréter « attention » ?
Je ne mentionnerai pas de noms, mais je connais des cas ici en Europe qui sont entièrement sataniques. Il y en a deux ici en Suisse, l’'un en Suisse alémanique avec relativement peu d'’adeptes et l’'autre en Suisse romande dont les partisans sont très nombreux partout dans le monde. Il y a un cas très confus en Australie, un faux en Angleterre, un autre en Amérique du Sud et beaucoup d’autres franchement mauvais aux États-Unis mais, là encore, il y a aussi les vrais. Nous devons beaucoup prier pour tous ces imposteurs!
« Attention » peut s’entendre de diverses manières, mais cela veut dire qu’il y a ou qu'’il y a eu une ingérence quelconque autour de la personne concernée. Il faut donc être beaucoup plus prudent. Cela peut se produire lorsque la personne n'’est pas soutenue spirituellement ou si elle choisit de ne pas s’'attacher à un directeur spirituel solide et doué de discernement.
S’il y a des erreurs théologiques, une quelconque perte de liberté mentale, émotionnelle ou physique, ou une volonté d'’accorder trop d'’attention à l'’instrument lui-même - il faut alors se montrer très prudent et partir immédiatement. Le fait de prendre ou d’'accepter de l’'argent devrait nous avertir également que quelque chose pourrait ne pas être normal. Un autre signe serait le fait que le ou la « visionnaire » néglige tant soit peu sa propre famille. Il y a beaucoup de signes à examiner.
Et n'’oubliez jamais que Satan connaît la vérité et qu'’il s'’en servira pour tromper les gens. Lorsqu'’on nous prévient ou que notre propre discernement nous dit de faire « attention », il est alors préférable de se retirer complètement pour ne pas risquer d’être induit en erreur. Satan peut simuler tout ce qu’il veut, y compris les stigmates et les guérisons de toutes sortes. Nous devons beaucoup prier pour les nombreuses mystifications qui existent dans le monde aujourd'’hui, et prier aussi pour ceux qui rejettent la conduite spirituelle, refusent tout examen ou l’obéissance totale à l’Église lorsqu'’il est question de ces choses.
Avec tant et tant d’apparitions et de miracles dans mes sanctuaires disséminés à travers le monde, j’ai montré à quel point ma mission de Mère et de Co-Rédemptrice de l'humanité me tenait à cœur,
Message de la Dame du Rosaire de la Paix au voyant Marcos Tadeu Teixeira, le 9 Novembre 2003, à Jacarei (São Paulo - Brésil)
« ... Chers enfants, Moi, la Dame du Rosaire de la Paix, la Dame de la Médaille de la Paix, je vous bénis tous et je vous remercie d'être venus ici aujourd'hui pour entendre nos messages
[les messages de Notre-Dame mais aussi de Jésus, de Saint Joseph et des Saints] et prier pour la conversion du monde, pour la paix mondiale et pour le triomphe de Nos Cœurs sur la terre ...
La Chapelle des Apparitions
... Chers enfants, Mon Cœur Immaculéest reconnaissant pour l'aide que vous m’avez donnée pour construire Ma Chapelle qui est en fait la Chapelle de Nos Trois Sacrés Cœurs [Jésus, Marie, Joseph], la Chapelle des Apparitions
... Mon Cœur Immaculé fera des Miracles, mais des miracles opérés dans le silence et la vie cachée, ce qui est ma façon préférée d'agir – malgré tout il y aura de nombreuses conversions retentissantes. Je veux que vous vous sentiez tous coresponsables de cette chapelle,
dans laquelle on priera pour la paix mondiale,
dans laquelle on priera pour le salut des nations et du Brésil,
dans laquelle on priera pour la Foi Catholique, pour qu’elle ne succombe pas à la persécution des sectes et au péché du monde,
dans laquelle on priera pour les intentions de Mon Cœur Immaculé, pour la victoire de Nos Trois Cœurs Unis ;
M’est-il arrivé de ne pas montrer tout mon Amour dans mes messages depuis tant de décennies, ai-je jamais cessé de donner mon Amour au monde au cours des siècles ?
Non, avec tant et tant d’apparitions et de miracles dans mes sanctuaires disséminésà travers le monde,j’ai montré à quel point ma mission de Mère et de Co-Rédemptrice de l'humanité me tenait à cœur, je n’ai laissé personne isolé et sans défense,
je n’ai rejeté personne,
je n’ai laissé personne seul et triste,
j’ai aimé tout le monde,
j’ai pris soin de tous,
j’ai combattu et vécu pour vous tous ;
Mais ceux qui vivent et luttent pour moi sont très peu nombreux,
priez mes enfants, priez le chapelet pour augmenter le nombre de mes apôtres, le nombre de mes serviteurs bien-aimés qui répandent mes messages et travaillent pour que, dans les lieux où j’apparais et où je suis apparue, subsiste la prière, qu’au moins en subsiste un minimum pour que les âmes puissent me rencontrer dans la méditation, le silence, la musique et le chapelet, et puissent ainsi sauver leurs âmes en respectant pleinement et en accueillant et en accomplissant mes messages ...
Attentats de Bambay (novembre 2008, Inde) Vous verrez beaucoup, beaucoup d’attaques terroristes à travers le monde, qui font partie du plan du Père
Message de Maman Marie par l’entremise de Carol Ameche - 30 novembre 2008 - Message livré directement lors du rassemblement du groupe de prière
Mes préférés, soyez dans la prière avec moi pour les gens en Indes. Je suis votre Mère, je suis votre Mère et la Mère du monde entier.
Mes enfants, vous verrez beaucoup, beaucoup d’attaques terroristes à travers le monde, qui font partie du plan du Père. Il permet que ça arrive puisque cela accomplit les Écritures et que cela permet également à son plan d’avancer.
Messages donnés à Louise Starr Tomkiel - Le 19 juin 2006 - 2e message de Dieu le Père, le 19 juin 2006
Louise commença à recevoir un message de Dieu et elle dit : « S’il vous plaît Jésus, couvrez-moi avec votre très précieux sang » Puis votre Père céleste, Dieu parla :
Une nouvelle bombe mortelle a été fabriquée par mon adversaire et qui détruira presque tout dans une très courte période de temps.
C’est la pire bombe nucléaire à avoir été crééepar l’homme.
Quand elle explosera, elle causera des feux, mais pire encore, elle dégagera des toxines mortelles, des germes, des produits chimiques et des bactéries neurologiques mortelles. Des insectes et de minuscules larves vivantes attaqueront toute vie animale et humaine.
L’atmosphère et la terre entièrecontiendront un mandat de mort.
Elle (la bombe) subit actuellement des tests, en petites quantités, dans une région lointaine du monde. Elle est chargée de pesticides. Tout pénètrera dans votre corps à travers la peau, le nez, la bouche,les oreilles et les yeux, prenant racine dans vos vassaux sanguins et finalement détruisant votre système nerveux central. L’agonie, la douleur et la mort en seront les résultats.
Priez pour avoir la force, le courage et la foi. Croyez en moi! En ce moment, vous devez être totalement préparés! Quelques pays ont uni leurs forces pour éliminer les États Unis. Oui, vous êtes leur cible numéro un!
Toute paix et liberté et tous vos plaisirs terrestres bientôt ne seront plus. Si vous croyez en moi, faites-moi confiance et demeurez en prière, et même si vous pouvez perdre votre vie, vous ne perdrez pas votre âme! Ils cibleront en premier les édifices gouvernementaux. Par la suite, ce seront les moyens de transport et tous les moyens de communication.
Les églises seront toutes effacées de la surface de la terre. Petit reste, plusieurs membres de vos familles et de vos prétendus amis, vous livreront aux autorités mauvaises. Si vous demeurez dans la prière et que vous conservez un cœur pur rempli d’amour pour moi, vous mériterez le ciel pour toujours.
13 oct. 2013 - Le monde vu de Rome ... Prière du pape François à la Vierge de Fatima ... Voici la prière de consécration au Coeur immaculé de Marie ...
Dans Marc 9:43-48, Christ dit, «Si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la; mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie, que d’avoir les deux mains et d’aller dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le; mieux vaut pour toi entrer boîteux dans la vie, que d’avoir les deux pieds et d’être jeté dans la géhenne, dans le feu qui ne s’éteint point. Et si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le; mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de Dieu n’ayant qu’un oeil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne où leur ver ne meurt point, et où le feu ne s’éteint point»
Les disparitions forcées ont souvent servi de stratégie pour faire régner la terreur dans la société. Le sentiment d’insécurité résultant de cette pratique ne se limite pas aux proches de la personne disparue, mais touche aussi la communauté et l’ensemble de la société. Les disparitions forcées sont devenues un problème mondial qui ne se limite pas à telle ou telle région du globe. Alors qu’autrefois le phénomène était le plus souvent le sous produit de dictatures militaires, les disparitions forcées peuvent aujourd’hui se produire dans des situations complexes de conflit interne, où elles sont utilisées, plus spécialement, comme moyen de répression politique à l’encontre d’opposants. Le harcèlement des défenseurs des droits de l’homme, des proches parents des victimes, des témoins et des conseils juridiques s’occupant d’affaires de disparitions forcées est un phénomène particulièrement inquiétant de même que le recours des États à des activités antiterroristes servant d’excuse pour justifier des manquements à leurs obligations, ou que l’impunité dont bénéficient encore largement les auteurs de disparitions forcées. Il faut également accorder une attention particulière à certains groupes de personnes spécialement vulnérables, les enfants et les handicapés notamment
Les femmes sont les plus durement frappées par les graves difficultés économiques dont s’accompagne généralement une disparition, et ce sont souvent des femmes qui prennent la tête du combat pour connaître la vérité sur la disparition de membres de leur famille. Ce faisant, elles s’exposent à des actes d’intimidation, à des persécutions et à des représailles. Quand la personne disparue est une femme, elle est particulièrement vulnérable aux violences sexuelles et autres formes de violence.
Les enfants aussi peuvent être victimes, à la fois directement et indirectement. La disparition d’un enfant est une violation flagrante de plusieurs des dispositions de la Convention relative aux droits de l’enfant, y compris du droit à une identité. La perte d’un des parents disparus constitue également une sérieuse violation des droits fondamentaux de l’enfant.
Le 18 décembre 1992, l’Assemblée générale ONU, dans sa résolution 47/133, a adopté, en tant qu’ensemble de principes applicable par tous les États, la Déclaration sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées.
La Conférence mondiale sur les droits de l’homme, tenue à Vienne du 14 au 25 juin 1993, s’est félicitée de l’adoption de la Déclaration par l’Assemblée générale et a invité tous les États à «prendre les mesures appropriées, législatives, administratives, judiciaires ou autres, pour prévenir, éliminer et sanctionner les actes conduisant à de telles disparitions». Elle a réaffirmé que les États avaient «le devoir, en toutes circonstances, de faire procéder à des enquêtes dès qu’il y avait des raisons de penser qu’une disparition forcée s’était produite dans un territoire placé sous leur juridiction».
Aux termes de l’article 2: «On entend par “disparition forcée” l’arrestation, la détention, l’enlèvement ou toute autre forme de privation de liberté par des agents de l’État ou par des personnes ou des groupes de personnes qui agissent avec l’autorisation, l’appui ou l’acquiescement de l’État, suivi du déni de la reconnaissance de la privation de liberté ou de la dissimulation du sort réservé à la personne disparue ou du lieu où elle se trouve, la soustrayant à la protection de la loi.»
Cet article énonce également le droit à la vérité, c’est à dire le droit de savoir la vérité «sur les circonstances de la disparition forcée, le déroulement et les résultats de l’enquête et le sort de la personne disparue».
La dernière disposition de la première partie de la Convention concerne la soustraction d’enfants, que ces enfants soient personnellement soumis à une disparition forcée ou qu’ils aient disparu à la suite de la disparition de leurs parents, par exemple les enfants nés pendant la captivité de leur mère soumise à une disparition forcée. Dans les recherches entreprises pour retrouver ces enfants et les identifier, les États s’efforcent de protéger l’intérêt supérieur de l’enfant, y compris son droit de préserver, voire de rétablir, son identité, sa nationalité, son nom et ses liens familiaux. Les États prennent toutes les mesures nécessaires pour prévenir et réprimer la falsification, la dissimulation et la destruction de documents attestant la véritable identité des enfants soumis à une disparition forcée ou dont les parents sont victimes d’une disparition.
IV. LE GROUPE DE TRAVAIL DES DISPARITIONS FORCÉES OU INVOLONTAIRES L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies a, à maintes reprises, accordé une attention particulière à ce phénomène révoltant. En 1978, dans sa résolution 33/173, elle a exprimé son inquiétude au sujet d’informations, en provenance de différentes parties du monde, faisant état de disparitions forcées ou involontaires de personnes.
Enfin, une détention suivie d’une exécution extrajudiciaire est bien une disparition forcée, dans la mesure où elle est le fait d’agents de l’État, de quelque service ou à quelque niveau que ce soit, de groupes organisés ou de particuliers qui agissent au nom ou avec l’appui direct ou indirect, le consentement ou l’assentiment du gouvernement et si, après la détention, voire après l’exécution, les agents de l’État refusent de révéler le sort des personnes concernées ou l’endroit où elles se trouvent, ou refusent même de reconnaître que l’acte a été commis.
Le Groupe de travail peut estimer qu’un cas est clos si l’autorité compétente spécifiée dans la loi nationale pertinente décide, avec l’assentiment des 19 proches et des autres parties intéressées, de déclarer présumée décédée la personne signalée comme étant disparue. La présomption de décès doit à tout moment respecter le droit à une indemnisation adéquate et le droit de savoir la vérité sur le sort de la personne décédée.
LA BÊTE à DEUX CORNES SEMBLABLE à L'AGNEAUMAIS QUI PARLE COMME UN DRAGON !
Messages du Seigneur donnés à John Leary (USA) Mardi, 22 Septembre, 2015
Jésus : Mon peuple, vous avez beaucoup de points chauds pouvant devenir d'éventuel conflit comme en Corée, en Ukraine et au Moyen-Orient. Les hommes mauvais veulent attirer les États-Unis dans un autre conflit et il y a plusieurs endroits où cela pourrait arriver. Une éventuelle attaque terroristeaux USA pourrait provoquer une guerre contre l'État islamique. L'élite mondialiste envisage certaines actionspour vous attirer dans un autre conflit.
Ils envisagent également des problèmes internes qui pourraient déclencher la mise en place d'une loi martiale. Je vous ai déjà dit que je vais envoyer le Grand Avertissement avant que vos vies ne soient menacées dans les persécutions futurs contre les chrétiens au États-Unis.
Soyez préparé pour après l'Avertissement, lorsque vous serez appelés à mes refugespour votre protection contre les hommes en noir qui voudront vous tuer. Croyez en ma protectionpendant le chaos à venir dans vos rues.
Attention aussi aux volcans en éruption, comme je vous l'ai dit avant, davantage de démons sont lâchés par les volcans actifs. Le résultat en est ce niveau du malen augmentation dans le monde.
Ces incidents se produisent fréquemment sur les cibles faciles où il n'y a pas d'agents de sécurité et le plan apparent est de provoquer la peur parmi le peuple. Les fréquentes attaques terroristes, la faillite financière et les virus pandémiques sont les moyens que vous verrez venir pour établir la loi martiale afin d'essayer de prendre le contrôle de votre pays(les USA).
Votre armée et la police se préparent à une loi martiale possible. Il ne sera pas nécessaire de trop d'incidents pour provoquer cette mesure. Vous voyez déjà la loi martiale en France en raison des attaques terroristes dans ce pays.
Mardi 24 novembre 2015
Jésus : Mon peuple, vous avez une guerre où la Russie soutient le président Assad et leurs avions attaquent les rebelles contre le pouvoir syrien. L'Amérique défend les rebelles et attaquer les troupes syriennes et les terroristes de l'État islamique. Avec deux superpuissances dans les camps opposés, cela pourrait provoquer une guerre plus étendue.
La deuxième attaque se fera à partir de votre propre gouvernement (des USA) ainsi que les attaques terroristes contre vos églises. La persécution des chrétiens par les islamistes djihadistes se poursuivra en Amérique. Il existe de nombreuses cellules terroristes aux USA qui attendent d'attaquer les "infidèles".
(1996) Un matin, alors que je rêvassais dans mon lit dans un demi sommeille, je rêvais que la fenêtre de ma chambre s’ouvrait brutalement puis je sentis un esprit invisible (comme venant de la fenêtre) qui s’aplatissait sur moi, il m’écrasait comme s’il voulait rentrer en moi. je sentais que seul le réveil complet pouvait me dégager de cette attaque et j’essayais désespérément de bouger mon corps, mais je n’y arrivais pas, j’avais toute ma conscience mais mon corps était comme paralysé, puis après avoir fait un effort surhumain je finis par me réveiller et cela mis fin à l’attaque.
Ceux qui refusent de prendre la puce dans le corps, seront gazés et incinérés comme le furent les Juifs en Allemagne
Messages de Jésus à John Leary (USA), reçu le 15 juillet 2011 (Saint Bonaventure)
Jésus : « Mon peuple, J'ai donné à Mes fidèles de nombreux messages sur la préparation des refuges et des fournitures à y placer. Je préviens ceux qui [aux USA] n’iront pas à Mes refuges, qu’ils seront ensuite ramassés par les troupes vêtues de noir de l'ONU et mis en prison dans des centres de détention.
Ceux qui refusent de prendre la puce dans le corps, seront gazés et incinérés comme le furent les Juifs en Allemagne. Les promoteurs du mondialisme babélien vont tuer tous ceux qui ne voudront pas soutenir leur nouvel ordre mondial. Les Chrétiens et les patriotes seront leurs cibles.
Ce sont partout des soldats dans un uniforme étrange
Message de Dieu le Père livré à Louise Starr Tomkiel - 4 octobre 2008 à 11 :30 h. (a.m.)
Louise commença à recevoir des paroles de Dieu le Père et elle dit : « S’il vous plaît Jésus, couvrez-moi avec votre très précieux Sang » Puis Dieu le Père se mit à parler :
«Votre pays est infesté de militaires venant de pays qui ne sont pas de moi ! Ce que vous verrez par la suite, ce sont partout des soldats dans un uniforme étrange. Ils viseront vos académies militaires, c’est-à-dire, l’Armée de l’air au Colorado, l’Armée dans New York, la Marine au Maryland ainsi que toutes les bases partout dans votre pays.
Ce sont des hommes impitoyables dont la seule préoccupation est de détruire tous les gens qui croient en moi et me suivent. Partout dans votre pays, il y a des milliers de camps de détention qui serviront à vous torturer pour votre foi.
Ces hommes, l’armée du démon, vous encerclent car ils ne sont pas tous en uniforme. Ceux d’entre vous qui portentdes symboles de moi ou de Marie sont même à plus grand risque.
Tout doit arriver afin de séparerle blé de l’ivraie.
Ceux qui demeureront dans leurs maisons, lesquelles ne sont pas des refuges ou des refuges intérimaires, se feront prendre par les hommes en noir pour aller aux camps de la mort. Ceux qui partiront rapidement quand vous verrez les signes de partir, auront leurs anges gardiens qui les conduiront, avec un signe physique, aux refuges intérimaires les plus proches ou aux refuges des apparitions de ma Sainte Mère, des lieux saints ou des grottes.
Mes anges vous rendront invisibles, et à mes refuges, Plusieurs seront martyrisés pour leur foi et ils deviendront instantanément des saints.
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Alorsces personnes seront transportées par trains vers les camps de la mort
Message du Seigneur à John Leary (USA) - Mercredi le 2 juillet 2008.
« Mon peuple, vous vous rappelez la 2e Guerre Mondiale où Hitler et les Nazis avaient un plan pour exterminer tous les Juifs en Allemagne et des pays qu’ils ont pris par la force. Les maîtres du monde ont aussi un plan pour exterminer tous les gens religieux et les patrioteslorsqu’ils déclareront la loi martiale.
Je vais avertir mon peuple et mes prêtres lorsque le moment sera venu d’aller à mes refuges avant que ces êtres méchants viennent pour vous tuer. S’il y en a qui refusent d’aller à mes refuges, alors ces personnes seront transportéespar trains vers les camps de la mort. Ceux qui tiendront compte de mon appel seront protégés à mes refuges. Mes fidèles appelleront et avertiront les prêtres du moment de partir, mais les prêtres mourront s’ils refusent d’écouter. Priez pour que mes fidèles et mes prêtres soient prêts à fuir vers mes refuges, ou bien ceux qui resteront derrière pourraient être martyrisés pour leur foi.
2008
Ils ont déjà des listes rouges pour tuer les personnes croyantes et les patriotesavant même que la loi martiale ne soit déclarée.
Ils ont aussi des listes bleues pour le même type de personnesà tueraprès que la loi martiale sera déclarée. Les wagons de marchandises seront le moyen pour transporter leurs prisonniers vers les camps de la mort. Aux camps de la mort, ils utiliseront, soit du gaz empoisonné ou des guillotines pour tuer les gens, et ensuite ils disposeront de leurs corps dans des fours crématoires à haute température. Quelques-uns de mes fidèles seront martyrisés pour leur foi, mais le reste sera protégé par mes anges à mes refuges. Vous ne voudrez certainement pas être chez-vousquand ces tueurs viendront vous chercher.Mes anges vous avertiront au moment approprié de quitter votre demeure pour aller dans un refuge. Mes anges vous rendront invisibles afin que les êtres mauvais ne puissent pas vous faire du mal. Croyez en mon pouvoir et tout vous sera fourni. N’ayez pas peur, mais croyez en mon souci à votre endroit. »
Message du Seigneur à John Leary (USA) - Jeudi le 7 février 2008 - Au groupe de prière
Jésus : « Mon peuple, avant que la Loi martiale ne soit déclarée, vous verrez les hommes en noir faire des descentes dans les maisons pour capturer ceux qui s’opposentà l’Arrivée du Nouvel Ordre mondial.
Ils vont essayer de vous surprendre avant que la loi martiale ne soit déclarée, mais je vous avertirai à l’avance de partir. À nouveau, en suivant mon plan, vous serez protégés à mes refuges. N’ayez pas peur de ces êtres mauvais, même si vous êtes appelés au martyre pour l’amour de mon Nom. »
Cette vision de cet ange noir de la mort est un signe que vous serez de nouveau visités par une autre tuerie de millions de croyants et de patriotes pour ne pas adorer la bête ni prendre sa marque.
Message du Seigneur à John Leary (USA) - Jeudi le 9 août 2007 (Ste-Thérèse Bénédicte de la Croix (Édith Stein)
Jésus : Mes amis, avec la sainte d’aujourd’hui vous vous rappelez du mal des Nazis tuant les juifs et les religieux durant la 2e Guerre Mondiale. Cette extermination maléfique des gens, fut la dernière visite de ce démon mauvais de la mort. Beaucoup détestent l’Holocauste et soutiennent que cela ne doit plus jamais se reproduire. Mais, même aujourd’hui, vous voyez un holocauste qui se passe dans les millions d’avortements qui sont maintenant légaux dans votre pays.
Cette vision de cet ange noir de la mort est un signe que vous serez de nouveau visités par une autre tueriede millions de croyants et de patriotes pour ne pas adorer la bête ni prendre sa marque.C’est aussi représenté dans le cheval noir de l’Apocalypse ainsi que dans le cheval blême (Ap. 6 :5-8) lorsque le mal aura son bref règne en tuant mes fidèles pour ne pas abandonner leur foi.Je vous dis que toutes ces vies qui seront tuées, recevront la gloire au ciel, mais leurs tueurs seront balayés lors de ma victoire puisqu’ils souffriront les flammes de l’enfer sur terreet dans l’enfer même pour toute l’éternité.
Certains de mes fidèles seront martyrisés, mais le reste sera sauvé et protégé à mes refuges.Réjouissez-vous de ma victoire à venir alors que mon pouvoir règnera en maître sur tous les méchants. Je renouvellerai la terre et j’emmènerai mon Ère de Paix comme récompense à mon fidèle reste. »
Les disparitions forcées en Algérie : un crime qui perdure
Algeria-Watch et Dr. Salah-Eddine Sidhoum, janvier 2002, janvier 2007
Complété par Algeria-Watch en janvier 2009, juin-juillet 2012, 2014
Avec les exécutions extrajudiciaires , les massacres (plusieurs dizaines de milliers de victimes), la manipulation de la violence des groupes armés se réclamant de l’islam et les déplacements forcés de populations, la torture systématique, la pratique des disparitions forcées a été l’un des instruments principaux de la « sale guerre » déclenchée en janvier 1992 par les généraux algériens contre ses opposants et la population civile. Les ONG de défense des droits humains estiment aujourd’hui de 15 000 à 20 000 le nombre des « disparus », principalement entre 1994 et 1996.
Résister à l’effacement de la mémoire des disparus
En 2007, alors que les principaux responsables militaires de ces crimes contre l’humanité contrôlent toujours le pouvoir réel en Algérie, nombre de familles de disparus continuent à se battre courageusement, malgré la répression, pour obtenir la vérité sur le sort de leurs proches. Certaines mères et épouses de disparus ont constitué des associations pour mener collectivement ce combat, face à l’hostilité du pouvoir et à l’indifférence de la « communauté internationale » des États.
Pour contribuer à la recherche de la vérité, pour résister à un pouvoir qui a tout fait pour effacer l’existence même des personnes disparues entre les mains de ses agents, Algeria-Watch a toujours estimé, avec les associations de familles et les ONG internationales de défense des droits humains, qu’il était essentiel de « documenter » précisément le plus grand nombre de cas possibles, et de les rendre publics.
Dès 1999, Algeria-Watch, qui disposait alors d'une liste de plus de 3000 disparus, a rédigé un premier rapport pour illustrer ce phénomène nouveau en Algérie et relever le caractère systématique de cette pratique de la « disparition forcée ».
Depuis de longues années, nous rassemblons documents, témoignages, photos. Grâce au travail acharné de quelques défenseurs des droits humains en Algérie – hélas très peu nombreux, du fait de la répression –, nous avons pu constituer et publier en 2002 une liste de plus de 3 500 noms de disparus . Depuis, la collecte d’informations s’est poursuivie et c’est ce qui nous a permis de rendre publiques en janvier 2007, pour 1 700 de ces personnes disparues, des « fiches » plus détaillées rapportant les circonstances de leur « disparition » et comportant pour beaucoup d’entre elles une photo.
Nous remercions en particulier Me Mohamed Tahri, Me Rachid Mesli, feu Me Mahmoud Khelili, Mohamed Smain, l'Association des familles de disparus de Constantine, l'Association des familles de disparus de Jijel et d'autres acteurs qui ont récolté ces précieuses informations et/ou les ont complétées par la suite.
A ce jour, en juin 2012, nous avons établi une liste comprenant près de 4 400 noms de disparus et près de 2000 cas documentés publiés sous forme de « fiches » individuelles.
Un terrorisme d’État clandestin
Après leur coup d’État du 11 janvier 1992 annulant la victoire électorale du Front islamique du salut (FIS) aux élections législatives, les chefs de l’armée et des services de renseignement, le Département du renseignement et de la sécurité (DRS) mettront progressivement en place un redoutable dispositif répressif pour écraser toute opposition, comportant deux volets indissociables. Le premier, officiel, concerne les institutions de l’État : démission forcée du président de la République, dissolution du Parlement, annulation de facto de la Constitution, proclamation de l’état d’urgence (9 février 1992), interdiction du FIS (le 4 mars), promulgation (septembre) d’une nouvelle législation « antiterroriste ». Le second volet, clandestin, est la création d’une véritable « machine de mort », constituée des unités des forces spéciales de l’armée et du DRS : elle exercera un véritable « terrorisme d’État », recourant à toutes les techniques formalisées par la doctrine de la « guerre moderne », mise en œuvre et théorisée par l’armée française lors de la guerre de libération algérienne (1954-1962), dont celle des disparitions forcées.
Dès 1992, rafles et ratissages sont organisés par les forces de sécurité dans les quartiers considérés comme des fiefs du FIS. Des milliers de personnes sont arrêtées et déportées illégalement dans des camps de concentration (appelés « centres de sûreté ») dans le désert. Mais déjà quelques personnes enlevées « disparaissent ». À cette époque pourtant, une majorité des personnes traduites en justice sont libérées, faute de preuves d’un quelconque délit. Dès lors, les généraux Mohamed Lamari (futur chef d’état-major de l’armée), Mohammed Médiène et Smaïn Lamari (les chefs du DRS) décident de donner la priorité au volet clandestin de leur dispositif répressif : ils ordonnent à leurs hommes de tuer les suspects ; désormais, au lendemain des ratissages, des dizaines de cadavres jonchent les rues.
Mais c’est à partir de mars 1994 que la pratique des enlèvements/disparitions prend des proportions invraisemblables, à l’initiative des chefs du DRS. Des milliers de personnes, dont une écrasante majorité d’hommes de tous âges, de toutes professions et de toutes régions, sont interpellées par les services de sécurité, tous corps confondus, ainsi que par les milices créées dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme ».
Ces personnes sont arrêtées à leur domicile, sur leur lieu de travail, à un barrage, en présence de leurs familles, de collègues ou de voisins. Les agents responsables des enlèvements agissent généralement sans présentation d’un quelconque mandat officiel, assurés de bénéficier d’une impunité totale. Les victimes de ces arrestations arbitraires sont détenues dans des centres secrets, souvent supervisés par le DRS, où elles sont affreusement torturées. Elles n’ont aucune possibilité de contact avec leur famille, même au-delà de la durée de garde à vue fixée à douze jours depuis la promulgation du décret antiterroriste. Certaines ont été libérées après plusieurs mois de supplice ou ont été présentées à la justice, mais la plupart d'entre elles ont définitivement disparu.
La majorité des enlèvements/disparitions que nous avons recensés ont eu lieu entre 1994 et 1996. Depuis 2000, ceux-ci sont devenus rares, mais jusqu’à aujourd’hui, des personnes disparaissent pendant de nombreux mois dans des centres secrets du DRS où elles sont torturées.
Les généraux putschistes algériens sont responsables et coupables
Depuis près de dix ans, les familles de disparus surmontent leur peur et bravent les interdits pour exiger la vérité sur le sort de leurs parents et obtenir que les commanditaires des enlèvements soient traduits devant des tribunaux. Face à cette mobilisation, qui est parvenue difficilement à trouver un écho au-delà des frontières algériennes, l’État algérien a fini par reconnaître très partiellement la réalité du phénomène. Les autorités ont répertorié près de 7 000 cas de disparitions forcées, mais refusent de se prononcer sur les responsabilités : invoquant contre toute évidence une « désorganisation » des forces chargées de la répression, qui expliqueraient de simples « dérapages » au cours des années noires, elles ont affirmé que « l’État est responsable mais pas coupable ». La seule responsabilité qui incomberait aujourd’hui à l’État serait donc de subvenir aux besoins matériels des familles touchées par ce qui est officiellement qualifié de « tragédie nationale ».
La loi « pour la réconciliation nationale et la paix » promulguée en février 2006 prévoit ainsi une prise en charge à condition que les familles concernées abandonnent toute poursuite judiciaire et s’engagent à ne plus porter plainte. Et en pratique, les pressions sont encore plus fortes, puisque certaines familles sont contraintes de signer des formulaires attestant que leur parent disparu a été enlevé par des « terroristes » ou qu’il a « rejoint les maquis ». Plus grave encore, que leur parent est mort au cours d’un accrochage avec les services de sécurité. Pourtant, de l’aveu même de certains responsables politiques, beaucoup de familles refusent ces compensations et continuent de lutter pour que le sort de leurs parents disparus soit dévoilé et que justice soit faite.
A partir des années 1994-1995, des défenseurs des droits humains ont répertorié les noms des disparus. La première liste établie par Algeria-Watch et Dr. Sidhoum a été publiée en janvier 2002, à l'occasion du 10e anniversaire du putsch. Depuis, Algeria-Watch continue ce travail de compilation et de publication régulière. Nous tenons en particulier à rendre hommage au travail de l'association des familles de disparus de Jijel et l'association Mich'al qui ont permis de rassembler de nombreux cas de disparitions de la région, inconnus à ce jour.
Nous lançons un appel aux familles, associations et défenseurs des droits humains pour nous communiquer les cas de disparition de personnes ou des compléments d’informations, qui nous permettront de compléter la liste publiée ici.
A l’instar d’autres pays qui ont connu les mêmes drames, nous continuerons à lutter, malgré toutes les menaces et intimidations, contre l’amnésie et pour le triomphe de la Vérité et de la justice.
Listeactualisée par Algeria-Watch en avril 2003, novembre 2014
Liste non exhaustive établie par Dr. Salah-Eddine Sidhoum et Algeria-Watch sur la base des informations rassemblées par Dr. Salah-Eddine Sidhoum, Me Mahmoud Khelili, Me Sofiane Chouiter, Me Rachid Mesli, Me Mohamed Tahri, le CAMLDHDH
Publiée par Algeria-Watch, 11 janvier 2002
Cette liste non exhaustive de personnes exécutées sommairement a pu être réalisée grâce au travail courageux d'une poignée de défenseurs des droits humains et à la détermination des familles des victimes qui malgré les intimidations, persécutions et menaces ont persévéré dans cette quête de vérité. Il est probable que des imprécisions et des erreurs aient été transmises, vu les conditions de travail sur le terrain extrêmement difficiles. Nous lançons un appel aux témoins et familles de victimes pour apporter des compléments d'informations et nous informer de cas d'exécutions extrajudiciaires que nous n'avons pas répertoriés.
Abada Abdelkader, demeurant à Constantine a été arrêté à son domicile par des hommes armés en tenue militaire et tué à la Cité Daksi le 7 septembre 1994 selon le témoignage de sa famille. Autres personnes arrêtées en même temps et exécutées : Alloumi Abdelwaheb, Benmoussa Azouz, Ben Madher Djelloul, Chikhi Fateh et Oulbani Salim
Abane Ahmed, 26 ans, tué par des policiers en tenue de nindjas circulant à bord d'une voiture banalisée au quartier de Diar El Djemaa (Alger) le 13 février 1994 alors qu’il se trouvait dans un véhicule entrain de discuter avec des amis après la rupture du jeun, selon le témoignage de sa famille. Son nom apparaîtra dans la presse comme étant un «terroriste» tué au cours d’un accrochage. Les amis qui étaient avec lui dans le véhicule et également tués sont : Tayeb Yacine Lakhal, Boularès Farid et Azaz Tewfik
Abarar Noureddine, assassiné en 1994, à son domicile à Ouled Moussa (Boumerdès) par des militaires du campement du même village selon le témoignage de ses parents.
Abassi Abdelaziz, (Thénia): 22 juin 1997. Des prisonniers politiques sont transférés de la prison de Tizi-Ouzou vers la prison de Relizane dans des fourgons cellulaires dont l'un avait ses issues d'aération fermées. De nombreux prisonniers concernés par ce transfert étaient ciblés par l'administration pénitentiaire car jugés trop "subversifs ". A l’arrivée, 27 prisonniers des 66 sont décédés, asphyxiés. Autres détenus : Amouraz Smaïl (Aïn Taya) , Belhouane Ahcène (Khemis El Khechna), Benadjal Fodil (Zemmouri) , Benyahia Moussa (Boudouaou), Berkani Rachid (Hraoua) , Berriah Rédha (Henaoua) , Bouraï Djemaa (Zemmouri) , Bourouis Omar (Thénia) , Chaffaï Nacereddine (Hraoua) , Chena Rédha (Boudouaou) , Dif Ahmed (Bordj Ménaïel) , Fodil Mohamed (Dellys) , Habib Smaïl (Zemmouri) , Halouane Ahmed (Thénia) , Hamza Fateh (Khemis El Khechna), Hattab Mohamed (Aïn Taya), Ibset Abdenour (Thénia), Iza Boualem (Boudouaou), Kerchouche Abdelghani (Réghaïa), Naïli Kamel (Thénia), Radaoui Mohamed (Henaoua), Rouis Fodil (Zemmouri), Rouis Nacer (Zemmouri), Rouis Omar (Thénia), Senadji Smaïl (Kharouba), Yebsat Mohamed.
Abdallah Hocine, 29 ans, a été froidement abattu le 24 mars 1994 à Hennaya (Tlemcen). Autre citoyen exécuté au même moment : Benyahia Abderrahmane
Abdelali Djamal, 28 ans, demeurant au quartier La Glacière (Hussein-Dey) a été exécuté publiquement par des hommes armés en tenue de nindjas en plein marché du quartier le 11 août 1994 selon le témoignage de sa famille. Il était accompagné de Hafayed Mohamed, exécuté également. Tous deux furent présentés comme des « terroristes abattus après une course poursuite ».
Abdelali Hamdane, 18 ans, demeurant à El Merdja (Baraki) a été exécuté le mardi 3 mai 1994 dans son quartier par des hommes armés en tenue militaire. Son nom apparaîtra dans la presse comme étant un «terroriste recherché » abattu au cours d’un accrochage.
Abdelaziz Abderrahmane, 19 ans, demeurant à Dellys (Boumerdés) a été arrêté par des hommes armés en tenue militaire à son domicile. Il aurait été localisé par ses parents à la caserne des Salines puis au commissariat de Dellys. Il sera exécuté sommairement ainsi que deux autres citoyens (Bedjaoui Naïm et Maabout Djaffar) et les trois cadavres seront jetés au carrefour Ladjenna - Dellys en présence de témoins.
Abdelhafid Omar, né le 20 janvier 1970 à Oran, étudiant, habitant à Mohammadia, (El Harrach, Alger), arrêté le 1er février 1995 entre minuit et une heure du matin à Sétif où il s’était rendu chez un ami, par des policiers en uniforme utilisant des véhicules officiels. Aurait été transféré selon le témoignage de sa famille au commissariat de Bourouba (Alger) entre 1995 et 1996 (des codétenus rapportèrent cela à la famille) puis au centre de Châteauneuf (selon les dires de codétenus). Son père a été convoqué au commissariat de Mohamedia (El Harrach) pour interrogatoire sur la conduite de son fils. Aurait été aussi détenu à la prison d’El Harrach, sans que sa famille ne puisse le voir. Fin 97, des informations parvenues au père faisaient état de sa présence au centre de la SM de Blida, plus connu sous le nom de Haouch Chnou. Son nom a été évoqué dans le procès de la «mutinerie » de Serkadji, mais sans figurer dans l’arrêt de renvoi. La famille a appris son exécution près du stade du 5 juillet, mais cela n’a pas été confirmé.
Abdelkrim El Khier, 29 ans, demeurant à la cité Dussolier à Bourouba (Alger), a été exécuté sommairement par des hommes armés en tenue de policiers dans son quartier selon le témoignage de sa famille.
Abdellaoui Omar, 41 ans, père de 11 enfants, commerçant en fruits et légumes au marché de Boudouaou (Boumerdès) et demeurant au douar Berrahmoune (Corso, Boumerdés), arrêté à son domicile le 25 avril 1996 par des policiers de Boudouaou selon le témoignage de sa famille. Séquestré et torturé durant 17 jours au commissariat de Boudouaou avant d’être extrait de sa cellule pour être emmené vers une destination inconnue. Son cadavre sera découvert le lendemain à Tidjelabine (Boumerdés).
Abdelmadjid Mohamed, 30 ans. Lors d'une manifestation pacifique, organisée à la suite de l'arrestation d'un imam d'une mosquée de la ville de Batna, les forces de sécurité se déchaînèrent avec une rare violence contre les manifestants: encerclement de la ville par les soldats, utilisation d'armes de guerre (fusils d'assaut Kalachnikov, fusils mitrailleurs FMPK, balles traçantes et explosives). Des dizaines de citoyens furent exécutés, alors que des centaines d'autres furent arrêtées et torturées. Voici la liste des personnes tuées entre le 4 et le 15 février 1992, lors de ces événements tragiques : Rebbouh Omar, enseignant à l'Université de Batna et maire de la ville, Derghal Yamina, 60 ans Khellaf Abdennabi, 27 ans, Louchene Abdelmadjid, 18 ans, Chekabi Fawzi, 24 ans, Merzekane Lakhdar, 18 ans, Ibrahim Lotfi, 60 ans, Aouam Mahmoudi, 22 ans, Meddour Ammar, 22 ans, Yakhlaf Ibrahim, 18 ans, Achach Said, 15 ans, Deram Salim, 17 ans, Hamlaoui Lazhar, 11 ans, Benzeroual Samir, 20 ans, Benkezza Tarek, 14 ans, Bourenane Salim, 22 ans.
Abdennour Kaddour, universitaire, titulaire d’un magister en théologie, kidnappé par des civils armés à Alger le 7 mars 1997. Sauvagement torturé au centre de Châteauneuf puis exécuté sommairement. Sera présenté comme un « terroriste abattu lors d’un accrochage ».
Abderrahmani Boualem, âgé de 29 ans, demeurant à Sahel Bouberak (Boumerdès) a été arrêté par des hommes armés en tenue de gendarmes à Sidi Daoud le 30 mars 1994 selon le témoignage de sa famille. Son cadavre criblé de balles sera retrouvé le soir de son arrestation au centre du village. Avec Charef Abdelkader
Abderrahmani Saïd, 29 ans, demeurant au douar Touabet près de Dellys (Boumerdés) a été arrêté à son domicile en compagnie de son neveu, âgé de 18 ans, malade mental, par des hommes armés en tenue militaire et des policiers en mai 1996. Il sera exécuté sommairement ainsi que son neveu au commissariat de Dellys selon le témoignage de sa famille.
Abdi Fateh, né en 1965, animateur des Scouts Musulmans Algériens (SMA), arrêté en mars 1996 à son domicile, à Dellys (Boumerdés) en présence de sa mère et de ses sœurs. Il sera conduit au commissariat de police de Dellys selon le témoignage de ses parents. Onze détenus témoins de sa présence sur ces lieux sont prêts à témoigner. Il sera exécuté sommairement le 11 mai 1996 près de l’hôpital de Dellys. Deux magasins de stockage (alimentation générale et pièces détachées pour automobiles) appartenant à la famille seront pillés par des hommes armés en tenue de policiers et de militaires qui utiliseront les propres camions de la famille pour transférer la marchandise vers un lieu inconnu. Ces camions seront ensuite retrouvés vides et brûlés.
Abdou Mdouad, 19 ans, tué par balles par un policier le 1er décembre 2002 à Azzaba (Skikda) lors d'une manifestation de protestation.
Abdou Samir, 17 ans, est tué par un gendarme près de la mosquée Cheikh Bachir El Ibrahimi de Baraki, le vendredi 4 septembre 1992. La victime était assise en face de la mosquée lorsque les gendarmes ouvrirent le feu sur les fidèles qui manifestaient selon le témoignage de sa famille. Son corps sera ramené à la morgue de l’hôpital Salim Zemirli d’El Harrach.
Abed Belaïd, 65 ans, restaurateur et son fils demeurant à Djédioua (Relizane) ont été exécutés sommairement par le chef de la milice de ce village et sa bande en 1994.
Abeli Noureddine, demeurant au village Essahel dans la commune de Bourkika (Tipaza) a été arrêté lors d’un ratissage le 13 août 1994. Un communiqué de presse annonçait le 17 août que ce citoyen avait été «abattu au cours d’un accrochage ». En même temps que lui furent arrêtés une cinquantaine de personnes dont certaines furent aussi exécutées : Hemaidi Laïd, Rebahi Benaïcha, Rokhma Abdelhalim, Rokhma Benaïcha, Rokhma El Houari, Rokhma Laïd, Rokhma Omar, Rokhma Redouane, Semcha Karim et Semcha Zoubir.
Ablachi Slimane, demeurant à Hameur El Aïn (Tipaza) a été arrêté à son domicile par des policiers et des agents de la SM lors d’un ratissage. Une semaine plus tard son corps a été rejeté par les vagues au niveau de la plage de Fouka-Marine. Ce jour là 4 personnes ont été arrêtées, trois cadavres ont été découverts : Hadj Ali Abdelkader Tahir Abdelkrim et Ablachi Slimane.
Achi Mohamed, kidnappé le 17 octobre 1994 à Constantine et exécuté par des policiers en civil. Autres personnes exécutées : Bezahrichi Abdelwahab, Fergani Amar
Achour Ahmed, habitant à la rue de l'Ecole à Oued Ouchaiah (Alger), a été exécuté sur le pas de sa porte début mai 1994 par des policiers qui le suspectaient d'être un "terroriste" selon le témoignage de sa famille.
Achour Mohamed Salah, 42 ans, exécuté après son arrestation près de son domicile à Constantine en mai 1994 par des hommes armés en tenue de policiers selon le témoignage de sa famille.
Achour Sofiane, né le 31 juillet 1972 à Alger, prisonnier de droit commun, en détention préventive à la prison de Serkadji, a été exécuté sommairement le 21 février 1995 dans sa cellule lors du carnage du Ramadhan.
Achour Tewfik, domicilié à Blida a été exécuté le 3 juin 1994 par des parachutistes selon le témoignage de sa famille. Autre citoyen exécuté : Berkane Mohamed.
Achouri Ahmed, 45 ans, demeurant à Boufarik (Blida), a été exécuté sommairement par la milice de Haouch Gros de Boufarik le 7 mai 1995. Ont été tués en même temps : Bensassa Belkacem, Bensous Tahar, son épouse Bensous Saïda (née Djabri), Saïdoune Abdeslam et Zouabri Mohamed
Adara Fouad, 28 ans, demeurant à Sidi Aïch, tué d'une balle dans la tête par un policier en civil, alors qu'il était attablé dans un café le 26 juin 2001. (Révoltes du printemps 2001).
Adjerid Tahar, demeurant à Ouled Moussa (Boumerdès) a été exécuté sommairement en 1993, le jour de l’Aïd El Adha devant son épouse et ses enfants selon le témoignage de sa famille.
Adjroud Zahir, 23 ans, demeurant à Hussein Dey (Alger), a été arrêté en 1995 par des hommes armés en tenue de policiers. Sa famille l’aurait localisé au commissariat de Bourouba. Après des tortures atroces, il aurait été achevé par un officier selon des témoins détenus.
Aggoun Mohamed, 25 ans, demeurant à Ain Defla a été exécuté sommairement durant une nuit de Ramadhan (mars 1994) par les forces spéciales de l’armée en même temps que trois autres membres de sa famille : Il s'agit de Selmaoui Kamal, Selmaoui Samir, Selmaoui Mohamed.
Aggoun Nassir 27 ans, demeurant à Harbil (Sétif) a été kidnappé par des hommes armés en tenue de policiers selon le témoignage de ses proches. Son cadavre sera découvert 30 jours plus tard à la sortie de la ville de Sétif.
Aghadir Ahcène, 20 ans, originaire de Tizi Bouchène, tué le 27 avril 2001 à Azazga (Tizi-Ouzou) de trois balles au thorax et à l'abdomen. (Révoltes du printemps 2001).
Agri Ali, 31 ans, marié et père de 3 enfants, tué par balles le vendredi 25 mai 2001 par les brigades anti-émeutes, près de la daïra de Tazmalt (Bejaïa). (Révoltes du printemps 2001).
Ahlouche Tewfik, né le 6 décembre 1965 à Alger, demeurant à El Madania (Alger) prisonnier politique condamné à mort par le tribunal d'exception d'Alger et détenu à la prison de Serkadji a été exécuté sommairement dans sa cellule lors du carnage du 21 février 1995.
Ahmane Mourad, 33 ans, tué le 28 avril 2001 d'une balle dans la tête à Tizi Rached par un gendarme dénommé Nabil. (Révoltes du printemps 2001).
Aïchi Tewfik, prisonnier politique détenu à la prison de Serkadji, a été exécuté sommairement le 22 février 1995 dans sa cellule lors du carnage du Ramadhan.
Aïli Merzak, 30 ans, enseignant, demeurant à Ouled Aïssa (Baghlia - Dellys) a été arrêté à son domicile le 16 avril 1996 par des hommes armés en tenue militaire selon le témoignage de sa famille. Son cadavre ainsi que celui du citoyen Rahli Mohamed, seront retrouvés, quelques jours plus tard, à l’entrée du village.
Aïn Guerrad Ali, 23 ans, employé de banque, demeurant à Chekfa (Jijel), a été kidnappé par des militaires lors d’une rafle. Son cadavre sera retrouvé à Belhadef (Mila). Seront retrouvés également les cadavres d’autres personnes, éparpillés dans le village : Lhileh Mohamed Tayeb, Bouhlal Amine, Boufenghour Tayeb, Boulefred Kamal, Bousaadoune Abderrachid, Kebrita Mohamed, Allouache Rabah, 23 ans ; Mimi Abdelkader, Boussouar Ali.
Aingradj Ali, 20 ans, demeurant à Ksar Bokhari (Médéa), a été exécuté après son enlèvement le 1er mai 1993 par des civils armés qui appartiendraient selon les témoignages de sa famille à la sécurité militaire.
Aïssani Hammou, dit Fodhil, 40 ans, demeurant à Constantine a été arrêté selon sa famille le 5 septembre 1994 par des militaires, puis exécuté le 07 septembre 1994 a Baarouia (El-Khroub).
Aïssaoui Farid, commerçant demeurant à N’Gaous (Batna), a été brûlé vif dans son magasin en 1996 par des miliciens de la localité en représailles à la montée de son frère au maquis selon le témoignage de sa famille.
Aïssat Moussa, né le 2 novembre 1954, célibataire, marchand ambulant, demeurant à Cherarba (El Harrach, Alger), a été arrêté (sous les yeux de son père) par une patrouille militaire le 17 août 1994 aux environs de 19h 30 sur un terrain vague (appartenant à la famille Zouaoui), situé près de l’école des frères Zouaoui. Il a été entraîné, selon le témoignage de son père, vers un champ agricole dit El Haddad et exécuté sommairement par les militaires armés de kalachnikovs. Selon le même témoignage, d’autres citoyens du quartier auraient subi le même sort et parmi eux, le citoyen Berbéche Ammar, enseignant et le muezzin Si Abdallah. Vingt citoyens présents sont prêts à témoigner devant une commission d’enquête.
Aïssou Farouk, âgé de 23 ans, a été éxécuté sommairement le 20 septembre 1993 à 22h au lieu dit Chateau rouge aux Eucalyptus (Alger) par une patrouille de militaires et des témoins auraient vu ces mêmes militaires le jeter dans le jardin de l'hôpital d'El-Harrach devant des malades horrifiés.
Aït Aba née Aït Ouslimane Nadia, 30 ans, enseignante à Sidi Ali Ouyahia (Aïn El Hammam), tuée le 28 avril 2001 par des gendarmes à Aïn El Hammam alors qu'elle était au domicile d'une amie, situé au 5e étage d'un immeuble. Un jeune citoyen qui participait à son évacuation sera tué par les gendarmes (Naït Amara Omar).
Aït Bellouk Mohamed Islam, né le 29 septembre 1966, demeurant à Kouba (Alger) prisonnier politique condamné à mort par le tribunal d'exception d'Alger et détenu à la prison de Serkadji, a été exécuté dans sa cellule le 21 février 1995 lors du carnage survenu dans cette prison.
Aït Djaout, 68 ans et son épouse, âgée de 60 ans ont été tués par des militaires le 2 janvier 1995 à un barrage dressé à Kouba (Alger), alors qu’ils circulaient dans leur véhicule. Leur fils a été grièvement blessé. Le chauffeur n’aurait pas aperçu le barrage dressé par les militaires.
Aït Idir Rachid, 18 ans, lycéen demeurant à Tizi-Ouzou, a été tué par des policiers le 27 juin 1998, suite aux émeutes provoquées par l’assassinat de Matoub Lounès.
Akkak Youcef, arrêté le 5 avril 1994 à Belouizdad (Alger) par des policiers. Ses parents témoignent qu’il aurait été sauvagement torturé : enfoncement de la boite crânienne et fracture du bras puis étranglement. Son cadavre sera découvert par la gendarmerie à la forêt de Bouchaoui.
Akkal Yahia, demeurant à Télagh (Sidi Bel Abbes), arrêté en octobre 1997 à son domicile par des policiers cagoulés («nindjas ») venus de la ville de Sig, en représailles à la destruction d’une usine par un groupe armé. Mort sous la torture dans les sous-sols de la daïra de Sig (ex-résidence Colonna, w. Mascara) selon le témoignage de sa famille. Enterré dans une fosse commune au cimetière de Télagh. Parmi les autres cadavres identifiés, figurent : Akkal Yahia, Djillali Ferhat, Djillali Sissani, Hadj Guendouz, Mokrane Mostepha, Ould Mohamed Bendjema, Youcef Sayah
Akkouche Abderrahmane, 19 ans, demeurant à Tadmaït (Tizi-Ouzou), tué par balles le lundi 28 mai 2001 par des gendarmes. (Révoltes du printemps 2001).
Akkouche Nourreddine, 33 ans, agriculteur, demeurant au douar Berrahmoune (Corso. Boumerdès), arrêté à son domicile le 25 avril 1996 par des hommes armés se réclamant de la police de Boudouaou. Séquestré et torturé durant 17 jours au commissariat de Boudouaou avant d’être extrait de sa cellule selon le témoignage de ses parents pour être emmené vers une destination inconnue. Son cadavre sera découvert le lendemain à Tidjelabine (Boumerdés).
Akrine Yacine, 25 ans a été exécuté le 30 mars 1994 par des hommes armés en tenue militaire à la cité militaire de Bordj El Bahri (Alger) selon le témoignage de sa famille. En Même temps que Goumiri Mustapha.
Akrour Rachid, en détention préventive à la prison de Serkadji, a été exécuté sommairement le 21 février 1995 dans sa cellule lors du carnage survenu dans cette prison.
Ali Rached Ahmed, exécuté début juin 1994 par des militaires à Chlef.
Alkama Djamel, 19 ans, tué le 28 avril 2001 à Larbaâ Nath Irathen (Tizi-Ouzou). (Révoltes du printemps 2001).
Allag Ali, né le 5 décembre 1965, marié et père de 3 enfants, enlevé en mars 1995 de son lieu de travail (Entreprise intercommunale des travaux de construction) à Tablat (Médéa) par des miliciens et transféré vers le commissariat de police où il sera séquestré et sauvagement torturé selon le témoignage de sa famille. Il sera confronté à son frère qui sera arrêté à son tour puis relâché. Il sera emmené avec six autres prisonniers vers le village de Fedj Houdine par un groupe de militaires, de policiers et de miliciens. Avant d’arriver à cette localité, ce citoyen et ses six compagnons seront descendus à terre et fusillés. Leurs cadavres seront enterrés en un lieu secret. Témoignage du père en date du 20 juin 2000.
Allal M'hamed, âgé de 32 ans a été exécuté sommairement par des hommes armés en tenue militaire, en patrouille sur la route de Bougara (Blida) le mardi 7 juin 1994 selon le témoignage de sa famille. Il était suspecté de soutenir les "terroristes".
Allali Nadir, 34 ans, employé de la société Onalait est exécuté sommairement le 24 septembre 1994 à Birkhadem (Alger) par des gendarmes à sa descente du bus. Il sera présenté dans la presse comme étant un «terroriste » abattu à la suite d’un accrochage. Ont été tués en même temps Lahlouh Younès et Mazouz Nabil
Allam Aziz et Kessar Touati ont été arrêtés le 29 novembre 1994 par une patrouille de militaires au lieu dit Aïn Kessara. Ils ont été exécutés et présentés dans la presse comme étant de “ dangereux terroristes ”.
Alliche Ahmed, dit H’mida, né 14 novembre 1967, domicilié aux Eucalyptus handicapé physique, aide-comptable à l’hôpital Belfort (El Harrach) a été convoqué par la gendarmerie de Baraki en 1992 où il s’était rendu avec son père Messaoud. Il sera séquestré à ce niveau durant plusieurs mois. Son père lui rendra visite à 5 reprises, puis sera transféré à la gendarmerie de Dar El Beida. Son cadavre sera retrouvé à la décharge publique de Oued Smar en 1993. Il apparaîtra dans la presse comme un «dangereux terroriste » abattu lors d’un accrochage. Son corps sera ramené à la morgue de l’hôpital Zemirli d’El Harrach où le Dr Sidhoum, chirurgien avait pu constater la lésion mortelle. Le malheureux présentait un orifice sternal d’entrée de la balle de 1 cm, béant et un orifice de sortie dorsal gauche. La victime avait les poignets attachés avec du fil métallique et présentait des séquelles de polio avec une sévère monoplégie du membre inférieur gauche.
Alliche Mohamed, marié et père de 4 enfants, demeurant près de Chebli (Blida), a été victime en 1994 selon le témoignage de sa famille d’une véritable embuscade près de son domicile alors qu’il revenait du travail à bord de son véhicule de type Mazda. En effet, alors qu’il s'approchait de son domicile, des hommes en tenue de policiers et portant des cagoules, ouvrirent le feu sur son véhicule qui prit feu. La victime mourra carbonisée. Ces mêmes hommes armés en tenue de policiers et cagoulés pénétreront alors au domicile de la victime et expulseront tous les occupants. Ils voleront le mobilier et de l’argent. En partant ces hommes armés emmèneront avec eux le jeune Alliche Abdelhamid qui sera séquestré au centre de Châteauneuf durant 38 jours et torturé. Selon la famille, ces hommes armés en tenue de policiers prendront avec eux un véhicule Renault de type Express d’une valeur de 950 000 dinars appartenant au père de la victime, un téléviseur, une machine à coudre, un ventilateur ainsi que des bijoux en or. Le père soulignera qu’une somme de 350 000 DA sera volée par ces mêmes personnes. Il déposera plainte devant toutes les institutions de l’Etat. Toutes resteront muettes.
Allili Mohamed, 45 ans, exécuté sommairement à Arib (Ain Defla) au mois de mars 1994 par les services de sécurité
Allouache Ahmed, 54 ans, demeurant au douar Hazama, Lakhdaria (Bouira), arrêté le 22 juillet 1994 par des militaires. Il aurait été localisé dans un premier temps au centre de torture COPAWI de Lakhdaria avec son fils Mohamed, arrêté en même temps que lui. Selon le témoignage du sous-lieutenant Habib Souaïdia (Algeria-Interface 05 avril 2001), lui et son fils auraient été arrêtés par les officiers de la DRS Belkbiche Abdelkader dit Abdelhak et Ramdane Khaled, accompagnés du lieutenant Bouziane Mounir des forces spéciales. Ils auraient été arrêtés, torturés pendant 15 jours et exécutés sur ordre verbal du colonel Chengriha, en présence des officiers Benaiche et Ben Ahmed tous deux responsables de l'unité 25 du régiment de reconnaissance à Lakhdaria.
Allouache Lounés, 27 ans, demeurant au douar Berrahmoune (Corso. Boumerdès) a été arrêté le 25 avril 1996 à son domicile par des hommes armés se réclamant de la police de Boudouaou selon le témoignage de sa famille. Il sera séquestré puis torturé durant 17 jours au commissariat de Boudouaou selon le témoignage de sa famille avant d’être extrait de sa cellule la nuit du 11 mai 1996 pour être emmené vers une destination inconnue. Son cadavre sera retrouvé le lendemain matin à Tidjelabine.
Allouache Mohamed, né le 29 Septembre 1961, marié et père de 5 enfants, employé dans une entreprise de bâtiment de Lakhdaria (Bouira), enlevé le 22 juillet 1994 à 7 h à son domicile à Hazama (Lakhdaria) ainsi que son père Ahmed par des militaires lors d'un ratissage dans le quartier. Une perquisition a été effectuée lors de l'enlèvement. Il aurait été localisé dans un premier temps au centre de torture COPAWI de Lakhdaria avec son père Ahmed. Selon le témoignage du sous-lieutenant Habib Souaïdia (Algeria-Interface 05 avril 2001), les deux auraient été arrêtés par les officiers de la DRS Belkbiche Abdelkader dit Abdelhak et Ramdane Khaled, accompagnés du lieutenant Bouziane Mounir des forces spéciales. Ils auraient été arrêtés, torturés pendant 15 jours et exécutés sur ordre verbal du colonel Chengriha, en présence des officiers Benaiche et Ben Ahmed tous deux responsables de l'unité 25 du régiment de reconnaissance à Lakhdaria. Lettres à l'ONDH, médiateur, ministres de la Justice et de la Défense.
Allouache Rabah, 23 ans, demeurant à Chekfa (Jijel), a été kidnappé par des militaires lors d’une rafle. Son cadavre sera retrouvé à Belhadef (Mila). Seront retrouvés également les cadavres d’autre personnes, éparpillés dans le village : Lhileh Mohamed Tayeb, Bouhlal Amine, Boufenghour Tayeb, Boulefred Kamal, Bousaadoune Abderrachid, Kebrita Mohamed, Aïn Guerrad Ali, Mimi Abdelkader et Boussouar Ali.
Alloumi Abdelwaheb, demeurant à Constantine a été arrêté à son domicile et tué à la Cité Daksi, Constantine le 7 septembre 1994 par des hommes armés en tenue militaire selon le témoignage de sa famille. Autres personnes arrêtées en même temps et exécutées: Abada Abdelkader, Benmoussa Azouz, Ben Madher Djelloul, Chikhi Fateh et Oulbani Salim
Alouane Hocine, 22 ans, tué le 28 avril 2001 à Mekla (Tizi-Ouzou). (Révoltes du printemps 2001).
Amar Saïd, demeurant à Berrouaghia (Médéa) a été arrêté le 13 mars 1994 lors d’un ratissage. Son cadavre sera retrouvé mutilé à la périphérie de la ville selon le témoignage de sa famille.
Amara Khatir, demeurant à Bordj Bou Arreridj, a été kidnappé avec d’autres personnes lors d’une rafle des services de sécurité le 24 novembre 1994. Son corps mutilé (certains étaient égorgés, d’autres criblés de balles) a été retrouvé à Zemourah. Autres personnes retrouvées : Azoug Nacir, Belhadj Mohamed, Benkhanouf Aïssa, Boualem Rédha, Chikouche Smaïl, Debbiche Abdelhak, Guedoudj Hacène, Harchaoui Djamal, Rahmani Lahmidi et Saadaoui Hafnaoui
Amari Abdelkader, 55 ans, enlevé de nuit en avril 1995 par des miliciens en présence de leur chef et DEC de Relizane. Retrouvé mort à la périphérie de la ville.
Ameur Smaïl, demeurant aux Eucalyptus (Alger), a été arrêté et exécuté par des militaires cagoulés le 4 novembre 1994. Autres personnes exécutées : Farhi Mohamed, Hidouci Abdenour, Ladaoui Hocine et Mokhtari Mohamed
Amghar Tahar, 29 ans, tué le 27 avril 2001 d'une balle dans la tête à Fréha (Tizi-Ouzou). (Révoltes du printemps 2001).
Amichi Djamal, 19 ans, a été exécuté sommairement par des hommes armés cagoulés en tenue de policiers le 13 mai 1994 à Climat de France (Alger) selon le témoignage de sa famille. Autre personne exécutée : Makhloufi Benyoucef.
Amini Karim, jeune citoyen de Maatkas (Tizi-Ouzou), est tué par balle par un commerçant du village le 8 octobre 2002 suite à une manifestation organisée pour protester contre les "élections" communales.
Amiréche Abdelmadjid, né le 23 novembre 1960 à Jijel, marié et père de 7 enfants, fils de Ahmed et de Chatouh Aldjia, demeurant à la cité des frères Kantouche, Constantine, cuisinier de profession. Arrêté le 25 juillet 1993 à 9 heures sur son lieu de travail par les services de sécurité. Exécuté sommairement et enterré au cimetière central de Constantine par les services de police.
Amiri Rabah, demeurant à Dellys (Boumerdés), a été arrêté le 1er avril 1994. Il sera exécuté sommairement par des militaires le 15 avril 1994 sur la route de Dellys selon le témoignage de sa famille. Son cadavre sera laissé sur le bord de la route.
Ammi Kouider, né le 19 août 1971 à Hussein-Dey (Alger), demeurant à El Harrach, prisonnier politique en détention préventive à la prison de Serkadji, a été exécuté sommairement le 21 février 1995 dans sa cellule lors du carnage survenu dans cette prison.
Amouraz Smaïl, (Aïn Taya) : 22 juin 1997. Des prisonniers politiques sont transférés de la prison de Tizi-Ouzou vers la prison de Relizane dans des fourgons cellulaires dont l'un avait ses issues d'aération fermées. De nombreux prisonniers concernés par ce transfert étaient ciblés par l'administration pénitentiaire car jugés trop "subversifs ". A l’arrivée, 27 prisonniers des 66 sont décédés, asphyxiés. Autres détenus : Abassi Abdelaziz (Thénia) - Belhouane Ahcène (Khemis El Khechna), Benadjal Fodil (Zemmouri) , Benyahia Moussa (Boudouaou), Berkani Rachid (Hraoua) , Berriah Rédha (Henaoua) , Bouraï Djemaa (Zemmouri) , Bourouis Omar (Thénia) , Chaffaï Nacereddine (Hraoua) , Chena Rédha (Boudouaou) , Dif Ahmed (Bordj Ménaïel) , Fodil Mohamed (Dellys) , Habib Smaïl (Zemmouri) , Halouane Ahmed (Thénia) , Hamza Fateh (Khemis El Khechna), Hattab Mohamed (Aïn Taya), Ibset Abdenour (Thénia), Iza Boualem (Boudouaou), Kerchouche Abdelghani (Réghaïa), Naïli Kamel (Thénia), Radaoui Mohamed (Henaoua), Rouis Fodil (Zemmouri), Rouis Nacer (Zemmouri), Rouis Omar (Thénia), Senadji Smaïl (Kharouba), Yebsat Mohamed.
Amrani Redouane, né 15 novembre 1972, a été arrêté à son domicile à Larbaâ (Blida) le 15 janvier 1994 suite à un ratissage selon le témoignage de sa famille. Son corps sera retrouvé le soir criblé de balles. Arrêté et exécuté en même temps que : Guenane Azzeddine, Kadem Mohamed, Médjadni Farouk, Medjadni Mohamed, Kerkar Allal, Azzouz Mohamed, Belaroussi Tayeb, Djaâdani Halim et Sellami Mahfoud
Amrouche Mohamed, 27 ans, demeurant à Meftah (Blida), arrêté par la gendarmerie selon le témoignage de sa famille, mort sous la torture. Section du sexe et éventration.
Annab Ahmed, né le 21 septembre 1953, originaire de Sidi Naâmane (Constantine), marié et père de 7 enfants, agriculteur, arrêté le 26 août 1994 par la SM puis exécuté sommairement selon le témoignage de sa famille. D’autres personnes avaient été arrêtées en même temps que lui, quelques unes seront libérées. Son cadavre sera jeté à la cité des frères Abbas à Constantine. Dès que la famille a appris sa mort, le frère s’est rendu à la morgue. On lui a exigé une somme exorbitante qu’il ne pouvait payer. Il a renoncé à récupérer le cadavre qui a été enterré le 12 septembre 1994 au cimetière central de Constantine par la police sous la désignation de X - Algérien. Acte de décès n° 3848 du 17 septembre 1994 délivré par la commune de Constantine.
Annab El Hachemi, 46 ans, demeurant à Sidi Naâmane (Constantine), arrêté le 26 août 1994, exécuté sommairement le 17 septembre 1994 selon le témoignage de sa famille. Enterré le 12 septembre 1994 au cimetière central de Constantine par la police.
Annani Ahmed, demeurant à Oued Rhiou (Relizane) a été arrêté puis exécuté sommairement par des hommes armés en tenue militaire en mai 1994 selon le témoignage de sa famille. Exécutés au même moment les citoyens : Bouziane Ouadah, Ghali Salah, Larak Abdelkader.
Aouam Mahmoudi, 22 ans. Lors d'une manifestation pacifique, organisée à la suite de l'arrestation d'un imam d'une mosquée de la ville de Batna, les forces de sécurité se déchaînèrent avec une rare violence contre les manifestants: encerclement de la ville par les soldats, utilisation d'armes de guerre (fusils d'assaut Kalachnikov, fusils mitrailleurs FMPK, balles traçantes et explosives). Des dizaines de citoyens furent exécutés, alors que des centaines d'autres furent arrêtées et torturées. Voici la liste des personnes tuées entre le 4 et le 15 février 1992, lors de ces événements tragiques : Omar Rebbouh, enseignant à l'Université de Batna et maire de la ville, Derghal Yamina, 60 ans Khellaf Abdennabi, 27 ans, Louchene Abdelmadjid, 18 ans, Chekabi Fawzi, 24 ans, Abdelmadjid Mohamed, 30 ans, Ibrahim Lotfi, 60 ans, Merzekane Lakhdar, 18 ans, Meddour Ammar, 22 ans, Yakhlaf Ibrahim, 18 ans, Achach Said, 15 ans, Deram Salim, 17 ans, Hamlaoui Lazhar, 11 ans, Benzeroual Samir, 20 ans, Benkezza Tarek, 14 ans, Bourenane Salim, 22 ans.
Aouinet Abdelkader, demeurant à Hassi Felifah. Une dizaine d’élèves du centre de formation professionnelle d’El-Oued s’étaient rendus au complexe d’El Hadjar pour y faire un stage. S'étant présentés sur les lieux avec leurs documents d'affectations, il leur a été signifié par la direction générale du complexe qu'ils ne pouvaient entreprendre ce stage sans la présence de leur enseignant-encadreur. Un rendez-vous fut pris à leur retour à El Oued avec leur enseignant pour retourner à El Hadjar le 13 mars 1994. Le Samedi 12 mars ils furent kidnappés par les services de sécurité à leurs domiciles (El Oued), et leur enseignant, ingénieur, fut convoqué par les mêmes services. Quelques jours plus tard, les services de sécurité vinrent informer les parents que leurs enfants avaient été "libérés" et que des "terroristes" les avaient assassinés à leur libération. Un mois plus tard la presse du Jeudi 14 avril 1994 signale le "démantèlement d'un important réseau de terroristes à Guemmar, Tebessa et Annaba s'apprêtant à détruire le complexe sidérurgique d'El Hadjar » et annonce que des "terroristes" avaient été abattus après un accrochage à Oued Anab (Annaba). Ces "terroristes" n'étaient autres que les 10 élèves-stagiaires et leur professeur. Ces élèves du centre de formation professionnelle d'El Oued et leur professeur, ingénieur en électronique, ont été exécutés sommairement et présentés à l'opinion publique comme étant des "terroristes". Il s’agit de : Dahab Omar, né en 1963, ingénieur, demeurant à El Oued où il enseigne à l'école de formation professionnelle, arrêté et torturé puis exécuté, Daouiche Abdelbassat, né en 1972, demeurant à El Oued, Mahadda Salah, demeurant à Sahne, Rahal Abderrazak, demeurant à El Oued, Djerad Abdelkader, demeurant à Zegm, Arhouma Saad, demeurant à Zegm, Maatallah Abdelbaki, demeurant à Debila, Nazli Abdelkamel, demeurant à Koufine, Saci Tahar, demeurant à Guemmar, Khouider Messaoud, demeurant à Bayadh. Les cadavres seront remis aux parents le 16 avril à Annaba.
Aoumer Bouziane, 30 ans, exécuté sommairement au mois de mars 1994 à El Abadia (Ain Defla) en même temps que Kerrouk Mustapha, et Ghoualem Ahmed.
Aoun Youcef, âgé de 30 ans, handicapé, demeurant à Relizane a été kidnappé au cours d’un ratissage puis exécuté. D’autres personnes ont connu le même sort : Belarbi Yahia, Fekkir Miloud, Haïk Djelloul, Henni Setihi, Soudek Abdallah.
Arab Hocine, âgé de 18 ans, handicapé physique, demeurant à Sidi Moussa (Alger), est un marchand de tabac possédant une petite table de vente dans les ruelles de sa localité. Selon le témoignage de son père, il aurait été arrêté en 1986 (nous disons bien 1986) par une patrouille de gendarmerie pour vente illégale de cigarettes dans la rue. Il a été gardé à vue à la brigade puis présenté au procureur de la République, qui au vu des faits, l’a immédiatement relâché. A sa sortie du tribunal, l’un des gendarmes accosta le jeune handicapé et se mis à l’insulter en lui disant à haute voix devant témoins : « Si le procureur t’a lâché, moi je ne te lâcherais pas ». Le jeune effrayé par les menaces et les gestes du gendarme se mis à crier devant le tribunal, au point où le procureur sortit de son bureau. Le jeune lui expliquera alors les faits. Le procureur scandalisé et outré par le comportement de ce gendarme lui promis de le sanctionner, ce qui fut fait dans les jours qui suivirent. Le gendarme sera muté dans une autre brigade. Cela n’empêcha pas le gendarme de menacer une nouvelle fois le jeune handicapé en lui promettant de lui faire «payer cher » sa dénonciation au procureur. Neuf ans plus tard, soit en 1995, ce jeune handicapé fut l’objet de menaces d’un groupe armé non identifié de Sidi Moussa. Son père préféra l’emmener en Kabylie (aux Ouadhias) pour éviter tout problème. Dans ce village kabyle, les miliciens remarquèrent la présence de cet «étranger ». Il sera arrêté par ces derniers et emmené à la brigade de gendarmerie des Ouadhias où il sera torturé selon le témoignage de son père. En téléphonant à leurs collègues de la brigade de gendarmerie de Sidi Moussa pour obtenir de plus amples renseignements sur l’activité de ce jeune handicapé, ils tombèrent sur le gendarme qui l’avait menacé de «payer cher » …en 1986 qui réclama son transfert sur la brigade de Sidi Moussa, ce qui fut fait. Quelques jours plus tard, son père apprendra la mort de son fils et son enterrement par les gendarmes qui refusèrent de préciser au père les circonstances et le lieu de l’enterrement. Après des recherches, il sera renseigné à la morgue de Blida par le médecin-légiste que son fils avait été tué de 3 balles (certificat de décès) et qu’il avait été enterré au cimetière des Chouhada de Blida sous le numéro 1021. En l’an 2000, le père recevra une convocation de la gendarmerie pour l’informer que son fils était considéré comme « disparu » alors qu’il était en possession du certificat de décès délivré par l’hôpital de Blida et d’une copie d’autorisation d’inhumer délivrée par l’état-civil de la mairie de Blida.
Arab Noureddine (ou Nacereddine), 25 ans, tué le 26 avril 2001 à El Kseur (Bejaia) lors des révoltes du printemps 2001
Arezoug Slimane, 28 ans, demeurant à Akbou, tué par balles le lundi 18 juin à hauteur de l'hôtel Le Palace lors des révoltes du printemps 2001.
Arhouma Saad, demeurant à Zegm. Une dizaine d’élèves du centre de formation professionnelle d’El-Oued s’étaient rendus au complexe d’El Hadjar pour y faire un stage. S'étant présentés sur les lieux avec leurs documents d'affectations, il leur a été signifié par la direction générale du complexe qu'ils ne pouvaient entreprendre ce stage sans la présence de leur enseignant-encadreur. Un rendez-vous fut pris à leur retour à El Oued avec leur enseignant pour retourner à El Hadjar le 13 mars 1994. Le Samedi 12 mars ils furent kidnappés par les services de sécurité à leurs domiciles (El Oued), et leur enseignant, ingénieur, fut convoqué par les mêmes services. Les services de sécurité vinrent informer les parents que leurs enfants avaient été "libérés" et que des "terroristes" les avaient assassinés à leur libération. Un mois plus tard la presse du Jeudi 14 avril 1994 signalait le "démantèlement d'un important réseau de terroristes à Guemmar, Tebessa et Annaba s'apprêtant à détruire le complexe sidérurgique d'El Hadjar » et annonçait que des "terroristes" avaient été abattus après un accrochage à Oued Anab (Annaba). Ces "terroristes" n'étaient autres que les 10 élèves-stagiaires et leur professeur. Ces élèves du centre de formation professionnelle d'El Oued et leur professeur, ingénieur en électronique, ont été exécutés sommairement et présentés à l'opinion publique comme étant des "terroristes". Il s’agit de : Dahab Omar, né en 1963, ingénieur, demeurant à El Oued où il enseigne à l'école de formation professionnelle, arrêté et torturé puis exécuté, Daouiche Abdelbassat, né en 1972, demeurant à El Oued, Mahadda Salah, demeurant à Sahne, Aouinet Abdelkader, demeurant à Hassi Felifah, Djerad Abdelkader, demeurant à Zegm, Rahal Abderrazak, demeurant à El Oued, Maatallah Abdelbaki, demeurant à Debila, Nazli Abdelkamel, demeurant à Koufine, Saci Tahar, demeurant à Guemmar, Khouider Messaoud, demeurant à Bayadh. Les cadavres seront remis aux parents le 16 avril à Annaba.
Aribi Abdelkader, 81 ans, demeurant à la cité Rabia de Bejaïa, mort dans la nuit du 25 mai 2001 à son domicile, suite à une asphyxie par gaz lacrymogènes. (révoltes de printemps 2001)
Aribi Yamina, 71 ans, épouse d'Aribi Abdelkader, demeurant à la cité Rabia de Bejaïa, morte dans la nuit du 25 mai 2001 à son domicile, suite à une asphyxie par gaz lacrymogènes. (révoltes de printemps 2001)
Arkab Mohamed et Boukeddou Rabah, demeurant à Lakhdaria (Bouira), ont été exécutés après leur arrestation par des militaires cagoulés le 23 novembre 1994.
Arkam Salem, 17 ans, lycéen, originaire du village Issaradjène, tué par des gendarmes à Boudjima (Tizi Ouzou) le samedi 28 avril 2001. (révoltes de printemps 2001)
Arouche Aïssa, prisonnier politique condamné à perpétuité par le tribunal d'exception d'Alger et détenu à la prison de Serkadji a été exécuté sommairement dans sa cellule lors du carnage du 21 février 1995.
Arous Mustapha, né le 12 mai 1975, célibataire, mécanicien stagiaire, demeurant à Khemis El Khechna (Boumerdès), n’ayant aucune activité politique selon sa famille, arrêté le 30 novembre 1994 à 16h 30 à son domicile par des militaires venus à bord de camions. Au même moment trois autres voisins étaient également arrêtés. Il aurait été localisé par sa famille dans un premier temps à la caserne militaire de Meftah (Blida). Plaintes déposées auprès du procureur de la République du tribunal d’Alger les 13 juillet 1995 et 26 mars 1997 (dossier n° 161/97). Lettre adressée à l’ONDH (04 février 1995). En réponse à cette lettre, l’ONDH informera la famille (n° 609 du 30 décembre 1998) que leur fils aurait «été découvert mort avec trois autres personnes le 25 janvier 1995 au lieudit Benadendjal, près de Boudouaou ». La famille n’a jamais vu le cadavre de leur fils ni le lieu d’enterrement.
Arriba Lyès: âgé de 28 ans, avait été assassiné le 29 décembre 1995 par un milicien du nom de Diboun Youcef, à Meftah (Blida).Photo
Arriba Zoubir: âgé de 27 ans, habite à Alger et aveugle depuis l’âge de 02 ans suite à une méningite sévère. Le 11 janvier 1996, il a été arrêté à son domicile à 1h 30 du matin par des policiers du commissariat de Cavaignac (Alger) qui étaient venus à bord de deux véhicules. Certains d’entre eux étaient cagoulés. Nous avons appris neuf jours plus tard, soit le 20 janvier 1996 que notre frère handicapé était mort la veille. Des rumeurs avaient fait état de son exécution sommaire près du cinéma l’ABC, plus précisément à la rue Ampère. Mais aucune autorité officielle ne nous informera de sa mort. Photo
Arrouag Farouk, demeurant à Khemis El Khechna (Boumerdés), prisonnier politique en détention préventive à la prison de Serkadji, a été exécuté sommairement le 21 février 1995 dans sa cellule lors du carnage survenu dans cette prison.
Arrouche El Hadj, demeurant Taourirt (Chlef), professeur au collège. Des hommes armés en tenue de gendarmes font irruption dans la mosquée du village après la grande prière du vendredi et kidnappent les citoyens restés dans le lieu de culte. Quelques jours plus tard, trois cadavres mutilés sont retrouvés : Ouachek Aïssa, (directeur d’école), Kharroubi Abed, professeur de collège.
Asbaï Yahia, 19 ans, tué par balles le 26 avril 2001 à El Kseur (Béjaïa). (Révoltes du printemps 2001).
Assal Nabil, 21 ans, demeurant à Meftah (Blida) a été arrêté par des membres de la milice de Meftah le 9 mai 1994 selon le témoignage de sa famille. Dans le journal El Massa du 12 mai 1994 il sera présenté comme étant « un terroriste en fuite » (photo)
Athmane Mohamed, 25 ans, a été assassiné par des policiers en civil le vendredi 13 mai 1994 au quartier dit "La Faïence" d'El Harrach. Il sera présenté comme étant un "terroriste abattu au cours d'une opération de recherches".
Athmania Djamal, domicilié à Jijel est exécuté par des hommes armés en tenue militaire le 29 avril 1994 selon le témoignage de ses proches.
Attatfa Abdelhafidh, (22 ans) demeurant dans la région de Ténès a été victime d’une immense rafle organisée dans la nuit du 28 au 29 avril 1994 par les forces spéciales en présence du général Mohamed Lamari. Près de 200 citoyens ont été arrêtés. Le lendemain 65 personnes ont été enlevées après la prière du vendredi. Les villages les plus touchés sont ceux de Taougrit, Ouled Boudous et Sidi Moussa. Le 4 mai, plus de 173 cadavres ont été retrouvés, jonchant les routes de ces villages, défigurés, marqués par la torture. Parmi les cadravres se trouvaient ceux de : Beghdali Abdelhadi, Benhemama Bouaissi, Bensari, Bessailet Omar, Boumeziane Mohamed, Bouzar M’hamed, Bourahla Mérouane, Chaouch Larbi, Deramchi Mustapha, Kallaziz Ahmed, Kherméchene Hadj et Zidane Hadj
Ayad Ramdane, grièvement blessé par une grenade lacrymogène le 18 juin 2001 à Aïn Legradj (Béni-Ouartilane - Sétif), succombe à ses blessures le 22 juin à l'hôpital de Sétif. (révolte du printemps 2001)
Ayad Zahir, 26 ans, demeurant au quartier Boubsila (Alger) a été arrêté par des hommes armés en tenue de policiers en 1995 selon sa famille. Il sera localisé par ses parents au commissariat de Bourouba. Retrouvé mort.
Ayat Sidali, né le 19 décembre 1974, arrêté le 3 avril 1996 par les gendarmes de Menacer (Tipaza). Son père, selon son témoignage, apprendra de la bouche du procureur de la république de Tipaza que son fils était mort une semaine après son arrestation.
Ayou Chérif, 36 ans, originaire de Aïn M’lila, demeurant à Constantine, enlevé le 13 mars 1995 par les services de sécurité. Exécuté sommairement le 14 mars 1995 selon le témoignage de ses proches parents. Enterré le 22 mars 1995 au cimetière central de Constantine par des employés de l’hôpital accompagnés de gendarmes.
Azaz Tewfik, 23 ans, est tué le 13 février 1994 au quartier de Diar El Djemaa (Alger) par des policiers cagoulés (nindjas) venus à bord d'une voiture banalisée alors qu’il se trouvait dans une voiture entrain de discuter avec des amis après la rupture du jeun, selon le témoignage de sa famille. Son nom apparaîtra dans la presse comme étant un «terroriste» tué au cours d’un accrochage. Ses amis qui se trouvaient avec lui dans la voiture et exécutés sont : Tayeb Yacine Lakhal, Boularès Farid et Abane Ahmed
Azizane Allal, né le 7 novembre 1958, père de six enfants, agent administratif. Dans la nuit du 10 au 11 mai 1996, quatre policiers armés et cagoulés se présentèrent au domicile de la famille Azizane, à Baraki (Alger). Le cinquième à visage découvert attendait dans la voiture. Il sera reconnu par les survivantes du drame. Munis de pistolets de poing avec silencieux, ils firent irruption au domicile de cette famille. Ils alignèrent tous les hommes présents et ouvrirent le feu. Seul l'un d'eux, a pu y échapper et se sauver à travers les champs. Autres membres de la famille tués : Azizane Hocine, né le 8 octobre 1912 et père de 11 enfants, Azizane Saïd, né le 5 avril 1960, père d'un enfant, commerçant, Azizane Moussa, né le 2 juillet 1961, célibataire, commerçant, Azizane Samir, né le 5 mai 1973, célibataire et sans emploi.
Azizane Hocine, né le 8 octobre 1912 et père de 11 enfants : Dans la nuit du 10 au 11 mai 1996, quatre policiers armés et cagoulés se présentèrent au domicile de la famille Azizane à Baraki (Alger). Le cinquième à visage découvert attendait dans la voiture. Il sera reconnu par les survivantes du drame. Munis de pistolets de poing avec silencieux, ils firent irruption au domicile de cette famille. Ils alignèrent tous les hommes présents et ouvrirent le feu. Seul l'un d'eux, a pu y échapper et se sauver à travers les champs. Autres membres de la famille tués : Azizane Allal, né le 7 novembre 1958, père de six enfants, agent administratif, Azizane Saïd, né le 5 avril 1960, père d'un enfant, commerçant, Azizane Moussa, né le 2 juillet 1961, célibataire, commerçant, Azizane Samir, né le 5 mai 1973, célibataire et sans emploi.
Azizane Moussa, né le 2 juillet 1961, célibataire, commerçant : Dans la nuit du 10 au 11 mai 1996, quatre policiers armés et cagoulés se présentèrent au domicile de la famille Azizane à Baraki (Alger). Le cinquième à visage découvert attendait dans la voiture. Il sera reconnu par les survivantes du drame. Munis de pistolets de poing avec silencieux, ils firent irruption au domicile de cette famille. Ils alignèrent tous les hommes présents et ouvrirent le feu. Seul l'un d'eux, a pu y échapper et se sauver à travers les champs. Autres membres de la famille tués : Azizane Allal, né le 7 novembre 1958, père de six enfants, agent administratif, Azizane Saïd, né le 5 avril 1960, père d'un enfant, commerçant, Azizane Hocine, né le 8 octobre 1912 et père de 11 enfants, Azizane Samir, né le 5 mai 1973, célibataire et sans emploi.
Azizane Saïd, né le 5 avril 1960, père d'un enfant, commerçant : Dans la nuit du 10 au 11 mai 1996, quatre policiers armés et cagoulés se présentèrent au domicile de la famille Azizane à Baraki (Alger). Le cinquième à visage découvert attendait dans la voiture. Il sera reconnu par les survivantes du drame. Munis de pistolets de poing avec silencieux, ils firent irruption au domicile de cette famille. Ils alignèrent tous les hommes présents et ouvrirent le feu. Seul l'un d'eux, a pu y échapper et se sauver à travers les champs. Autres membres de la famille tués : Azizane Allal, né le 7 novembre 1958, père de six enfants, agent administratif, Azizane Hocine, né le 8 octobre 1912 et père de 11 enfants, Azizane Moussa, né le 2 juillet 1961, célibataire, commerçant, Azizane Samir, né le 5 mai 1973, célibataire et sans emploi.
Azizane Samir, né le 5 mai 1973, célibataire et sans emploi : Dans la nuit du 10 au 11 mai 1996, quatre policiers armés et cagoulés se présentèrent au domicile de la famille Azizane à Baraki (Alger). Le cinquième à visage découvert attendait dans la voiture. Il sera reconnu par les survivantes du drame. Munis de pistolets de poing avec silencieux, ils firent irruption au domicile de cette famille. Ils alignèrent tous les hommes présents et ouvrirent le feu. Seul l'un d'eux, a pu y échapper et se sauver à travers les champs. Autres membres de la famille tués : Azizane Allal, né le 7 novembre 1958, père de six enfants, agent administratif, Azizane Saïd, né le 5 avril 1960, père d'un enfant, commerçant, Azizane Moussa, né le 2 juillet 1961, célibataire, commerçant, Azizane Hocine, né le 8 octobre 1912 et père de 11 enfants.
Azizi Abdelkrim, né le 25 mars 1941 à Médéa, ancien maquisard de la guerre de libération nationale, enseignant, demeurant à El Harrach (Alger) a été arrêté à 1 heure du matin à son domicile ainsi que son fils Abdessamad âgé de 18 ans par des policiers cagoulés le 22 septembre 1993. Il a été torturé dans sa salle de bain devant son épouse et ses trois filles. Aurait été transféré, selon sa famille au commissariat de Bourouba. ainsi que son fils. Un témoignage adressé par un officier de police nommé Rebaï Mohamed au président de la république (avril 2000) signale que le citoyen Azizi Abdelkrim et son fils Abdessamad avaient été exécutés sommairement par le commissaire Ould Ammi Boualem de Bourouba. Témoignage et appel à la conscience internationale d’une jeune algérienne (Famille Azizi. d’El Harrach) : Je vais vous raconter l’histoire du drame d’une famille parmi tant de drames que vit l’Algérie. Notre drame commença en 1992. Nous avons eu, comme la majorité des enfants de ce peuple, à subir les exactions des forces dites de sécurité. Le premier drame dans ma famille eut lieu le 14 novembre 1992 à 8 heures. Nous avons été surpris par l’irruption des forces dites de sécurité qui ont encerclé notre domicile puis ont entrepris une fouille minutieuse de toute la maison durant une heure. Mon père fut menacé d’indiquer où se trouvait mon frère, sinon il serait arrêté. Ils se sont alors dirigés vers le lycée où enseignait mon frère et l’arrêtèrent. Il fut transféré au centre de torture de Châteauneuf où il fut séquestré durant un mois, période durant laquelle il fut affreusement torturé. Après un mois de séquestration et de tortures, il fut transféré à la prison d’El Harrach où il fut mis en isolement durant 15 jours avant d’être transféré vers la prison de Serkadji. Après 9 mois de détention préventive dans cette dernière prison, il fut condamné par le tribunal d’Alger à 10 ans de prison. Il fut alors transféré au bagne de Berrouaghia où il demeure à ce jour, à la merci des exactions des gardiens. Le mercredi 22 septembre 1993, furent arrêtés mon père avec mon autre frère à 1 heure du matin. Nous dormions quand subitement la porte d’entrée de notre domicile fut fracassée par les forces dites de sécurité qui envahirent la maison alors que nous étions dans nos lits. Ces policiers étaient dirigés par un certain Boualem Ould Ammi, du commissariat de Bourouba et un policier surnommé Boumenguoucha, il portait une croix comme boucle d’oreille. Au moment de l’invasion, mon père dormait dans sa chambre. Il fut réveillé brutalement par les policiers qui firent irruption dans sa chambre. Il fut brutalisé et jeté à terre. En quelques minutes, la maison se transforma en ruines. Mon frère, mes sœurs et ma mère furent isolés dans une chambre et mon père dans une autre. Ils prirent mon jeune frère qui n’avait pas encore atteint 18 ans. Ma mère tenta d’intervenir pour dire que c’était un mineur et qu’ils ne devaient pas le prendre. Il lui fut répondu que c’était seulement pour quelque temps, le temps d’une enquête sur certains papiers. Nous le reverrons plus jamais. Ils ont refermé la porte de la chambre sur nous. Avant cela, j’avais vu des policiers bander les yeux de mon père et le conduire à la salle de bains. Ils prirent des chiffons et des ustensiles dans la cuisine pour les utiliser comme moyen de torture contre mon père. Les policiers prenaient tout ce qui était à leur portée sans gène. Ils mangeaient tout ce qu’ils trouvaient dans la cuisine. L’un d’eux nous dit : « Vous vivez dans tout ce luxe alors que nous, nous ne possédions rien ! » Ils ne respectèrent même pas l’âge de mon père qui approchait la soixantaine. Ma mère fut insultée, sans aucun respect pour son âge. Mon père et ma mère avaient perdus leurs pères durant la guerre de libération en martyrs. Puis un policier vint dans notre chambre. Il prit ma grande sœur pour un interrogatoire. Elle fut interrogée sur nous, mes frères, l’activité de mon père. Ils criaient et se moquaient d’elles. La maison fut envahie de fumée des cigarettes des policiers qui transformèrent la maison en fumoir. Les policiers se mirent alors à torturer mon père dans la salle de bains. Ils lui pratiquèrent la technique du chiffon puis lui versèrent de la colle forte (Araldite) sur sa barbe et tentèrent de l’arracher. Nous entendions mon père crier de toutes ses forces. Ma grande sœur ouvrit la porte de la chambre où nous étions isolés et se mis à supplier les policiers d’arrêter le supplice du père mais dans résultats. Elle fut violemment tirée par les cheveux et poussée dans la chambre puis jetée à terre. Aux environs de 4 heures du matin, les policiers nous avertirent de ne pas ouvrir la porte de la chambre et qu’en cas de refus, ils allaient brûler la maison. Ils descendirent alors au magasin de mon père, au rez-de-chaussée et raflèrent tout ce qui était à leur portée. Ils prirent les bijoux, l’argent, les produits alimentaires. Même nos papiers personnels furent volés. Nous sommes restés du jour au lendemain sans pièces ni documents d’identité. Puis ils partirent avec mon père et mon frère mineur. Mon père est sorti en pyjama. Nous étions terrorisées même après leur départ. Nous nous sommes rendues dans la salle de bains. Les murs et le carrelage étaient tâchés du sang de notre père. La porte de l’extérieure était défoncée et fracturée. C’était un spectacle de désolation. Ma mère est allée le lendemain au commissariat de la Cité La montagne (Bourouba). Elle a retrouvé les mêmes policiers qui avaient envahi durant la nuit la maison. Ils nièrent toute implication dans ce qui s’est passé la nuit chez nous la menaçant : « Si tu reviens ici, tu verras ce qui t’attendra. Nous ne sommes pas fous d’arrêter un vieux et un enfant ! ». Extraordinaire ! ! Ils niaient les méfaits qui nous ont fait subir durant des heures alors que ma mère les avait formellement reconnus. Le lendemain très tôt, elle revint au commissariat en insistant pour voir notre père et notre frère. Un des policiers lui dit de revenir à 10 heures. En retournant à 10 heures, comme promis, elle trouva un autre policier qui lui dit ironiquement : « Celui qui t’a dit de revenir à 10 heures est mort » ( ? ? ? ! ! !). Nous avions adressé des lettres à toutes les autorités de ce pays, mais c’était un silence désolant qui nous répondait. Nous avons adressé même une plainte au président de la République. Aucune réponse. Nos malheurs ne s’arrêtèrent pas là. Notre domicile était sujet régulièrement depuis à des perquisitions à tout moment, de jour comme de nuit, dans l’arbitraire le plus total. Personne ne pouvait et ne devait broncher. A chaque « visite » impromptue, les policiers raflaient tout ce qui les intéressait comme bijoux, argents, objets de valeur, aliments. Même nos invités qu’ils trouvaient à la maison étaient soumis à des coups et des injures. Nous étions terrorisées par ces actes barbares impunis. Nous étions contraints de prendre ce qui nous restait comme effets et partir vers des cieux que nous croyions plus cléments. Le 6 mai 1994, alors que nous nous dirigions en famille vers la prison de Berrouaghia pour rendre visite à notre frère, nous fumes surpris d’être arrêtés à un barrage à Baba Ali, à la sortie d’Alger. On nous ordonna de descendre de la voiture. Ma mère, mon jeune frère, mon mari et moi fumes jetés dans un fourgon banalisé de type J5, après nous avoir bandé les yeux. Seul mon très jeune frère âgé à peine de 12 ans échappa à ce kidnapping après maintes supplications de ma mère. On nous conduisit vers une destination inconnue, les yeux bandés et allongés dans le fourgon. A notre arrivée sur le lieu inconnu, je fus isolée avec ma mère et mon frère dans une pièce et ils emmenèrent mon mari. Au bout de quelques temps j’entendis les cris de mon mari qui était torturé. Au bout d’une heure, je fus transféré avec ma mère et mon jeune frère dans un bureau où nous fumes interrogés sur notre filiation. Nous étions entourés par de nombreuses personnes. Un seule question revenait : « Où est le mari de ta sœur ». Peu de temps après, les individus qui nous ont arrêtés se sont dirigés vers la région de Boumerdès, à Ouled Moussa plus précisément, au domicile de ma sœur. Ils l’arrêtèrent ainsi que son mari et une autre sœur après avoir fouillé la maison et pris de nombreux objets. Mes deux sœurs n’eurent même pas le temps de s’habiller convenablement. Elles mirent un simple Khimar sur leurs chemises de nuit. Elles furent dirigées vers le centre de torture de Châteauneuf. Nous avons été séquestrés durant 26 jours avant d’être libérés. Nous étions sans papiers d’identité ni domicile. Notre domicile a été fermé par la police. Nous ne pouvions rien faire qu’ errer. Nous avions adressé de nouvelles lettres au président de la république, au tribunal, au ministre de la justice, mais en vain.
Azizi Abdessamad, né le 20 août 1976 à El Harrach, demeurant au 26, Cité Korifa Rachid, El Harrach, a été arrêté le 22 septembre 1993 en même temps que son père Abdelkrim par des policiers cagoulés à son domicile. Aurait été transféré au commissariat de Bourouba. Sa famille est sans nouvelles de lui depuis son enlèvement. Aurait été exécuté avec son père par le commissaire Ould Ammi Boualem selon le témoignage d’un officier de police (Rebaï Mohamed) adressé au président de la république (avril 2000).
Azizi Ali, 18 ans, demeurant à Cherarba (El Harrach). Des militaires ont encerclé le quartier de Cherarba dans la nuit du jeudi 2 au vendredi 3 juin 1994 durant le couvre-feu et ont commencé à perquisitionner les domiciles et à faire sortir des citoyens, plus particulièrement des jeunes, qu'ils emmenèrent avec eux. D'après les recoupements faits auprès des familles, il y avait près de cinquante jeunes. Quelques minutes après le départ des militaires, des rafales d'armes déchiraient le silence du quartier. Du fait du couvre-feu, personne n'osa sortir. Le lendemain, soit le vendredi 3 juin 1994, quarante et un (41) corps gisaient tout le long des rues de Cherarba, ils avaient été exécutés sommairement par les militaires, en représailles à une embuscade tendue la veille par un groupe armé. Neuf corps ont été identifiés à la morgue de Bologhine, les autres ont été enregistrés sous forme de X algériens. Bouchabou Hamou, Larachi Hacène, Hamioud Abdelghani, Azizi Ali, Benane Miloud, Djebbar Mustapha, Guahane Abdeslam, Karoune Farid, Chenal Merouane
Azizou Kouider, 31 ans demeurant à Ksar El Boukhari (Médéa) a été exécuté après son enlèvement par des hommes armés de la SM le 23 mars 1993 selon le témoignage de sa famille.
Azouani Saïd, 24 ans, originaire du village d'Aït Azouane, tué le 28 avril 2001 à Bouzeguène (Tizi Ouzou). (Révoltes de printemps 2001)
Azoug Nacir, demeurant à Bordj Bou Arreridj, a été kidnappé avec d’autres personnes lors d’une rafle réalisée par les services de sécurité le 24 novembre 1994. Son corps mutilé (certains étaient égorgés, d’autres criblés de balles) a été retrouvé à Zemourah. Autres personnes exécutées : Amara Khatir, Belhadj Mohamed, Benkhanouf Aïssa, Boualem Rédha, Chikouche Smaïl, Debbiche Abdelhak, Guedoudj Hacène, Harchaoui Djamal, Rahmani Lahmidi et Saadaoui Hafnaoui
Azoug Salah, 26 ans, a été enlevé de son domicile à El Madania (Alger) le 24 avril 1994 selon le témoignage de ses parents Une semaine plus tard son cadavre mutilé est retrouvé dans la rue avec les deux mains amputées.
Azraoui Fateh, demeurant à Lakhdaria (Bouira) a été arrêté à son domicile le 22 mai 1994 suite à un ratissage selon le témoignage de sa famille. Son cadavre sera retrouvé le lendemain sur la voie ferrée.
Azzaz Zakaria, né en 1965, épicier, a été arrêté par des hommes armés en tenue de policiers le 14 octobre 1995 à son domicile, à Dellys (Boumerdés) en présence de ses parents. Il sera localisé par sa famille au commissariat de Dellys où il aurait été affreusement torturé ainsi que les citoyens Touakni Mustapha, Reguig Mustapha et Ladada Fateh, domiciliés à Dellys également. Il sera exécuté sommairement le soir même de son arrestation. Il est à noter que le domicile de ce citoyen a été cambriolé par les mêmes hommes armés en tenue de policiers.
Azzeddine Abdelwahab, et Soufi Abdelhamid ont été arrêtés le 9 novembre 1994 par des militaires à Merouana (Batna). Leurs corps ont été retrouvés criblés de balles.
Azzoun Khaled, 28 ans, commerçant, demeurant à Baghlia, près de Dellys (Boumerdés) a été arrêté à son domicile en février 1996 par des hommes armés en tenue militaire. Aurait séjourné selon sa famille à la caserne de Ouled Aïssa et serait mort sous la torture.
Azzouz Mohamed, 26 ans a été arrêté à son domicile à Larbaâ (Blida) le 15 janvier 1994 suite à un ratissage selon le témoignage de sa famille. Son cadavre sera retrouvé le soir dans la rue., Arrêté et exécuté en même temps que : Guenane Azzeddine, Amrani Redouane, Médjadni Farouk, Medjadni Mohamed, Kerkar Allal, Kadem Mohamed, Belaroussi Tayeb, Djaâdani Halim et Sellami Mahfoud
Azzouz Redouane, 30 ans, fonctionnaire a été arrêté le 3 novembre 1994 lors d’une rafle de la sécurité militaire suite à l’attentat perpétré au cimetière de Sidi Ali (Mostaghanem). Son cadavre brûlé sera retrouvé près de la décharge publique selon le témoignage de sa famille avec d'autres personnes également exécutées : Benmeliani Mustapha, Bouabsa Mohamed, Chenafa Djillali, Chenafa Mohamed, Seghier Nourreddine et Ziane Rachid.
Décembre 1997-janvier 1998 : les terrifiants massacres de Relizane
Algeria-Watch, 4 janvier 2016
Le 30 décembre 1997, au moment de la rupture du jeûne de ce premier jour du Ramadan, des dizaines d’hommes font irruption dans quatre hameaux de la commune d’Ammi Moussa dans la wilaya de Relizane. Ils passent d’une maison à l’autre et avec une brutalité sans mesure égorgent au coûteau et massacrent à la hache pendant des heures des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants. Même les moutons, chèvres, ânes et chiens ne sont pas épargnés. Officiellement, il est question de 78 morts. Les secours et les survivants comptabilisent quant à eux plus de 400 victimes : 176 à Ouled Kherarba, 113 à Ouled Sahanine, 73 à Al-Abadel et 50 à Ouled Tayeb.
Le sang n’aura eu le temps de sécher que la région est à nouveau la cible, le 4 janvier 1998, de hordes d’assaillants qui investissent les communes de Had Chekala, Ramka et Ain Tarik. Plusieurs hameaux de Had Chekala sont quasiment rasés durant cette nuit de feu et de sang. Le lendemain, aucun chiffre réel ne circule, officiellement il sera question de 117 morts, les médias en comptent plus de 300. Et comme si la région n’avait pas été suffisamment suppliciée et terrifiée, la sauvagerie se répétera le lendemain, dans le hameau de Sidi Maâmar, où 62 personnes tombent sous les haches et les sabres des tueurs.
Ceux qui le peuvent fuient dans la nuit pour échapper à cet enfer mais reviennent quelques heures plus tard et découvrent toute l’horreur : corps décapités, déchiquetés, en partie brûlés ; maisons saccagées et incendiées ; animaux saignés, vergers dévastés, arbres brûlés. Les rescapés n’ont d’autre choix que d’ensevelir dans l’urgence leurs morts ou ce qui en reste, dans des fosses communes, et de quitter ces lieux.
Des milliers de familles abandonnent leurs chaumières, emportant avec elles ce qu’elles peuvent. Elles trouvent refuge chez des parents ou rejoignent les bidonvilles à la périphérie de plus grandes agglomérations. Les pouvoirs publics ne sont pas pressés pour leur venir en aide : « “Nous avions demandé à ces populations, à plusieurs reprises, de quitter les montagnes et de rejoindre des endroits plus sécurisés”, a affirmé un responsable local, cité par Liberté, en précisant que les habitants n’ont pas voulu, estimant être sous la protection de l’AIS1. »
Vingt ans après, des massacres toujours méconnus
Le déroulement de ces tueries n’a – à notre connaissance – jamais été reconstitué sérieusement. En une nuit, des bourgades isolées, parfois distantes de plus de 20 km les unes des autres, ont été attaquées, les massacres ont duré des heures. Contrairement à d’autres massacres précédant ceux de Relizane, les quelques journalistes arrivés sur place n’ont pas relevé de témoignages permettant de reconstituer les faits, ni d’établir le rôle que les différents protagonistes ont joué : les Groupes islamiques armés (GIA), l’Armée islamique du salut (AIS), les victimes, les forces de sécurité et autres institutions de l’État. Une multitude de questions essentielles restent à ce jour sans réponse : comment les groupes armés sont-ils arrivés dans les villages martyrs ? Quel était leur nombre ? Agissaient-ils en plusieurs groupes pour mettre à sac simultanément plusieurs hameaux ? Combien de temps ont duré ces massacres ? Les survivants ont-ils reconnu des assaillants ? Pourquoi les forces de sécurité ne sont-elles pas intervenues à temps ? Pourquoi l’AIS n’est-elle apparue qu’au matin, une fois les assaillants repartis ? Où sont passées ces bandes criminelles ? Quel est le nombre réel de victimes ? Pourquoi les morts ont-ils été immédiatement ensevelis, parfois dans des fosses communes, sans identification, sans lavage rituel, sans enterrement décent ? Qui a revendiqué ces carnages ?
Il faut souligner l’absence de la moindre enquête rigoureuse de la part des autorités, si ce n’est une parodie de procédure judiciaire qui durera plus de dix ans et à l’issue de laquelle la Cour pénale de Relizane affirmera que les cinq accusés, jugés par contumace, étaient membres du groupe Al-Ahoual dirigé par Antar Zouabri. Or, on sait par ailleurs que ce groupe, qui sévissait alors surtout dans l’Algérois et la région de Blida, Médéa et Aïn-Defla, était totalement passé depuis 1996 sous le contrôle des services secrets du Département du renseignement et de la sécurité (DRS)2. Il est intéressant de relever que parmi les cinq accusés, un seul est originaire de la wilaya de Relizane, tandis que les quatre autres sont de Bougara, dans la wilaya de Blida. Ils seront condamnés à mort par contumace en octobre 20093.
La justice a confirmé en partie ce que les rescapés avaient rapporté par le biais des médias, mais les chiffres avancés ne correspondent pas du tout. La Cour constate que dans les nuits du 30 au 31 décembre 1997 et du 4 au 5 janvier 1998 à 18 h 15, juste au moment de la rupture du jeûne, ces assaillants auraient attaqué les hameaux situés dans les communes de Ramka, Souk el-Had, Ain Tariq et Had Chakala pour commettre les pires massacres.Les habitants auraient été tués à l’intérieur de leurs maisons à l’arme blanche et par balles : 64 personnes auraient péri à Sahanine, 33 à Ouled Mohamed al-Tayeb et 4 jeunes femmes auraient été enlevées, 14 à Beni Souleiman et deux femmes enlevées, 164 à Khararba, 32 à Al-Hajayil, 49 à Ouled Sidi Maamar et une femme enlevée, 33 à Al-Qalaa et une femme enlevée, 34 à Sawayi'. En tout, ces massacres auraient fait 423 morts, 12 blessés et 11 femmes enlevées4. Toutes les bêtes auraient été tuées et les maisons incendiées après avoir été pillées et saccagées. Quelques femmes enlevées ont pu s’enfuir et rapportent avoir été violées5.
C’est donc suite à une instruction judiciaire qu’un nombre fantaisiste de victimes est établi. Pourtant en mars 2006, Ahmed Ouyahia, chef du gouvernement au moment de ces massacres, fait une époustouflante déclaration dans laquelle il reconnaît que le massacre de Ramka et Had Chekala aurait causé 1 000 victimes, chiffre près de dix fois supérieur à celui annoncé au moment des faits et plus de deux fois plus important que celui indiqué durant le procès. En réalité, selon le journal el-Khabar, le nombre total de victimes des trois jours de massacres se situerait au minimum à 1 4006. Et Ouyahia explique : « Nous avons caché la vérité, parce qu’on ne dirige pas une bataille en sonnant le clairon de la défaite. Ceux qui faisaient les massacres collectifs ne le faisaient pas pour massacrer, mais pour faire lever la communauté internationale contre nous7. » En matière de cynisme, difficile de trouver mieux…
Vingt ans plus tard, les circonstances exactes dans lesquelles ont été commis ces massacres restent donc inconnues. Il n’est toujours pas autorisé d’interroger l’identité réelle des groupes armés et de leurs commanditaires, ainsi que les raisons de ces crimes. À partir de 1999, la loi sur la « concorde civile » proposait un deal : exonération ou réduction de peines pour les membres de groupes armés qui se rendaient, à condition qu’ils n’aient pas commis de massacres, attentats à la bombe ou viols. Or, la procédure que devaient engager les « repentis » n’étant pas des plus transparentes, les véritables critères d’exonération ne sont pas connus. Il est à craindre que cette opération ait surtout servi à blanchir des agents du DRS infiltrés dans les groupes armés.
Relizane dans le contexte de la « sale guerre »
Les massacres ont été commis dans les Monts de l’Ouarsenis, situés à l’est de la wilaya de Relizane. Les bourgades ont entre 2 000 et 5 000 habitants, Ammi Moussa étant la plus grande avec près de 30 000, et on compte de nombreux hameaux de quelques dizaines ou centaines d’habitants, dispersés et éloignés les uns des autres, où une population pauvre vit tant bien que mal de l’agriculture. Comme ailleurs dans le pays, les Assemblées populaires communales issues des élections communale de juin 1990 avaient une écrasante majorité d’élus du FIS. Lors du premier tour des élections législatives de décembre 1991, la wilaya de Relizane ne déroge pas à la règle nationale : si une majorité d’électeurs ne s’est pas exprimée, le FIS a néanmoins remporté les huit sièges réservés à cette wilaya au Parlement. Le putsch militaire du 11 janvier 1992 interrompt le processus électoral en cours et les institutions constitutionnelles sont dissoutes, dont les Assemblées communales, remplacées par des Délégations exécutives communales désignées par le gouvernement. La rébellion armée s’organise et s’amplifie à mesure que s’intensifie la « sale guerre » déclenchée par les généraux « janviéristes » contre la population.
Les Monts de l’Ouarsenis abritaient lors des grands massacres des hommes en armes de l’AIS originaires de cette terre, et quelques éléments des GIA. L’Armée islamique du salut, créée en juin 1994 pour ne pas laisser le terrain de la lutte armée aux GIA dont elle ne partage pas les principes, est surtout présente à l’est et l’ouest du pays. Elle vise d'abord des objectifs militaires, afin de placer le FIS en position de force dans les négociations avec le pouvoir8. D’ailleurs, à chaque tentative de négociation du gouvernement avec le FIS, on constate un regain de violence du côté du régime comme de celui des GIA. L’AIS est contrainte d’affronter les GIA, qui discréditent toute lutte armée avec leurs méthodes de plus en plus sanguinaires. Pendant toutes ces années, l’armée ne semble guère motivée pour intervenir sérieusement dans l’ouest du pays : le général Kamel Abderrahmane, commandant de la 2erégion militaire, considérait que « l’État ne peut mettre un soldat devant chaque maison » et en conséquence, lorsque les violences contre eux se multiplièrent, les habitants de l’Ouarsenis n’avaient d’autre choix que de « prendre des armes individuellement, se regrouper et armer un groupe de jeunes ou déménager et rejoindre les villes9 ». Dans leur majorité, les montagnards refusaient de s’armer, ne voulant pas s’attaquer à l’AIS qui elle combattait vraiment les GIA.
Ces derniers étaient surtout actifs dans le centre du pays, là où la concentration militaire était la plus importante. Nul fait du hasard, les GIA ont investi dans un premier temps les banlieues et l’arrière-pays d’Alger, s’attaquant aux forces de l’ordre et créant en 1993 des « zones libérées » où ils imposaient leurs lois, n’hésitant pas à faire usage de la force. Mais dès le printemps 1994, le commandement militaire a repris le dessus en déchaînant une répression sanglante contre les populations civiles, accusées de soutenir le terrorisme. Des dizaines de milliers de personnes ont été arrêtées, torturées, exécutées ou ont disparu. Infiltrés puis directement contrôlés par les agents du DRS, les GIA sont devenus à partir de la fin 1994 l’un des instruments essentiels de la guerre « contre-insurrectionnelle » conduite par les chefs de l’armée et du DRS en appliquant des méthodes de plus en plus brutales.
Selon des observateurs locaux, la région de Ramka avait fait avant les massacres de la fin 1997 l’objet d’un ratissage de grande envergure pendant plusieurs semaines par les forces armées de la 2e région militaire, sous le commandement du général Kamel Abderrahmane. Les tueries auraient eu lieu deux jours après le retrait de l’armée10. Selon une députée, membre du mouvement de jeunes RAJ, qui aurait recueilli des témoignages de survivants, des hélicoptères de l’armée avaient survolé le village durant trois jours, puis disparu au moment du massacre, pour réapparaître par la suite11.
Dans son rapport annuel 1999, l’ONG étatsunienne Human Rights Watch mentionne les propos de rescapés transmis à des journalistes algériens. L’un d’entre eux aurait affirmé que les assaillants étaient étrangers à la région, que la plupart ne parlaient pas le dialecte local et certains portaient des tenues militaires. D’autres villageois interrogés par un défenseur des droits de l’homme auraient rapporté qu’au matin d’un des massacres, des gendarmes et gardes communaux les avaient avertis de quitter leurs foyers le jour même, sinon : « Vous pourrez compter les vies de vos enfants ce soir en face de nous12. »
Face à l’apparition de groupes armés extérieurs à la région commettant de plus en plus de crimes, les groupes armés locaux, al-Furqan (Chlef) et les bataillons al-I’tissam (Relizane) s’en étaient déjà démarqués dans un communiqué du 1er décembre 1996 : « Nous déclarons à Allah notre innocence des actes illégaux qui ont été commis contre la nation musulmane et qui ont été utilisés par la junte renégate dans une campagne médiatique visant à plonger le peuple dans une guerre contre Allah et son messager en le poussant à prendre les armes contre les moudjahidin. Parmi ces crimes, nous mentionnons : les attentats à la voiture piégée dans les lieux publics, assassiner sans discernement des jeunes voyageurs, les pompiers et les travailleurs de l’industrie pétrolière, et émettre des fatwa illégales telles que celles qui appellent à l’assassinat de ceux qui ne respectent pas les prières rituelles13. »
Les combattants s’inquiétaient de plus en plus de cette dérive de la lutte armée : au fil des mois, elle n’était plus menée contre les forces armées de cet État qui avait confisqué la victoire aux islamistes et déclenché une « guerre totale » contre eux, mais prenait pour cibles les populations civiles. Au moment du déchaînement de la sauvagerie des GIA durant l’été 1997 et l’hiver 1997-1998, les communiqués de divers groupes armés restés autonomes se multiplient pour dénoncer et condamner les GIA placés sous le contrôle d’Antar Zouabri, qu’ils accusent d’être devenu un instrument du DRS. Un de ces groupes, al-baqun ‘alal-‘ahd (les fidèles au serment), explique ainsi en janvier 1998 dans un communiqué que la stratégie des GIA est exactement identique à celle du DRS, dont l’objectif est d’anéantir la résistance armée. Il poursuit : « Alors que le régime putschiste criminel craint toute initiative d’enquête internationale, notre mouvement se déclare favorable à toute investigation sur ces massacres, y compris sur les carnages de Benzerga (Bordj-El-Kifan), Médéa, Larbaa, Chebli, Raïs, Ben- Aknoun, Sidi Kebir (Blida), Bainem, Tiaret, Saida, ainsi que sur les récents massacres de Relizane14. »
La lutte des clans et les massacres collectifs
Face aux tueries de masses à partir de 1996, l’AIS, acculée, s’en distancie catégoriquement, au même titre que d’autres groupes armés. En 1996, les chefs du « bras armé » du FIS avaient entamé des négociations avec les émissaires du DRS, débouchant sur un accord en août 1997 : à partir du 1er octobre 1997, ils décrètent un cessez-le-feu unilatéral15. Pourtant, malgré les négociations avec l’AIS et le contrôle des GIA, la violence prend à l’époque des proportions effroyables, avec la multiplication des massacres collectifs, principalement dans la région d’Alger. Plus le commandement militaire reprend le contrôle, plus la population civile est attaquée par les GIA : les années 1995 et 1996 sont celles des bombes, des incendies d’écoles et d’usines, et des tueries perpétrées par de mystérieux « égorgeurs », surtout dans le sud de l’Algérois. Et à partir de l’été 1997, les massacres prennent une telle ampleur que l’opinion internationale commence à se poser des questions sur leurs commanditaires : comment ces grands massacres peuvent-ils se dérouler dans la banlieue même d’Alger, à proximité de casernes militaires, sans que l’armée n’intervienne ?
L’explication principale de cette séquence atroce renvoie aux luttes de clans qui font alors rage au sommet de l’État, depuis que le président Liamine Zeroual, désigné à son poste par les chefs de l’armée début 1994 puis élu fin 1995, a engagé des négociations avec les dirigeants (emprisonnés) du FIS (interdit en 1992), dans la perspective d’un retour à la paix civile. Mais à chaque fois que celles-ci semblent aboutir, la violence s’intensifie. Durant l’année 1997, le conflit se durcit entre le président Zéroual et les « janviéristes », qui ne tolèrent pas ses initiatives ni « la perspective d’un accord politique entre le président, qui s’appuie sur une majorité parlementaire et bénéficie de soutiens américains, et le FIS, accord qui menace d’affaiblir le clan adverse16 ». C’est pourquoi la pression sur le président redouble. Afin de torpiller un accord politique dont il pourrait tirer profit, les chefs du DRS engagent secrètement des négociations avec la direction de l’AIS. Et le 21 septembre, cette dernière annonce son intention d’entrer en trêve à partir du 1er octobre. Dans le même temps, les tueurs fous des « groupes islamiques de l’armée » sont instrumentalisés pour « délivrer » au président le message que ce n’est pas lui qui peut maîtriser la « violence islamiste » : le 22 septembre, plus de 400 personnes sont massacrées à Bentalha, dans la banlieue d’Alger, sans que les forces de sécurité, pourtant toutes proches, n’interviennent17.
Lors de ces semaines terribles de l’automne 1997, pas un jour ne passe sans son lot de massacres. À tel point que de plus en plus de voix s’élèvent à l’intérieur et à l’extérieur du pays pour exiger une enquête permettant d’établir les responsabilités, ce qui montre que la version officielle vacille progressivement. Les massacres, dont la plupart sont d’abord commis dans le centre du pays, se déplacent ensuite vers les régions plus reculées de l’ouest, où les témoins potentiels sont moins nombreux, pour atteindre à la fin de l’année la wilaya de Relizane. Le président et son clan sont définitivement discrédités : ils sont non seulement accusés de ne pas protéger une population sans défense, mais aussi de pactiser avec les auteurs de ces crimes abominables. Finalement, en septembre 1998, Zéroual annonce sa démission et de nouvelles élections sont prévues en avril 1999.
Les commanditaires des massacres de 1997-1998 : un tabou encore bien respecté à ce jour…
Depuis des années, des observateurs et défenseurs des droits humains alertaient l’opinion publique et les médias nationaux et internationaux à propos de l’identité des commanditaires d’exécutions sommaires et de massacres systématiquement attribués aux islamistes par le gouvernement, une partie de la classe politique et les médias privés algériens. Il a fallu toutefois attendre l’été 1997 pour qu’enfin les questionnements dépassent le cercle restreint de certains journalistes, chercheurs et militants. Hocine Aït-Ahmed (1926-2015), président du Front des forces socialistes, a fortement contribué à la sensibilisation d’une opinion jusque-là largement réfractaire à l’éventualité d’une implication d’organes de l’État et de leurs responsables dans ces crimes.
Avec le massacre de Raïs, dans la banlieue d’Alger, fin août 1997, faisant plus de 300 morts, puis celui de Sidi Youcef à Béni-Messous, début septembre, avec 70 morts, et celui de Bentalha le 22 septembre lors duquel périssent plus de 400 personnes, l’indignation se substitue à la complaisance à laquelle les autorités algériennes avaient été habitués jusque-là18. Les grandes ONG, l’ONU et plusieurs ministres européens recommandent une meilleure protection des populations civiles, et appellent à un dialogue avec les islamistes. Le gouvernement réagit de manière très violente, s’opposant à toute forme d’ingérence. Les critiques à l’encontre de l’armée algérienne vont pourtant se multiplier, allant jusqu’à suggérer son implication dans les tueries.
En octobre 1997, des intellectuels algériens lancent ainsi un appel pour une commission d’enquête internationale sur la situation en Algérie, appel largement repris et relayé dans l’opinion publique internationale, la Haut Commissaire aux droits de l’homme des Nations unies et diverses chancelleries. Même le porte-parole du département d’État américain se joint début janvier 1998 à cet appel et demande des mesures de protection pour la population civile. Seul le gouvernement français – dont le Premier ministre Lionel Jospin se dit alors, à propos de l’Algérie, « contraint dans son expression »19 – se limite à critiquer les « crimes des terroristes », tout en demandant tout de même d’accentuer la pression internationale sur l’Algérie, notamment pour protéger les civils.
Ces revendications poussent le pouvoir algérien à réagir. En s’appuyant sur des journaux et intellectuels algériens, il déclenche une importante campagne médiatique en Europe20. Dans ce but, il invite en Algérie des personnalités médiatiques françaises, dont Bernard-Henri Lévy et André Glucksmann, qui apportent leur caution au commandement militaire algérien et vont reprendre et asséner le credo officiel (« Les GIA ont revendiqué leurs crimes »), sans jamais s’interroger sur la nature de ces obscurs GIA. Parallèlement, les instances de l’ONU sont investies par les diplomates algériens afin d’annihiler leur action.
Le forcing du régime algérien ne sera pas vain et il réussira un coup de maître, avec la complicité de certains de ceux qui appelaient peu avant à une enquête internationale sur les crimes commis en Algérie. Plusieurs visites ministérielles et parlementaires étrangères seront effectuées en Algérie, sous le contrôle serré du DRS et du gouvernement. Mais surtout, ce dernier négociera avec le secrétaire général de l’ONU l’envoi en juillet-août 1998 d’un panel de personnalités internationales triées sur le volet, dont la mission sera exclusivement de « s’informer » (sans la moindre autonomie) et non pas d’enquêter. En réalité, cette mission d’information se substitue à une véritable commission d’enquête – et les officiels algériens ne manqueront pas ensuite de rappeler à chaque occasion qu’une enquête est superflue, puisque l’ONU a déjà envoyé une délégation. La visite de ce panel est fortement encadrée dans un programme établi par les autorités algériennes. Il publie son rapport le 10 septembre 1998, dans lequel, à propos des massacres, il attribue un blanc-seing au commandement militaire toujours aux commandes en Algérie. Le ministre des Affaires étrangères algérien résume aussitôt sa satisfaction : « Le rapport est conforme à ce qui a été conclu entre nous et l’ONU. » Le lendemain, le 11 septembre, Zeroual annonce sa démission. Il aura échoué sur le plan politique, mais il aura aussi tout fait pour disculper les putschistes de toute responsabilité dans les graves crimes commis en Algérie.
Depuis lors, le verrouillage autour des massacres se renforcera encore plus. À l’étranger, tous ceux qui osent poser des questions sont traités de « suppôts du terrorisme » ou de « complotistes » par des journalistes et intellectuels qui ont choisi de se désintéresser des faits réels, cautionnant ainsi les pires violations des droits humains par le « terrorisme d’État ». En Algérie même, victimes et témoins sont empêchés de s’exprimer et ceux qui osent parler sont réprimés. Certains obtiennent des subsides en échange de leur silence, à d’autres sont refusés les aides étatiques s’ils se rebiffent.
Il faut tout de même relever le travail du Comité des droits de l’homme de l’ONU qui, en 1998 et en 2007, s’est longuement penché sur les massacres collectifs, demandant au gouvernement algérien d’engager des enquêtes21. En 2006, dans le cadre de la politique de « réconciliation nationale », une loi interdira toute remise en question de la version officielle de la « tragédie nationale », passible d’une peine de prison de trois à cinq ans ans et d’une amende de 250 000 à 500 000 dinars.
Contrairement à ce qui est habituellement propagé, les massacres n’ont pas cessé avec l’arrivée à la présidence de Bouteflika en avril 1999, même s’ils ont alors fortement baissé en intensité22. Avec le temps, la version officielle s’est imposée par la force et aujourd’hui, dans les médias dominants, la responsabilité des quelque 200 000 morts des « années de sang » n’est attribuée qu’aux seuls islamistes.
Mais la plupart des Algériennes et Algériens n’oublient pas qu’ils ont vécu dans leur chair la sauvagerie du commandement militaire, en particulier du DRS et des forces spéciales de l’armée. Ni la politique de « concorde civile » en 1999 ni celle de la « réconciliation nationale » en 2006 n’ont redonné confiance en ces institutions totalement dévoyées. Seule la volonté d’établir la vérité sur les responsabilités diverses des acteurs de cette période et la justice permettrait d’apaiser ces centaines de milliers de victimes, qui n’ont pas eu droit à ce jour à la reconnaissance de leur douleur, mais également de surmonter le blocage politique qui fait sombrer l’Algérie tous les jours un peu plus.
Algérie Les déplacements de population : Un drame occulté
Parmi les points soulevés, celui concernant les personnes déplacées à l’intérieur du pays. Le gouvernement algérien, dans ses réponses (E/C.12/DZA/Q/4/Add.1 du 21 janvier 2010) a éludé le sujet. Notre organisation présente une contribution sur le sujet des personnes déplacées et attire l’attention du Comité sur le fait que les causes des déplacements de populations continuent à ce jour d’être occultées.
I. Le gouvernement ne reconnaît pas l’existence des déplacés Durant les violences qui ont secoué l’Algérie durant les années 1990 et au-delà, des centaines de milliers de personnes ont fui leurs lieux d’origine. Il est question d’un million à un million et demi de personnes qui ont alors, pour diverses raisons liées à cette situation extrême, envahi les villes pour s’entasser et végéter dans des bidonvilles. Nombre de ces réfugiés ne se sont jamais réinstallés dans leurs villages désertés et ce pour de multiples raisons. Dans son Document de stratégie 2002-2006 pour l’Algérie1 , la Commission européenne avançait le chiffre d’« un million de personnes déplacées des zones rurales et des destructions matérielles d’infrastructures sociales, économiques et administratives estimées à 20 milliards de dollars ».
Et malgré les déclarations du gouvernement affichant sa volonté d’engager de grands projets de développement dans les campagnes sinistrées, « ces politiques de développement n’ont accordé que peu de place pour les régions rurales où l’on manque de tout (eau, électricité, assainissement, structures de santé, écoles, routes, lieux de distractions…)
Une grande partie des familles ayant fui leurs villages dans les années 1990 vivent toujours en 2010 dans des bidonvilles et baraquements autour des villes. Même si la situation sécuritaire leur permettrait désormais de retourner dans leurs villages et hameaux d’origine, elles persistent à vivre dans cette situation. En fuyant, elles ont déjà perdu tout ce qu’elles avaient, leurs terres, leurs maisons, parfois elles ont même du refaire leur vie plusieurs fois ; elles tiennent à garder ce qu’elles ont acquis depuis, même s’il ne s’agit que d’un taudis. Les régions qu’elles ont quittées sont très souvent totalement délaissées par l’État, tout y est à refaire : voiries, infrastructures administratives, installations sanitaires, écoles, conduites d’eau et de gaz, électricité, etc. Les terres étant en friche, comment ces familles sans soutien financier pourraient-elles reprendre le travail agricole ? D’autant que, ayant quitté les champs quinze ans plus tôt, la tradition du travail de la terre s’est perdue. Mais il faut surtout souligner l’absence de volonté du gouvernement pour permettre aux paysans déracinés de se réinstaller. Et il n’existe ni instances gouvernementales ni institutions internationales ou organisations non gouvernementales qui s’intéressent sérieusement à ce problème.
II. Pourquoi ces déplacements de populations ?
Une des raisons majeures expliquant que les autorités algériennes ne prennent pas sérieusement en charge le dossier des déplacés et nient son existence même est la responsabilité de l’État dans ce drame. Il faut rappeler qu’en janvier 1992, les premières élections législatives pluralistes ont été interrompues par l’armée, qui a instauré un état d’urgence toujours en vigueur à ce jour. Le but de ce putsch avait été d’empêcher que le Front islamique du salut (FIS) n’obtienne la majorité des sièges au Parlement. Il s’en est suivi une répression qui, au fil des années, a pris un tour paroxystique. Le chef de la Direction du contre-espionnage (DCE) des services secrets de l’armée (Département de renseignement et de sécurité, DRS), le général Smaïl Lamari, dit « Smaïn » (décédé en août 2007), avait déclaré dès le mois de mai 1992, lors d’une réunion regroupant de nombreux officiers de la DCE, qu’il était « prêt et décidé à éliminer trois millions d’Algériens s’il le faut pour maintenir l’ordre que les islamistes menacent7 ». Des villages et des quartiers entiers sympathisaient avec le FIS et n’acceptaient pas le diktat du commandement militaire. Malgré la rapide décapitation du parti d’opposition (interdiction du parti et de toutes les structures affiliées, arrestation de milliers de maires, élus du premier tour et autres cadres), une rébellion armée s’est organisée, qui s’est renforcée à mesure que la répression s’amplifiait. À partir de la fin 1993, des unités de l’armée ou combinées (militaires, gendarmes, policiers, forces spéciales), accompagnées à partir de 1994 de milices, ont terrorisé les habitants de ces localités.Tous les hommes susceptibles de soutenir la rébellion étaient sortis de force de leurs maisons, embarqués ou liquidés sur place. Cette violence a dès cette époque fait fuir des milliers de familles.
1. Les stratégies contre-insurrectionnelles ont contraint des populations à fuir À partir de la fin 1994, l’armée a progressivement repris le contrôle sur le plan militaire (en particulier des régions proches des grandes villes, notamment l’Algérois), au prix de dizaines de milliers de morts. L’objectif étant de venir à bout de toute rébellion armée, c’est par la terreur que des villages entiers ont été vidés de leurs habitants. Les groupes de résistance armée se sont installés dans les régions montagneuses où ils étaient moins vulnérables.
La traque aux islamistes armés par des méthodes « conventionnelles » n’aboutissant pas aux résultats escomptés, les services du DRS – en particulier ceux du contre-espionnage (DCE) dirigés par Smaïn Lamari – ont utilisé de plus en plus de faux groupes armés qu’ils contrôlaient, créés dès 1992, ou manipulé des groupes existants en y infiltrant leurs agents, à la fois pour combattre les rebelles armés et pour mettre au pas une population hostile au pouvoir. Selon une étude très complète sur les massacres en Algérie publiée en 2004 par le Comité Justice pour l’Algérie : « À partir de 1996, les régions dans lesquelles la rébellion est la mieux implantée font l’objet d’attaques de groupes armés non identifiés présentés dans les médias algériens et leurs relais français et occidentaux comme étant islamistes, généralement du GIA. Il est aussi question d’affrontements entre factions armées qui seraient à l’origine de massacres de civils. Il s’ensuivra des déplacements de population d’une ampleur absolument considérable (et largement comparables aux déplacements forcés imposés par l’armée française pendant la guerre d’indépendance) : fuyant les “égorgeurs”, des centaines de milliers de civils des régions touchées choisiront en 1996 et 1997 l’exode vers les villes, où ils s’entasseront dans des bidonvilles, dans des conditions effroyables. […] Des centaines de familles quittent leurs montagnes à partir de fin 1996 pour trouver refuge chez des parents dans la plaine ou aux abords des villes dans des campements de fortune. Dans des quartiers comme Bentalha ou Raïs qui connaîtront quelques mois plus tard les plus horribles massacres de cette guerre, de nombreux réfugiés de la région de Médéa (Tablat, Beni Slimane…) s’installent dans des maisons vides, abandonnées par leurs habitants qui eux aussi ont fui l’insécurité qui y prévalait dans les années précédentes. Cette installation provisoire ne s’est pas faite sans l’autorisation de l’armée, qui a enregistré les noms des nouveaux venus. […] Au fil des mois de l’année 1997, les massacres quasi quotidiens se rapprochent peu à peu de la capitale, accélérant les vagues d’exodes en direction de la ville. À partir de l’été, les massacres touchent la périphérie d’Alger. Les écoles, places publiques et administrations sont investies par ces milliers de personnes qui ne savent plus où aller. Certaines d’entres elles fuient pour la seconde ou troisième fois. Ceux qui restent dans leurs quartiers se munissent de tout ce qu’ils peuvent utiliser8 . »
Nesroulah Yous, qui a lui-même échappé à un des plus grands massacres commis aux portes d’Alger, celui de Bentalha en septembre 1997, relate dans son livre publié en 2000 qu’à partir de 1995-1996, de plus en plus d’habitants originaires des régions qui soutenaient l’AIS (Armée islamique du salut) s’étaient installés dans son quartier, fuyant les hordes d’assaillants – véritables escadrons de la mort – qui s’attaquaient aux populations civiles et que personne ne connaissait : « Depuis le mois d’avril [1997], dans la région de Médéa, les massacres ont pris des dimensions effroyables. Des familles entières fuient et comme nous avons de nombreux voisins originaires de Tablat, nous essayons d’en héberger quelques unes. Ce que nous racontent les réfugiés est inimaginable et effrayant. […] Des militaires se faisant passer pour des islamistes terrorisent la population. À Beni Slimane, de faux terroristes ont ainsi fait sortir des fidèles de la mosquée par groupes de cinq, avant de les égorger dehors. Ces témoignages terrifiants ne proviennent pas seulement de cette région. Tout au long de l’été, les chiffres de morts et les noms de localités touchées vont défiler comme une funèbre litanie ; souvent nous rencontrons des rescapés de Thalit, El-Omaria (dans la région de Médéa), Aïn-Defla et, plus près de chez nous, Bougara, Baba Ali, Souhane, Beni Ali, où des dizaines de victimes périssent sous les balles et les lames d’assaillants sanguinaires9 . » Dans les villages ainsi soumis à la terreur, les militaires tentaient ensuite de contraindre les habitants qui y restaient à former une milice, ce que beaucoup refusèrent. Ces milices, créées officiellement pour défendre les populations (ne s’appelaient elles pas officiellement « groupes de légitime défense » ?), ont joué un rôle prépondérant dans cette lutte contre-insurrectionnelle10. Habib Souaïdia, officier des forces spéciales jusqu’en 1995, a cité dans son livre témoignage publié en 2001 l’exemple de la milice d’ElMekhfi, sévissant dans la région de Lakhdaria en 1994 : elle « ne s’est pas contentée de protéger les villages. […] El-Mekhfi et ses hommes se sont attaqués à tous les villages où des jeunes avaient rejoint le
maquis, semant la mort et la désolation sur leur chemin11 ». En janvier 1998, un journaliste du journal britannique The Observer a explicité ainsi la logique de ces actions : « Les généraux [algériens] ont appliqué leur propre version d’une opération que les Britanniques en Malaisie et les Américains au Viêt-nam avaient jadis qualifié de “programme des villages stratégiques”12 . » Un témoin lui raconta : « Mon oncle habitait dans la région de Jijel [en Kabylie], une région très boisée qui abritait des terroristes. L’armée, sous le commandement du général Boughaba, vint dans son village et somma les villageois de prendre les armes pour se défendre eux-mêmes contre les terroristes. Le problème était qu’en acceptant, ils prenaient parti pour le régime, ce qu’ils ne voulaient pas, car ils devenaient une cible pour les terroristes. Mon oncle dit qu’il réfléchirait, mais finalement il refusa la proposition. Pendant deux semaines, le village fut isolé par l’armée. Aucun approvisionnement, aucun véhicule ne fut autorisé à entrer et les papiers d’identité des villageois furent saisis. La pression monta encore d’un cran. L’armée exigea des gens qu’ils se décident. Mon oncle et d’autres tentèrent de résister à cette pression. Puis, une nuit, quatorze personnes furent massacrées. Le lendemain, chacun se décida. L’un prit les armes, l’autre fuit vers la ville. “Qui avait tué les quatorze personnes ?” L’armée. Ils le firent pour terroriser les gens et les attirer de leur côté. Maintenant le général Boughaba a été muté à Alger, pour réaliser le même travail. » Fin 1997, Algeria-Watch a recueilli le témoignage d’un demandeur d’asile algérien en Allemagne, qui rapporta que les habitants du quartier dans lequel il vivait avaient été contraints en 1995 de former une milice, ce qu’ils avaient refusé : « Un massacre a [ensuite] été commis à environ 800 m au sud de notre quartier : dix-sept morts. Des survivants ont essayé d’alerter la gendarmerie par les haut-parleurs de la mosquée, mais personne, en cette nuit, n’a répondu à leur appel. Les forces de l’ordre venues le lendemain, ont laissé entendre aux rescapés que les auteurs du massacre étaient à identifier parmi leurs propres enfants et qu’ils feraient mieux de s’armer à leur tour. Ma famille, comme beaucoup d’autres, a décidé de fuir vers les bidonvilles situés plus au nord en direction d’Alger13 . »
2. Les autorités n’ont pas protégé des populations en danger Entre 1996 et 1997, les massacres perpétrés par des groupes armés se réclamant de l’islam – dont on apprendra plus tard qu’ils étaient contrôlés par le DRS et agissaient conformément à la stratégie de « contre-insurrection » décidée par ses chefs – se sont déplacés des régions montagneuses du sud vers les plaines proches d’Alger. Tandis que les populations des campagnes de Blida, Médéa, Aïn-Defla, M’sila, etc., fuyaient vers la plaine de la Mitidja pour échapper aux hordes de tueurs, ces derniers les ont rattrapés à la périphérie d’Alger à partir de l’été 1997. Nous rapportons ici trois des plus grands massacres commis alors par ces « groupes islamistes de l’armée », comme les a ensuite surnommés la population algérienne, qui n’a pas été dupe sur ses véritables commanditaires. Le 28 août 1997, un carnage a eu lieu à Er-Raïs (commune de Sidi-Moussa), à quelque 25 km d’Alger. Les habitants rapportèrent que des hommes armés avaient débarqué à 23 h 45 d’un convoi de camions pour investir le quartier (à quelques centaines de mètres d’un campement militaire). Plus de 300 personnes furent tuées et 200 autres blessées dans ce massacre, qui a duré plus de cinq heures. Officiellement, seulement 38 morts seront reconnus. Les tueurs étaient munis de kalachnikovs, sur lesquelles étaient fixées des torches électriques, des poignards de « commandos » et des haches. Après leur forfait, ils disparurent dans la nature, sans que les militaires soient intervenus, ni pour protéger la population ni pour poursuivre les assaillants. Au contraire, les rescapés ont rapporté que les militaires avaient bouclé le quartier, les empêchant de fuir. Le même scénario s’est reproduit dans la nuit du 5 au 6 septembre 1997, dans le quartier populaire de Sidi-Youcef à Béni-Messous (Alger) : 70 à 150 personnes (selon les sources) ont été tuées par des
hommes armés venus dans des camions, dont certains portaient des tenues militaires. De nombreux enfants et femmes ont été effroyablement mutilés avant d’être assassinés. Le massacre s’est déroulé à quelques centaines de mètres du siège de la garde présidentielle et à quelques minutes des casernes du DRS, au cœur même de la zone la plus militarisée du pays, où l’on ne compte pas moins de quinze casernes sur quelques kilomètres carrés. Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997, c’est le quartier de Haï-Djilali à Bentalha (commune de Baraki), à moins de 20 km à l’est d’Alger, qui a été attaqué par plusieurs dizaines d’assaillants. Les habitants du quartier s’y étaient préparés et depuis des semaines, ils montaient des gardes en implorant l’armée pour qu’elle leur fournisse des armes et installe un poste militaire au centre du quartier. En vain. Officiellement, 85 citoyens auraient été tués, tandis que les survivants et les sources hospitalières parlèrent de plus de 400 morts et 120 blessés. Là aussi, des camions ont transporté les hommes en armes, qui ont procédé systématiquement à la recherche de personnes précises pour les tuer. Les miliaires avaient bouclé le quartier et empêché les survivants de fuir. Ce sont les habitants des quartiers environnants qui, au petit matin, ont investi Haï-Djilali et ont porté secours aux blessés et rescapés. Les assaillants ont pu fuir, emportant avec eux femmes et biens. Les femmes kidnappées ont été retrouvées plus tard égorgées. Confrontées à de multiples accusations de non-assistance à population en danger, les autorités algériennes ont alors développé toute une panoplie d’explications, résumée en 1999 dans ses mémoires par le général Khaled Nezzar, ancien chef d’état-major (de 1988 à 1990) et ministre de la Défense (de 1990 à 1993) et alors homme fort du régime (un argumentaire fallacieux et visant à effacer la responsabilité directe des chefs du DRS et de l’armée, comme Algeria-Watch le démontrera plus tard14) : « Il est vrai que les tueries successives et rapprochées dans le temps survenues à Bentalha, Raïs, Béni-Messous et dans la région de Rélizane à l’ouest du pays, ont sérieusement entamé, dans l’opinion, la crédibilité des forces de sécurité dans leur mission de protection de la population. Les délais prolongés des exactions, la présence de forces de sécurité quadrillant les secteurs et l’évanouissement dans la nature des terroristes une fois leurs forfaits accomplis, ont contribué à alimenter le doute sur la capacité des forces de sécurité à remplir sa mission convenablement. Les raisons qui expliquent ce qui, à première vue, semble inexplicable, reposent sur les facteurs suivants ; 1) la présence au sein de la population ciblée de complices actifs totalement sous l’emprise des terroristes ; 2) la présence de groupes terroristes implantés dans un tissu urbain à l’intérieur d’infrastructures aménagées facilitant leurs exactions et leur fuite une fois celles-ci commises, toujours au bénéfice d’un écran de complicité ; 3) l’urbanisation sauvage et très dense, rendant encore plus difficiles et plus lentes les interventions de secours ; 4) la fetwa rendant licite, non seulement l’assassinat de civils, mais légitimant aussi le butin (el ghanima), donnant une onction religieuse à ces crimes ; 5) les lieux, pendant les attaques, étaient plongés dans l’obscurité à dessein, engendrant une mêlée entre les victimes et leurs bourreaux. Dans ces conditions, quand bien même une unité se trouverait à proximité, l’intervention devient très contraignante en raison de l’obscurité, des pièges parsemés, au préalable, sur tous les accès d’intervention possibles et, surtout, de la mêlée entraînant la confusion totale. Une attitude pour le chef de l’ordre dans ce cas, consiste à se manifester par la présence et par les feux, afin de limiter les pertes sans risques pour les civils et tenter de neutraliser les terroristes en leur coupant le chemin de repli. En tout état de cause, il faut bien admettre qu’aucune armée au monde n’est en mesure d’assurer la sécurité de chaque hameau, centre de vie, agglomération et points sensibles de toutes sortes, dans le même temps, de surcroît quand le danger non identifié émane de ces agglomérations, hameaux ou centresde vie mêmes.
Dans pareille situation, la parade immédiate consiste en un système d’autoprotection armée pour, au moins, tenir en respect les assaillants dans l’attente des secours, au mieux, leur faire échec15 . » Amnesty International, de son côté, constatait dès 1998 l’absence des forces de sécurité et s’interrogeait sur les causes de la non-intervention de celles-ci : « La plupart des tueries ont été commises non loin de la capitale, dans les régions d’Alger, de Blida et de Médéa, les plus militarisées du pays. Dans de nombreux cas, les massacres, qui se prolongent parfois pendant plusieurs heures, ont été perpétrés à quelques kilomètres, voire quelques centaines de mètres, de casernes ou d’avant-postes de l’armée et des forces de sécurité. Toutefois, malgré les cris et les appels à l’aide des victimes, les coups de feu ainsi que les flammes et la fumée s’élevant des maisons incendiées, les forces de sécurité ne sont intervenues ni pour sauver les personnes en train d’être massacrées, ni pour appréhender les auteurs des tueries, qui sont toujours parvenus à s’enfuir. Des survivants et des voisins ont affirmé qu’ils avaient téléphoné aux postes de sécurité ou qu’ils s’y étaient précipités et que les membres des forces de sécurité avaient refusé d’intervenir, en affirmant qu’ils n’avaient pas reçu mandat pour le faire. Dans deux cas au moins, des survivants ont raconté comment des gens qui essayaient de s’enfuir de villages où des massacres étaient en train d’être commis avaient été refoulés par un cordon de membres des forces de sécurité, qui n’étaient pas intervenus pendant la tuerie et n’avaient pénétré dans le village qu’après le départ des assaillants. Il est indéniable que des casernes de l’armée et des avant-postes des forces de sécurité se trouvent à proximité du site de plusieurs massacres. Les autorités algériennes ne nient pas non plus le fait que les forces de sécurité ne sont pas intervenues pendant les massacres. La question de savoir pourquoi elles ont agi de la sorte reste sans réponse16 . »
Abdelkader Tigha, sous-officier du DRS en poste au CTRI de Blida au moment des massacres, explique que si les militaires, pourtant « toujours proches des lieux ciblés par le GIA » ne sont pas intervenus, c’est que l’ordre des chefs était de ne pas intervenir. Il explique que le CTRI de Blida a bien donné à l’époque des instructions aux différents secteurs opérationnels de la région (Bouinem, Baraki, Bougara, SidiMoussa) de ne pas intervenir en cas d’attaque de ces localités par le GIA17 . Les massacres qui ont fait le plus de victimes se sont déroulés dans la grande banlieue d’Alger, où étaient stationnés plus de 100 000 soldats, sans compter les effectifs de la police et de la gendarmerie. Il est donc hautement invraisemblable, si l’armée avait vraiment la volonté, comme l’a prétendu le général Nezzar, de protéger du « terrorisme » les populations civiles, que cette concentration d’effectifs n’ait pas permis de protéger les quartiers touchés et de secourir ceux qui ont pu les fuir. D’ailleurs, à l’époque, nombre d’observateurs étrangers n’étaient pas dupes. Le secrétaire général de l’ONU lui-même, Kofi Annan, encore sous le coup de l’émotion suscitée par ces tueries, a ainsi exprimé dans un premier temps la nécessité pour la communauté internationale d’agir : « Nous sommes en présence d’une situation qui a longtemps été considérée comme un problème intérieur. Il est extrêmement difficile pour nous tous de faire comme si rien ne se passait, comme si nous n’étions pas au courant et devions abandonner la population algérienne à son propre sort18 . » Les défenseurs des droits de l’homme en Algérie ainsi que de grandes ONG ont demandé dès octobre 1997 qu’une enquête internationale établisse les faits. Début janvier 1998, le porte-parole du département d’État américain a lui aussi appelé à l’ouverture d’une enquête internationale et à des mesures de protection pour la population civile. Il recommandait aussi la visite d’un rapporteur spécial de l’ONU. 3. Les suspicions pèsent sur les forces armées à propos de certains massacres Déjà début 1998, des déserteurs de l’armée ont révélé que des massacres commis depuis 1994 l’avaient
été dans des quartiers dont les habitants avaient majoritairement voté pour le FIS : « Cette unité spécialisée a pour base la caserne de Ben-Aknoun à Alger. Au début, cette unité était constituée de six à dix éléments vêtus de la Kachabia ou de la Djellaba qui laissent pousser des barbes d’une dizaine de jours. Leur méthode de travail est la suivante : au milieu de la nuit, ils sont transportés dans des véhicules civils dans les quartiers islamistes comme Cherarba, les Eucalyptus, Sidi-Moussa, Meftah, etc. Les éléments rentrent dans les localités et ciblent des familles bien précises, celles auxquelles appartiennent les islamistes recherchés. Ils frappent à la porte en criant : “Ouvrez ! Nous sommes les Moudjahiddines.” Dès que la porte s’ouvre, les occupants sont tous tués. Au petit matin, le bilan s’élève à environ une trentaine de morts. Les maisons sont détruites ensuite, durant la journée19 . » Les localités éloignées des agglomérations importantes servaient de refuge aux militants islamistes qui avaient fui la répression et qui combattaient les forces armées. L’armée a procédé au « nettoyage » de ces endroits et de très nombreuses familles les ont quittés, pour échapper à la fois à ses représailles et à la pression des groupes armés, de plus en plus acculés. Que des exécutions extrajudiciaires ont été commises par les forces armées, toutes composantes confondues, est établi par de très nombreux témoignages, de victimes rescapées, de témoins et de membres de l’armée en service durant cette période. Si de graves indices permettent de supposer une implication directe de l’armée dans certains massacres collectifs, celle-ci doit encore être prouvée par des enquêtes indépendantes et impartiales. Il faut rappeler que les populations touchées ont été à la fois intimidées et achetées et que, s’il a été possible de récolter des récits à chaud, très vites les autorités algériennes ont repris le contrôle et interdit tout témoignage. Toutefois, des membres de l’armée eux-mêmes ont affirmé avoir participé à des massacres ou entendu leurs supérieurs confirmer leur implication, comme le rapporte notamment ce témoignage publié en octobre 1997 par le quotidien français Libération : « On nous a emmenés en avion, puis on a pris des camions, vers 2, 3 heures du matin, on était à côté d’un douar, environ 120, 130 hommes, on a dit aux 86 appelés, tous ceux de ma classe, de rester sur la colline qui dominait le douar et de ne pas bouger, sauf si on voyait une fusée éclairante lancée depuis les rues du village. Les “contractuels” [les engagés, ndlr] — ils étaient environ 25 — sont partis dans le douar. On n’a rien vu, alors on est resté sans bouger. Vers 5 heures, 5 heures et demie du matin, ils sont revenus. Ils étaient grimés, avec des fausses barbes et sentant le musc comme des islamistes. Ils avaient gardé les pantalons de treillis mais ils avaient des Tshirts civils, ils ressemblaient vraiment à des islamistes typiques. Certains avaient du sang sur leurs pantalons et leurs couteaux de paras étaient aussi ensanglantés. Ils ont enlevé leurs barbes. On n’a rien demandé – on ne demande rien dans l’armée – et je ne me suis pas posé de question. [L’unité rentre à la caserne dans la matinée.] J’apprends alors qu’un massacre a eu lieu dans le douar où l’on était, on l’a su par des gendarmes qui étaient à côté, il y aurait eu une trentaine de morts, on a fait le rapprochement, on a compris, mais on n’en a pas parlé, on avait peur20 . »
Mais ce sont surtout des ex-membres des services du DRS ou des forces spéciales qui ont confirmé à la fois la participation de ces éléments à des massacres et la manipulation de groupes armés participant à des tueries. C’est le cas par exemple de l’ex-colonel Mohamed Samraoui, ancien bras droit de Smaïn Lamari (chef de la Direction du contre-espionnage du DRS de 1990 à 2007), qui a écrit dans son livre publié en France en 2003 : « Ce qui est en tout cas certain, c’est qu’on ne peut attribuer [ces crimes] à des groupes islamistes autonomes, et cela pour une simple raison : comme je l’ai expliqué, à partir de la mi-1996, tous ces groupes avaient été éliminés, soit par l’action des forces spéciales, soit, surtout, par celle des GIA contrôlés par le DRS. À partir de cette date, les seuls groupes armés qui continuaient à agir “au nom de l’islam” étaient ceux contrôlés par les services — directement ou par “émirs du DRS” interposés, comme Djamel Zitouni, puis Antar Zouabri. Seuls les aveugles et les complices du pouvoir peuvent considérer comme relevant du modèle traditionnel des luttes de guérilla des groupes terroristes qui n’ont aucun commandement unifié, qui ne se donnent même pas la peine de produire des revendications vérifiables de « leurs actions, voire qui renoncent à les revendiquer. Ce sont ces groupes qui ont commis ces massacres, majoritairement localisés dans l’Algérois, dans un espace à peine grand comme la moitié d’un département français, où la concentration de forces de sécurité était pourtant absolument impressionnante. Si celles-ci ne sont jamais intervenues, c’est qu’elles en avaient reçu l’ordre, au plus haut niveau : pour tous ceux qui connaissent de l’intérieur l’armée algérienne, il n’y a pas d’autres explications possibles21 . »
III. L’ONU et les réponses du gouvernement Le Comité des droits de l’homme de l’ONU, dans ses observations et recommandations du 18 août 1998 22, a fait état d’« allégations persistantes de collusion de membres des forces de sécurité dans la perpétration d’actes de terrorisme », d’« absence de mesures opportunes ou préventives de protection des victimes de la part des autorités de police et du commandement de l’armée », de « maigres renseignements concernant l’organisation des groupes de légitime défense », de préoccupations quant aux informations relatives à l’emploi systématique des exécutions extrajudiciaires.
Le Comité a demandé alors au gouvernement algérien « d’adopter des mesures efficaces :
a) pour empêcher des attaques et, si elles se produisent quand même, intervenir rapidement pour protéger la population ;
b) pour garantir que des enquêtes appropriées soient menées par une instance indépendante pour identifier les coupables et les traduire en justice ;
c) pour faire en sorte que, dans tous les cas de massacres, une enquête indépendante soit menée sur le comportement des forces de sécurité à tous les échelons, du plus petit jusqu’au plus élevé, et que des sanctions pénales et disciplinaires soient prises à leur encontre, selon qu’il convient ».
Dans ses observations finales publiées en novembre 2007 23, le Comité des droits de l’homme est revenu sur ce dossier douloureux des massacres pour constater que le gouvernement algérien n’avait pas respecté ses engagements et que des enquêtes indépendantes devaient être menées pour faire la lumière sur les massacres et les responsables de crimes graves, qu’il s’agisse d’agents de l’État ou de membres de groupes armés, afin qu’ils soient poursuivis et condamnés.
Lors de l’examen du rapport périodique algérien intervenu en octobre 2007, l’un des experts du Comité des droits de l’homme de l’ONU, Sir Nigel Rodley, a qualifié ces graves violations des droits humains de « crimes contre l’humanité ».
Il a estimé que ces milliers d’enlèvements, de décès et les massacres « ne se font pas par hasard ou par accident », considérant qu’il y avait là une « pratique systématique».
Il a accusé le Comité des droits de l’homme de l’ONU de vouloir à travers ces « soupçons », « porter atteinte à la réputation de l’Algérie ».
Les disparitions forcées en Algérie : un crime qui perdure
Algeria-Watch et Dr. Salah-Eddine Sidhoum, janvier 2002, janvier 2007
Complété par Algeria-Watch en janvier 2009, juin-juillet 2012, 2014
Avec les exécutions extrajudiciaires , les massacres (plusieurs dizaines de milliers de victimes), la manipulation de la violence des groupes armés se réclamant de l’islam et les déplacements forcés de populations, la torture systématique, la pratique des disparitions forcées a été l’un des instruments principaux de la « sale guerre » déclenchée en janvier 1992 par les généraux algériens contre ses opposants et la population civile. Les ONG de défense des droits humains estiment aujourd’hui de 15 000 à 20 000 le nombre des « disparus », principalement entre 1994 et 1996.
Le DRS, centre et moteur de la machine de mort
La Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA)
La Direction du contre-espionnage (DCE)
La Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE)
Le Groupement d’intervention spéciale (GIS)
La police sous les ordres du DRS
Les forces spéciales de l’armée organisées au sein du CCC/ALAS
Le DRS, centre et moteur de la machine de mort
La Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA)
La Direction du contre-espionnage (DCE)
La Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE)
Le Groupement d’intervention spéciale (GIS)
La police sous les ordres du DRS
Les forces spéciales de l’armée organisées au sein du CCC/ALAS
Les centres du DRS
Le CPMI de Ben-Aknoun
Le PCO de Châteauneuf
Le CPO, ou « Centre Antar »
Le CTRI de Blida, ou « Haouch-Chnou »
Le CTRI de Constantine, ou « Centre Bellevue »
Le CTRI d’Oran, ou « Centre Magenta »
La villa COOPAWI de Lakhdaria
Les commissariats de police
Le commissariat de Bourouba
Le commissariat central d’Alger
Le commissariat de Cavaignac à Alger
Les brigades de gendarmerie
La brigade de gendarmerie de Aïn-Naâdja (Birkhadem)
Résumé 4 Introduction : le rôle central de l’armée et des services 6 Bref historique 6
La Sécurité militaire au cœur du pouvoir 7
La réorganisation de la SM à partir de septembre 1990 7 I.
Les objectifs de la répression : les principales phases de la guerre 9 1990-1991 : casser le mouvement islamiste et l’écarter du pouvoir 9 1992-1993 : resserrer les rangs des militaires et de la société civile derrière l’option anti-islamiste des généraux 11
1994-début 1996 : le déchaînement de l'hyperviolence d'État 13
1996-1998 : asseoir le pouvoir des généraux par la terreur, ou la politique de la terre brûlée 15
1999-2004 : maintenir une terreur diffuse, consolider le soutien de la communauté internationale 15
II. Les organes de répression 17
Les principaux commanditaires 17
L’organisation du DRS (Département du renseignement et de la sécurité) 19
La Direction du contre-espionnage (DCE) 19
La Direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA) 23
Le service de presse et de documentation 23
Le Groupement d’intervention spécial (GIS) 24
Les forces de répression au sein de l’ANP (Armée nationale populaire) 24 Les régions militaires 24
Le Commandement des forces terrestres (CFT, installé à Aïn-Naâdja) 25
Le Commandement de la défense aérienne (CFDAT, installé à Cheraga) 26
Les troupes spéciales et le Centre de conduite et de coordination des actions de lutte antisubversive (CCC/ALAS) 27
Les forces de répression au sein de la police 29
Les milices 30
Les organes cachés de la répression : les faux maquis et les « escadrons de la mort » 32
Conclusion 36
III. Les méthodes de répression 39
Les méthodes d’« action psychologique » et la manipulation de la violence islamiste 39
L’endoctrinement et la désinformation 39
Autres méthodes de pression et d’action psychologique 45
3 L’infiltration et la manipulation de l’adversaire 48
Les violations massives des droits de l’homme par les « forces de sécurité » 51
Les rafles et les déportations 51
La torture 51
Les disparitions forcées,
les exécutions sommaires et extrajudiciaires 52
Les assassinats de membres de l’armée et de la police 54
Les assassinats de personnalités 55
Le napalm et les incendies 57
La destruction de maisons, les punitions collectives 58
Le vol et le racket 58
Les massacres et les déplacements forcés de population 59
L’organisation du secret et de l’impunité 60
Le secret absolu et le cloisonnement 60
L’absence de coordination entre services, la guerre entre agents 61
L’impunité et la folie meurtrière 63
Depuis 1999 : le contrôle de la violence et le maintien de la terreur 63
Traumatisme crânien. Evacué à l'hôpital militaire d'Alger. Fusillé en août 1993
Abed
Badredine
22 ans
Hallouiya (Blida)
Etudiant
Décembre 1992
Bordj El Bahri
Sécurité militaire
Haouch Chnou (Blida)
3 mois
Bastonnades. Tabassage. Epreuve du chiffon. Electricité.
Libéré après trois mois de torture. Son frère Mohamed sera enlevé par des militaires à la même époque et est porté disparu.
Agoun
Amine
17 ans
Bourouba (Alger)
Juillet 94
Bourouba
Policiers
Commissariat de Bourouba
34 jours
Bastonnades. Chiffon. Electricité. Suspension et flagellation avec un tuyau.
Aibda
Mohamed
40 ans
Baghlia (Boumerdés)
Fellah
22 février 1996
Baghlia
Gendarmes
Gendarmerie de Baghlia
Non précisée
Bastonnade, électricité, tentative d'asphyxie, privation de nourriture, torture morale
Aïmat
Mohamed
22 ans
Alger
Enseignant
Septembre 1992
Alger
SM
Commissariat central d'Alger
34 jours
Tabassage. Bastonnades. Technique du chiffon. Electricité
Exécuté le 31 août 1993
Aït Ahmed
Rachid
Saoula (Alger)
chômeur
18 décembre 1993
Saoula
gendarmes
brigades de gendarmerie de Saoula et de Cheraga.
30 jours
bastonnades, enchaînement. Tabassage.
Aït Bellouk.
Mohamed Islam
El Anassers (Alger)
4 novembre 1993
El Anassers
Sécurité militaire
Centre de Châteauneuf. et Commissariat central
66 jours
Matraque électrique, chiffon, bastonnades, brûlures par mégots.
Infection de la jambe par les brûlures électriques. Troubles urinaires. Exécuté lors du carnage de la prison de Serkadji le 21 février 1995.
Aït Chaouche
Mokhtar
44 ans
Zeghara (Alger)
14 janvier 1995
Zeghara
Policiers
Centre de Châteauneuf
8 jours.
chiffon, électricité, tabassage.
Akkak
Youcef
Belouizdad (Alger)
Sans profession
5 avril 1994
Belouizdad (Alger)
Policiers
Commissariat de Belouizdad (Alger)
Indéterminée
Sauvagement torturé. Bastonnades ayant entraîné un enfoncement de la boite crânienne et une fracture de l'avant-bras. Traces de strangulation sur le cou.
Son cadavre sera retrouvé par des gendarmes à la forêt de Bouchaoui (Alger)
Akkouche
Noureddine
33 ans
douar Berrahmoune (Boumerdés)
agriculteur
25 avril 1996
douar Berrahmoune (Corso. Boumerdés)
police
commissariat de Boudouaou
17 jours
Sauvagement torturé selon des témoins libérés
Exécuté sommairement. Cadavre retrouvé à Tidjelabine (Boumerdés) le 11 mai 1994.
Allache
Tahar
Birkhadem (Alger)
instituteur
1er avril 1994
Birkhadem
Gendarmes
Gendarmerie de Aïn Naâdja (Alger)
135 jours
Bastonnades, brûlures par mégots de cigarettes, chiffon.
lésions cutanées infectées.
Allag
Ali
30 ans
Tablat (Médéa)
Ouvrier
Mars 1995
Tablat
Miliciens
Commissariat Tablat
Non précisée
Sauvagement torturé
Exécuté sommairement avec six autres citoyens près du lieu dit Fedj Houdine selon le témoignage du père.
Alliche
Abdelhamid
Chebli (Blida)
1994
Chebli
Policiers cagoulés
Châteauneuf (Alger)
38 jours
Tabassage, bastonnades
Allouache
Lounès
27 ans
douar Berrahmoune (Boumerdés)
25 avril 1996
Douar Berrahmoune
police
commissariat de Boudouaou
17 jours
Atrocement torturé selon le témoignage de détenus survivants à sa famille
Extrait de sa cellule le 11 mai 1996 et emmené vers une destination inconnue. Son cadavre sera retrouvé le 12 mai à Tidjelabine (Boumerdés).
Allouache
Mohamed
33 ans
Douar Hazama. Lakhdaria
Employé
22 juillet 1994
Douar Hazama. Lakhdaria
Militaires
Villa COOPAWI. Lakhdaria
15 jours
Affreusement torturé ainsi que son père.
Exécuté sommairement ainsi que son père Ahmed selon le témoignage du sous-lieutenant Souaïdia.
Allouache
Ahmed
54 ans
douar Hazama, Lakhdaria (Bouira)
22 juillet 1994
douar Hazama, Lakhdaria (Bouira)
militaires
Villa COOPAWI. Lakhdaria
15 jours
Torturé par les militaires
Exécuté sommairement ainsi que son fils Mohamed selon le témoignage du sous-lieutenant Souaïdia.
Amara
Ahmed
35 ans
Alger
Fonctionnaire
18 février 1992
Alger
Gendarmes
Gendarmerie de Bab Ezzouar
22 jours
Brûlure de la barbe. Chiffon. Bastonnades. Tabassage.
Amara
Salim
26 ans
Bordj El Kiffan (Alger)
éleveur
27 septembre 1998
Bordj El Kiffan
policiers
commissariat de Aïn Taya
09 jours
bastonnades, coups de pieds et de poings, technique du chiffon durant une semaine. Menaces de mort
Epistaxis, douleurs thoraciques, pertes de connaissance
Ameur
Noureddine
32 ans
Alger
Chirurgien
18 décembre 1994
El Harrach
Policiers + SM
Châteauneuf et Commissariat central d'Alger
5 mois
Technique du chiffon. Tabassage. Bastonnades.
Amiri
Rabah
Dellys (Boumerdés)
1er avril 1994
Dellys
Militaires
Caserne militaire de Dellys
15 jours
Sauvagement torturé
Exécuté sommairement sur la route le 15 avril 1994 selon un survivant
Amoura
Mahmoud
Alger
policier
24 avril 1995
Alger
police
Centre de Châteauneuf
106 jours
technique du chiffon, bastonnades, électricité.
Syncopes. Insomnies
Amrani
Ahmed
Bouira
Janvier 1994
Bouira
Militaires
Villa Coopawi de Lakhdaria
Non précisée
Chiffon. Tabassages. Ingurgitation de produits chimiques
Exécuté sommairement
Aouadi
Mohamed
38 ans
Alger
chauffeur
9 mai 1997
Alger
policiers
PCO de Bouzaréah, commissariat central d'Alger
65 jours
menaces de mort par arme à feu, chiffon, chalumeau, épreuve de l'échelle, tabassage.
difficultés respiratoires, dorsalgies
Aouine
Yahia
Benzerga (Alger)
27 février 2002
Benzerga (Alger)
Sécurité militaire
Lieu non localisé par la victime.
Non précisée
Electricité. Epreuve du chiffon.
Arrêté et torturé car il était le beau-frère d'un chef de groupe armé d'opposition.
Aouni
Belkacem
7 août 1961
Hattatba (Tipaza)
agriculteur
24 mai 1995
Hattatba (Tipaza)
Gendarmes
Brigade de gendarmerie de Hattatba
03 jours
Torturé avec son père
Transféré vers une destination inconnue. Disparu depuis.
Aous
Djilali
Kouba (Alger)
Juriste
7 octobre 1992
Kouba
Police
Commissariat central d'Alger. Centre de Châteauneuf. Commissariat de Bab El Oued
33 jours
Tabassage, chiffon. Menotté durant vingt jours, poignets derrière le dos.
Arab .
Malek
25 ans
Alger
mars 1997
Alger
SM
Centre de Châteauneuf.
30 jours
Bastonnades, électricité sur lobes d'oreilles et appareil génital. Sodomisation avec barre de fer. Technique du chiffon et ingurgitation d'eau sale des WC. Déshabillé devant sa mère.
Torturé dans la salle de bain de son propre domicile sous le regard de ses filles et de son épouse. Technique du chiffon. Application de colle forte sur sa barbe puis arrachage de cette dernière.
Exécuté sommairement au commissariat de Bourouba
Azzaz
Zakaria
30 ans
Dellys (Boumerdés)
Epicier
14 octobre 1995
Dellys
Police
Commissariat de police de Dellys
01 jour
Affreusement torturé selon des détenus survivants.
Exécuté sommairement le soir de son arrestation.
Azzoun
Khaled
28 ans
Baghlia (Boumerdés)
Commerçant
Février 1996
Baghlia
Militaires
Caserne d'Ouled Aissa
Non précisée
Sauvagement torturé selon le témoignage de sa famille
Mort sous la torture.
B*
Fatma-Zohra
Alger
Femme au foyer
7 septembre 1995
Alger
Policiers
Centre de Châteauneuf
20 jours
Obscénités, tentative de viol. Forcée à boire du vin et une drogue non identifiée. Tortures du mari devant elle.
Séquestrée durant 20 jours avec ses trois enfants âgés de 4, 9 et 12 ans, au centre de Châteauneuf où elle est aller à la recherche de son mari enlevé deux jours plus tôt.
B*
Fatma
60 ans
Bachdjarah
sans
30 juin 1998
Bachdjarah
Militaires et SM
Centre de Châteauneuf
08 jours
Tabassage. Fouettée avec un câble électrique. Torture morale : cris du mari torturé
Son mari mourra sous la torture
B*
Kamal
23 ans
Oued Ouchayah (Alger)
Sans
19 janvier 1994
Oued Ouchayah
Policiers
Commissariat d'Hussein Dey
20 jours
Chiffon, bastonnades, électricité
Incarcéré le 9 février 1994 à Serkadji.
Baa
Nasreddine
Alger
Février 1994
Alger
SM
Centre de Châteauneuf
20 jours
Affreusement torturé selon des survivants du centre
Mort le 17 mars 1994 sur la table de torture.
Bada
Yahia
Alger
18 décembre 1993
Alger
Gendarmes
Brigade de gendarmerie de Baba Hassan
16 jours
Tabassage. Tentative d'arrachage d'un doigt avec une pince. Tentative de sodomisation avec une bouteille.
Bakir
Mohamed
26 ans
Larbaâ (Blida)
04 avril 1994
Larbaâ (Blida)
militaires et policiers
Non précisé
Non précisée
Affreusement torturé selon ses parents
Exécuté sommairement. Son cadavre sera retrouvé dans un oued.
Barar
Kamal
Alger
16 septembre 1997
Alger
policiers
Commissariat des Anassers (Alger)
5 jours
Technique du chiffon, tabassage.
Plaies lombaires, plaies du cuir chevelu, contusions thoraciques et abdominales.
Barkat
Ahcène
29 ans
Constantine
19 juin 1995
Constantine
Services de sécurité
Lieu non identifié
32 jours
Mort sous la torture selon les témoignages recueillis par sa famille.
Enterré au cimetière central de Constantine le 21 juillet 1995 par les services de sécurité selon le témoignage de sa famille.
Bekkis
Omar
15 ans
Bab El Oued (Alger)
lycéen
2 octobre 1993
Bab El Oued
policiers accompagnés d'un indicateur cagoulé
commissariat de Bab El Oued, Commissariat central d'Alger
14 jours
Chiffon, bastonnades. Menaces de mort
Hypoglycémie, plaie du larynx.
Belamrania
Mohamed
44 ans
El Kennar (Jijel)
Fellah
13 juillet 1995
El Kennar (Jijel)
Militaires
Centre d'El Milia
10 jours
Sauvagement torturé selon le témoignage de détenus libérés à son frère
Exécuté puis jeté sur la route avec six autres cadavres.
Belaribi
Abdelouahab
33 ans
Constantine
17 août 1994
Constantine
SM
Lieu non identifié
4 jours
Sauvagement torturé
Exécuté sommairement le 20 août 1994. Jeté à la cité des frères Abbés de Constantine. Corps portant nombreuses traces de violences et affreusement mutilé.
Belhadi
Ali
34 ans
Bouira
Fellah
12 janvier 1994
Bouira
Militaires
Villa COPAWI de Lakhdaria (Bouira)
38 jours
Epreuve du chiffon. Bastonnades. Tabassage. Electricité. Collage de bandes adhésives sur la barbe et les cheveux qu'on arrachait violemment. Ingurgitation forcée d'alcool à brûler et de Crésyl.
Opéré en urgence à Bouira pour traumatisme abdominal. Plaies infectées du visage.
Belhadj
M'hamed Laid
Zemoura (Relizane)
1996
Zemoura
gendarmes
Non précisé
02 jours
Mort sous la torture selon le témoignage de son épouse.
Son cadavre sera déposé à la morgue de l'hôpital de Relizane. deux jours après son arrestation.
Belhamri
Messaoud
43 ans
El Harrach (Alger)
technicien des travaux publics
18 juin 1994
El Harrach
SM
centre de Châteauneuf puis commissariat central d'Alger
30 jours
Simulation d'exécution, menace de viol de son épouse et de sa fille, flagellation par câble électrique, bastonnades, suspension par les pieds au plafond, chiffon.
Belhouari
Sidali
Alger
Instituteur
8 octobre 1992
Alger
Police
Commissariat Bab El Oued
22 jours
Chiffon. Electricité.
Troubles nerveux ayant nécessité son hospitalisation
Belkadi
Salem
Aïn Taya (Alger)
1992
Aïn Taya
gendarmes
Centre SM Boudouaou et brigade gendarmerie d'Ouled Moussa (Boumerdés)
17 jours
Chiffon. Baïonnette. Chalumeau. Injections dans le pénis de produits chimiques. Flagellation par câble électrique. Ingurgitation d'eau chaude.
Pertes de connaissance. Plaies de la jambe et du pied suite aux brûlures par le chalumeau.
Belkheir
Mohamed
39 ans
Lakhdaria (Bouira)
Restaurateur
17 mars 2003
Lakhdaria
Sécurité militaire
Centre de Ben Aknoun
10 jours
Tabassage. Epreuve du chiffon. Flagellation avec un câble électrique. Bastonnades. Electricité sur le sexe
Incarcéré à la prison de Serkadji N° d'écrou : 55373.
Bella
Habib Ahmed
23 ans
Ksar El Hirane (Laghouat)
Sans profession
Janvier 1993
Ksar El Hirane
Gendarmes
Gendarmerie de Laghouat
Non précisée
Affreusement torturé. Aurait été gravement brûlé.
Mort sous la torture, maquillée selon le témoignage de ses proches en accrochage avec les services de sécurité dans la forêt d'El Bordj où il fut jeté et criblé de balles ainsi que deux autres citoyens.
Bellili
Abdelkader
3 mai 1960
Bouchegouf (Guelma)
Comptable
5 octobre 1993
Bouchegouf
Gendarmes
Centre de la SM de Guelma puis CTRI Constantine
Indéterminée
tabassage, arrachage des ongles avec une pince, électrodes sur le sexe et les phalanges, éponge d'eau dans la bouche, forcé à s'asseoir sur un réchaud à gaz.
Témoignage recueilli auprès de ses codétenus libérés. A disparu depuis.
Benadda
Houssem Eddine
32 ans
Alger
Chirurgien
22 avril 1993
El Harrach
Policiers
Commissariat de Cavaignac (Alger), PCO El Madania et Commissariat central d'Alger
12 jours
Technique du chiffon, Tabassage.
Benail
Enalia
Alger
Handicapé 100%
8 mars 1997
Alger
policiers
Commissariat de Gué de Constantine
11 jours
Bastonnades à son domicile. Technique du chiffon. Son épouse a été déshabillée par les tortionnaires devant lui.
Benail
Saïd
Alger
8 mars 1997
Alger
policiers
Commissariat de Gué de Constantine
14 jours.
Tabassages, technique du chiffon. Resté sans nourriture durant 7 jours
Benbekouche
Ayache
45 ans
Mila
9 octobre 1992
Mila
Gendarmes
Brigade gendarmerie de Mila, puis Chelghoum El Laid, puis Si Mustapha.
12 jours
Tabassage. Tentatives de sodomisation. Arrachage des ongles et de la peau avec des pinces. Brûlures du corps.
Troubles psychiatriques
Benbellil
Samir
21 ans
Réghaia (Boumerdés)
Etudiant
10 août 1994
Réghaia
Police
Brigades d'intervention de Boudouaou et de Boumerdés
32 jours
Tabassage. Electricité. Chiffon. Brûlures du corps avec un produit inflammable.
Benchiha
Rabah
52 ans
Bordj Menaiel (Boumerdés)
taxieur
mars 1994
Bordj Menaiel
Militaires
Caserne Sonipec de Dellys
Sauvagement torturé
Exécuté sommairement le 15 avril 1994 par des militaires sur la route de Dellys devant témoins.
Bendahmane
Abdelouahad
34 ans
Douéra (Alger)
commerçant
Juillet 1994
Douéra
police
Commissariat de Douéra
Non précisée
Tabassage, bastonnades. Suspension au plafond
Mort alors qu'il était suspendu au plafond le 18 juillet 1994.
Bendjemline
Hassan
37 ans
Alger
chauffeur
5 septembre 1992
Bab El Oued
Police
Commissariat de Bab El Oued
10 jours
Chiffon, Bastonnades, tabassage.
Serait mort sous la torture le 15 septembre 1992. Traumatisme grave du rachis cervical.
Benkara
Mustapha
41 ans
Médéa
Chirurgien
31 mars 1994
Hôpital de Médéa
policiers
Commissariat de police de Médéa (25 jours) puis camp militaire de Lodi
Non précisée
Sauvagement torturé au camp de Lodi par la SM
Fractures de l'avant-bras et de la jambe. Ramené à l'hôpital par la SM pour des radiographies avec un drap couvrant la tête et le visage pour ne pas être reconnu par ses collaborateurs. A disparu depuis.
Benmerakchi
Mohamed
35 ans
Bab El Oued (Alger)
taxieur
6 avril 1995
Bab El Oued
Policiers cagoulés
Centre de Châteauneuf
6 mois
chiffon, électricité, bastonnades, suspension au plafond par des menottes
paralysie transitoire des deux mains du fait des suspensions au plafond. Troubles psychiques
Benredjdal
Slimane
Réghaïa (Boumerdés)
23 février 1993.
Brigade de gendarmerie de Réghaia
Gendarmes
Brigade de gendarmerie de Réghaia
16 jours
Bastonnades, arrosage du corps à l'eau froide, pincement de sa verge dans un tiroir, chiffon, brûlures au fer à souder, menaces de viol de son épouse, ingurgitation forcée de deux bouteilles de Crésyl, coups de baïonnettes à la tête et à l'épaule.
troubles psychiatriques, brûlures du pied, plaies infectées au niveau de la tête et de l'épaule (par baïonnette) En traitement en psychiatrie à l'infirmerie de la prison d'El Harrach.
Bensalem
Mourad
29 ans
Constantine
commerçant
27 novembre 1994
Constantine
Sécurité militaire
CTRI Constantine
18 jours
Torturé à mort
Mort sous la torture. Enterré le 14 décembre 1994 au cimetière central de Constantine par les services hospitaliers.
Benslimane
Hakim
21 ans
Bachdjarah (Alger)
commerçant
12 juillet 1994
Bachdjarah
policiers
Commissariat de Bourouba.
70 jours
bastonnades, chiffon.
paralysie partielle de la main. Syncopes
Bentouati
Malek
33 ans
Dellys (Boumerdés)
1er avril 1994
Militaires
Caserne Sonipec de Dellys
Sauvagement torturé
Exécuté sommairement le 15 avril 1994 par des militaires sur la route de Dellys devant témoins.
Bentoumi
Abdelkrim
Alger
Mars 1993
Alger
SM
Centre de Châteauneuf
Non précisée
Chiffon. Bastonnades. Electricité. Chalumeau.
Mort sous la torture
Benzaoui
Mohamed
42 ans
Alger
Enseignant
Mai 1993 ou 1994
Alger
police
Commissariat central d'Alger
Non précisée
Chiffon. Tabassage.
Mort attaché sur la table de torture, alors qu'il vomissait du sang et avait le visage ensanglanté.
Berbère
Mohamed
Aïn Taya (Alger)
1992
Aïn Taya
Gendarmes
Centre de la SM de Boudouaou et brigade de gendarmerie d'Ouled Moussa (Boumerdés)
17 jours
Chalumeau. Injections dans le pénis de produits chimiques. Flagellation par câble électrique. Technique du chiffon. Ingurgitation d'eau chaude.
Kidnappé à sa libération de la prison de Serkadji le 13 septembre 1993 par des éléments de SM. Disparu à ce jour.
Berkane
Louisa
Alger
Mère au foyer (5 enfants)
5 septembre 1995
Alger
SM
PCO El Madania (Alger)
22 jours
Tabassage. Technique du chiffon, tentatives de viol, humiliations sexuelles.
Torture du mari et brutalités contre les enfants avec menace de les égorger devant la mère.
Berrached
Ali
35 ans
Dellys (Boumerdés)
fonctionnaire des PTT
6 avril 1994
Dellys
Militaires
Caserne Sonipec de Dellys
09 jours
Sauvagement torturé
Exécuté sommairement le 15 avril 1994 par des militaires sur la route de Dellys devant témoins.
Berrar
Kamal
Alger
16 septembre 1997
Alger
Policiers
Commissariat de police des Anassers (Alger)
4 jours
Bastonnades, tabassages. Technique du chiffon
Bouamama
Noureddine
42 ans
Alger
23 septembre 1992
Alger
Police
Commissariat central d'Alger
22 jours
Electricité. Chiffon. Bastonnade. Arrachage de dents par tournevis. Arrachage de peau par pince coupante.
Odème généralisé.
Bouaouicha
Mustapha
Alger
7 juin 1994
Alger
policiers
commissariat central d'Alger
54 jours
chiffon, bastonnades, ingurgitation d'urines à travers un entonnoir.
Bouazza
Abdelaziz
27 ans
Ain Naâdja (Alger)
Pâtissier
19 oct. 1993
Ain Naâdja
Police
Commissariat Hussein Dey
45 jours
Bastonnades, chiffon, suspension par les menottes, brûlures par mégots de cigarettes.
Exécuté le 21 février 1995 lors du carnage de la prison de Serkadji
Boubaa
Hakim
Alger
Février 1994
Alger
SM
Centre de Châteauneuf
20 jours
Affreusement torturé selon le témoignage de survivants de ce centre.
Mort le 17 mars 1994 sur la table de torture
Boucenna
Kamel
36 ans
Constantine
Comptable
6 novembre 1993
Constantine
Sécurité militaire
CTRI de Constantine
Non déterminée
Torturé à mort
Mort sous la torture selon des témoins libérés de ce centre. Le quotidien El Acil du 19 décembre 1993 annoncera sa mort au cours d'une opération militaire à Collo (Jijel).
Bouchelaghem
Fouad
Alger
Professeur d'université
03 juin 1994
Alger
SM
Centre de Châteauneuf
47 jours
Sauvagement torturé selon des témoins libérés. Occupait la cellule n° 9
Exécuté sommairement. Son cadavre a été jeté à Kouba le 21 juillet 1994.
Bouchenak
Mohamed
29 ans
Lakhdaria (Bouira)
Commerçant
17 mars 2003
Lakhdaria
Sécurité militaire
Centre de Ben Aknoun
10 jours
Tabassage. Epreuve du chiffon. Flagellation avec un câble électrique. Bastonnades. Electricité sur le sexe
Incarcéré à la prison de Serkadji N° d'écrou : 55 371
Boucherif
Rédha
54 ans
Alger
Août 1996
Alger
SM
Centre de Châteauneuf
Non précisée
Chiffon, bastonnades, électricité, chalumeau
Evadé de la prison de Tazoult en mars 1994, repris par les services de sécurité.
Boucherit
Lotfi
28 ans
Constantine
Médecin
26 septembre 1995
Constantine
Services de sécurité
Lieu non localisé par la famille
05 jours
Torturé à mort
Enterré par les services de sécurité le 30 septembre 1995 au cimetière central de Constantine.
Boudaoud
Mustapha
45 ans
Kouba (Alger)
Kinésithérapeute
Novembre 1994
Kouba
Policiers
Commissariat central d'Alger
24 heures
Tabassage. Bastonnades. Chiffon
Déformation du visage suite aux coups. Est rentré chez lui méconnaissable. S'est exilé en Finlande chez ses beaux-parents.. Ne s'est jamais relevé de cette nuit cauchemardesque de tortures. Mort d'un infarctus du myocarde le 14 février 2001.
Boudiaf
Abderrahmane
35 ans
Alger
Commerçant
8 mars 1994
Alger
Policiers en civils
Non précisé
Non précisée
Son cadavre sera retrouvé à la morgue de Bologhine avec nombreuses traces de tortures sur le corps
Boudjelal
Lazhari
27 ans
Ksar El Hirane (Laghouat)
Enseignant
Janvier 1993
Ksar El Hirane
Gendarmes
Gendarmerie de Laghouat
Non précisée
Affreusement torturé. Aurait été gravement brûlé.
Mort sous la torture, maquillée selon le témoignage de ses proches en accrochage avec les services de sécurité dans la forêt d'El Bordj où il fut jeté et criblé de balles ainsi que deux autres citoyens.
Boudjelkha
Mohamed Tidjani
Alger
Professeur d'université
Novembre 1994
Alger
OJAL (escadron de la mort)
Lieu secret non localisé par la victime
07 jours
Sauvagement torturé
Boudjemline
Hassan
37 ans
Alger
Transporteur
5 septembre 1992
Alger
policiers
Commissariat de Bab El Oued
10 jours
Tabassage. Chiffon. Bastonnades. Electricité
Mort sous la torture le 15 septembre 1992. Sa famille n'a jamais pu voir le corps.
Boudraa
Aziz
23 ans
Constantine
Commerçant
17 juillet 1994
Mosquée de Constantine
Services de sécurité
CTRI Constantine
58 jours
Torturé à mort
Mort sous la torture selon le témoignage de sa famille. Corps retrouvé jeté dans une grotte de Constantine le 15 septembre 1994. Selon la famille, le corps portait des traces de brûlures au chalumeau, le crâne fracassé et les membres fracturés.
Boudraa
Mouloud
47 ans
Constantine
Employé Naftal
17 juillet 1994
Constantine
Sécurité militaire
CTRI de Constantine
58 jours
Chalumeau. Membres coupés à la scie. Arrachage de la peau
Mort sous la torture selon le témoignage de sa famille. Corps retrouvé jeté dans une grotte de Constantine le 15 septembre 1994. Selon la famille, le corps portait des traces de brûlures au chalumeau, le crâne fracassé et les membres arrachés.
Bougandoura
Fayçal
Bachdjarah (Alger)
employé de société
1994
policiers cagoulés
Commissariat de Bachdjarah, d'Hussein Dey, des Anassers, du vieux Kouba et Commissariat Central d'Alger.
44 jours
bastonnades, technique du chiffon
Bougherara
Salim
26 ans
Bourouba (Alger)
Commerçant
13 mars 1998
Bourouba
SM
Lieu indéterminé
03 jours
Chiffon, électricité, tabassage.
Arrêté une seconde fois et porté disparu à ce jour
Bouhadjar
Farid
25 ans
Bougara (Blida)
enseignant
10 juin 1993
Bougara (Blida)
police
Commissariat d'Hussein Dey.
17 jours
Tabassage, bastonnades, chiffon.
Fractures de côtes, traumatisme du membre inférieur hospitalisé à l'hôpital militaire de Aïn Naâdja.
Boukhalf
Mohamed
Alger
18 août 1998
Alger
gendarmes
Brigade gendarmerie de Bab Djid (La Casbah).
24 jours
technique de la baignoire, sodomisation, introduction de la verge d'un tortionnaire dans la bouche de la victime pour ensuite uriner dedans. Arrachage de 7 dents avec une tenaille, menace de viol de son épouse, écrasement des pieds.
Traumatisme des pieds. Infection de la bouche
Boukhalfa
Brahim
33 ans
Constantine
17 août 1994
Constantine
Sécurité militaire
CTRI Constantine
03 jours
Sauvagement torturé
Exécuté sommairement le 20 août 1994. Corps mutilé retrouvé jeté à la cité des frères Abbés de Constantine le 20 août 1994
Boukhalfa :
Abderrahmane
Saoula (Alger)
18 décembre 1993
Saoula
gendarmes
Brigades de gendarmerie de Saoula et Baba Hassan.
30 jours
flagellation, tabassage
Traumatisme du visage.
Boukhari
Aïssa
37 ans,
Hydra. (Alger)
30 mai 1993
Hydra
sécurité militaire
Centre de Châteauneuf
40 jours
chiffon, falaqa, coups de poing, électricité
Fracture de la mâchoire, fractures de côtes, perforation des deux tympans.
Boulagroune
Samir
21 ans
Bourouba (Alger)
15 juillet 1994
Bourouba
Policiers et civils armés
Commissariat de Bourouba
34 jours
Tabassage. Chiffon. Tentative de sodomisation. Simulation d'exécution. Electricité.
Boularas
Ahmed
Larbaâ (Blida)
Professeur d'université
Septembre 1994
Larbaâ (Blida)
SM
Haouch Chnou
Non précisée
Sauvagement torturé avant d'être exécuté sommairement.
Boulenouar
Mourad
26 ans
Constantine
mécanicien
22 juillet 1994
Constantine
Sécurité militaire
CTRI Constantine
43 jours
Torturé à mort
Découvert mort le 15 septembre dans une grotte, avec d'affreuses mutilations.
Boumaaza
Belkacem
40 ans
Constantine
Surveillant général CEM
10 avril 1994
Constantine
Services de sécurité
Lieu non identifié par la famille
4 mois
Sauvagement torturé. Désarticulation de ses deux genoux et de sa cheville gauche.
Cadavre jeté dans la rue le 20 août 1994. Plaies par balles au niveau du thorax et de la main droite.
Boumendjel
Saci
35 ans
Constantine
Ouvrier tourneur
4 juillet 1995
Constantine
SM
Lieu non identifié
17 jours
Atrocement torturé avant d'être exécuté
Son corps sera exposé dans la rue en juillet 1995. Il portait de nombreuses traces de violences. Enterré au cimetière central de Constantine le 21 juillet par les services de sécurité.
Boustila
Kamal
Réghaia (Boumerdés)
25 septembre 1993.
Police
Commissariat central d'Alger.
25 jours
Chiffon, sodomisation par manche à balai, électricité.
Boutchiche
Mokhtar
Alger
20 janvier 1992
Tidjelabine (Boumerdés)
Gendarmes
Centre de la SM du Hamiz
40 jours
chiffon, bastonnades, flagellation avec un câble électrique, arrachage de la peau et des ongles par une pince coupante, brûlure de la barbe par des mégots de cigarettes.
Hémoptysies. Séquelles de brûlures du visage.
Boutiche
Ahmed
Saoula (Alger)
le 18 décembre 1994
brigade de gendarmerie de Saoula
Gendarmes
Brigades de gendarmerie de Saoula et de Cheraga
30 jours
bastonnades, enchaînement, flagellation avec un câble électrique, tentative de section du doigt avec une pince coupante
Boutouati
Mokhtar
18 ans
Dellys (Boumerdès)
Lycéen
Mars 1994
Dellys
Militaires
Caserne dite de la Sonipec de Dellys
Non précisée
Atrocement torturé selon un survivant.
Exécuté sommairement en avril 1994.
Bouyoucef
Mohamed
51 ans
Blida
Chauffeur
07 septembre 1992
Boufarik (Blida)
Sécurité militaire
Haouch Chnou Blida (SM)
12 jours
arrachage de la barbe, électricité, coups de poings et de pieds, chiffon, utilisation de produits chimiques décapants (esprit de sel)
Plaies infectées du visage
Brahami
Mostafa
40 ans
Alger
Professeur d'université
octobre 1992 et avril 1993
Alger
Police. SM
commissariat central d'Alger et centre de Châteauneuf
37 jours
Tabassage; technique du chiffon, bastonnades, gégène.
Brahimi
Ahmed
32 ans
Réghaia (Boumerdés)
lieutenant de l'armée
8 janvier 1993
Réghaia (caserne)
SM
Lieu non précisé
39 jours
Atrocement torturé
Mort sous la torture selon le témoignage de ses parents
Branine
Abdelatif
50 ans
Ain Taya (Alger)
commerçant
6 janvier 1997
Ain Taya
policiers
Commissariat de Aïn Taya
60 jours
technique du chiffon, électricité, attaché aux arbres durant 3 jours sous le froid et la pluie, utilisation du fer à repasser sur son thorax
surdité, traumatisme oculaire, douleurs articulaires. Séquelles de brûlures thoraciques.
Briguen
Ahmed
29 ans
Bachdjarah (Alger)
Médecin
23 mars 1993
Alger
Police
Commissariat central d'Alger
22 jours
Tabassage, chiffon, suspension par les poignets, brûlures par mégots de cigarettes.
Chaachoua
Djelloul
Belouizdad. (Alger)
31 mars 1993
Belouizdad
Sécurité militaire
Centre de Châteauneuf et commissariat central
86 jours
Bastonnades, chiffon, tentative de sodomisation.
Troubles nerveux, insomnies.
Chaloui.
Boualem
El Anassers (Alger)
avril 1994
El Anassers. Alger
Police
Centre de Châteauneuf.
55 jours
Chiffon, bastonnades, sodomisation.
Chama
Rabie
40 ans
Bougara (Blida)
22 juillet 1993
Bougara (Blida)
gendarmes
brigade de gendarmerie de Bougara.
10 jours
bastonnades, flagellations, chiffon, brûlures du visage par cigarettes. Arrachage de plusieurs dents.
Séquelles de brûlure du visage. Infection de la bouche.
Chekakri
Abdeldjalil
Dar El Beida
Employé
03 août 1994
Dar El Beida
Police
Commissariat Dar El Beida, commissariat de Bab Ezzouar
25 jours
Bastonnades. Tabassages. Fouetté avec un câble électrique. Epreuve du chiffon. Suspension au plafond par les chevilles. Sodomisation. Menace d'exécution.
Perforation du tympan. Pertes de connaissance. Hémorragie rectale suite à l'introduction d'un canon de pistolet.
Chenouf
Mohamed
El Harrach (Alger)
infirmier
1er novembre 1994
Alger
police
Lieu non précisé
16 jours
Affreusement torturé
Mort sous la torture selon le témoignage de sa famille.
Chenoui
Abdelhakim
Tizi-Ouzou
Sans profession
19 septembre 1999
Tizi-Ouzou
Police
Châteauneuf
6 mois
électricité, chiffon, bastonnades, suspension par les coudes, sodomisation par manche à balai. Injection de produits chimiques
pertes de connaissance, amaigrissement de 28 kg.
Cherati
Ikhlef
43 ans
El Harrach (Alger)
Imam
26 février 1993
Bourouba
SM
Centre de Châteauneuf
Non précisée
Electricité. Bastonnades. Tabassage. Brûlures par mégots de cigarettes. Epreuve du chiffon.
Exécuté sommairement le 21 février 1995 à la prison de Serkadji par un tireur d'élite.
Cheribet
Nabil
19 ans
Constantine
20 juillet 1994
Constantine
police et SM
Lieu non précisé
Non précisée
Affreusement torturé.
Mort sous la torture selon le témoignage de sa famille. Corps retrouvé jeté dans une grotte de Constantine le 15 septembre 1994. Selon la famille, le corps portait des traces de brûlures au chalumeau, le crâne fracassé et les membres fracturés.
Cheribet
Saïd
24 ans
Constantine
20 juillet 1994
Constantine
police et SM
Lieu non précisé
Non précisée
Affreusement torturé.
Mort sous la torture selon le témoignage de sa famille. Corps retrouvé jeté dans une grotte de Constantine le 15 septembre 1994. Selon la famille, le corps portait des traces de brûlures au chalumeau, le crâne fracassé et les membres fracturés.
Cheribet
Youcef
29 ans
Constantine
20 juillet 1994
Constantine
police et SM
Lieu non précisé
Non précisée
Affreusement torturé.
Mort sous la torture selon le témoignage de sa famille. Corps retrouvé jeté dans une grotte de Constantine le 15 septembre 1994. Selon la famille, le corps portait des traces de brûlures au chalumeau, le crâne fracassé et les membres fracturés.
Cherifi
Mohamed
59 ans
Ouled Abdallah Mostaghanem
15 septembre 1995
Douar Ouled Abdallah
Gendarmes
Lieu non précisé
07 jours
Affreusement torturé et mutilé
Le fils constatera à la morgue que les membres de son père avaient été coupés et séparés du corps.
Chikh Berrached
Brahim
26 ans
Tlemcen
4 novembre 1994
Tlemcen
policiers
Commissariat de Tlemcen
03 jours
Sauvagement torturé.
Mort sous la torture (contusion cérébrale constatée par le médecin légiste).
Dahmani
Redouane
15 ans
Dellys (Boumerdès)
Collégien
20 juin 2000
Dellys
Police
Commissariat de police de Dellys
08 jours
Déshabillé, tabassage. Electricité sur les orteils et les parties génitales, épreuve du chiffon, cendres de cigarettes dans les yeux. Fouetté avec un câble électrique. Brûlures du visage avec des mégots de cigarettes.
Dahri
Abdelaziz
Aïn Taya (Alger)
1992
Aïn Taya
Gendarmes
Centre de la SM de Boudouaou et brigade de gendarmerie d'Ouled Moussa (Boumerdés)
17 jours
Chalumeau. Injections dans le pénis de substances chimiques. Flagellation par câble électrique. Technique du chiffon. Ingurgitation d'eau chaude.
Syncopes
Demil
Djamel
28 ans
El Harrach (Alger)
6 janvier 1998
El Harrach
policiers
PCO El Madania
13 jours
Chiffon, électricité, bastonnades, écrasement du pied
Djaâfar-Khodja
Abdelhamid
29 ans
Bourouba (Alger)
Commerçant
23 février 1997
Bourouba
Policiers
Commissariat de Bourouba puis Châteauneuf
Indéterminé
Electricité. Chiffon. Tabassage.
Témoignage de co-détenus libérés. Porté disparu
Djarmouni
Abdelkader
Saoula (Alger)
18 décembre 1993
Saoula
gendarmes
brigade de gendarmerie de Saoula, brigade de Baba Hassan
30 jours
bastonnades, chiffon, enchaînement collectif
Djebbar
Redouane
20 ans
Bachdjarah (Alger)
sans profession
12 juillet 1994
Bachdjarah
policiers
commissariat de Bourouba
70 jours
chiffon et bastonnades.
Djemaoune
Abdeslam
Alger
restaurateur
18 mars 1994
Birkhadem (Alger)
Gendarmes
brigade de gendarmerie de Aïn Naâdja.
5 mois
électricité, bastonnades.
Djilali
Ferhat
Telagh (Sidi Bel Abbés)
Octobre 1997
Telagh
Policiers cagoulés
Résidence Colonna de Sig (Mascara)
Non précisée
Sauvagement torturé.
Mort sous la torture selon le témoignage de sa famille.
Djilali
Sissani
Telagh (Sidi Bel Abbés)
Octobre 1997
Telagh
Policiers cagoulés
Résidence Colonna de Sig (Mascara)
Non précisée
Sauvagement torturé.
Mort sous la torture selon le témoignage de sa famille.
Djillali
Mokhtar
38 ans
Sidi Daoud (Boumerdés)
Enseignant d'Université
29 mai 1994
Alger
SM
Châteauneuf
Non précisée
Epreuve du chiffon. Chalumeau. Electricité. Tabassage.
Mort selon le témoignage de co-détenus.
Djillali
Samir
Alger
Mars 1993
Alger
SM
Centre de Châteauneuf
Non précisée
Electricité, chiffon, bastonnades, tabassage
Mort sous la torture
Djouaidia
Mabrouk
29 ans
Ouallal (Souk Ahras)
1996
Ouallal
gendarmes
brigade de gendarmerie de Ouallal et centre de la SM de Blida (Haouch Chnou)
68 jours
technique du chiffon, coups de bâton, électricité.
fracture de la mâchoire
Douieb
Redouane
5 oct. 1970
El Madania (Alger)
gestionnaire de stocks à la Sonatrach
26 décembre 1994
El Madania
policiers
PCO d'El Madania
Indéterminée
Sauvagement torturé selon des co-détenus libérés. Son père et ses deux frères seront arrêtés le 4 janvier 1995 et torturés également durant 28 jours avant d'être libérés.
A disparu depuis.
Driki
Kamel
22 ans
Echatt (El Tarf)
14 janvier 2003
Echatt (El Tarf)
Gendarmerie
Brigade de gendarmerie d'Echatt.
02 jours
Tabassage. Absorption forcée d'urines. Enfoncement de la tête dans un récipient d'urines et d'excréments.
Libéré après deux jours de tortures avec menaces de mort en cas de récidive.
Elkrim
Rabah
33 ans
Ouled Hamida (Baghlia. Dellys)
21 février 1996
Ouled Hamida
gendarmes
Brigade de gendarmerie de Baghlia
07 jours
Tabassage. Electricité.
Mort sous la torture le 27 février selon le témoignage de co-détenus libérés.
Euchi
Fayçal
27 ans
Constantine
15 août 1994
Constantine
SM
Lieu non identifié
6 jours
Sauvagement torturé
Exécuté sommairement le 20 août 1994. Jeté dans la décharge publique du point kilométrique 4 de Constantine. Poignets ligotés avec du fil métallique et le corps portant des traces de tortures.
Fassouli
Tahar
30 ans
Surcouf, Ain Taya (Alger)
commerçant
avril 2002
Surcouf
Services de sécurité
Base militaire non localisée par la victime
07 jours
Bastonnades, technique de la baignoire durant 4 jours
Libéré après 7 jours de séquestration. Ecchymoses du visage et sur le corps.
Fekar
Saïd
60 ans
Cap Djinet (Boumerdés)
fellah
18 juin 1994
Cap Djinet
militaires
Brigade de gendarmerie de Bordj Menaiel.
23 jours
Chiffon, coups de poings, simulation d'exécution, flagellation par câble électrique, suspension par les poignets au plafond durant 12 jours.
plaies infectées des poignets, baisse de l'acuité visuelle, hématurie, paralysie durant plusieurs jours des mains
Ferroum
Mohamed
48 ans
Amroussa Bouinan. Blida
ouvrier
Mars 2003
Amroussa
SM
Centre de Ben Aknoun
10 jours
Tabassage. Epreuve du chiffon. Flagellation avec un câble électrique. Bastonnades. Electricité sur le sexe
Incarcéré à Serkadji
Fodail
Nassima
Alger
octobre 1999
Alger
policiers
Lieu secret
10 jours
brûlures par mégots de cigarettes, bastonnades, technique du chiffon
Fodhila
Mohamed
Bourouba (Alger)
Peintre
Décembre 2002
Bourouba
Policiers en civil
Commissariat d'Alger
12 jours
Sauvagement torturé
Luxation de l'épaule. Visage tuméfié. Evacuation d'urgence sur l'hôpital militaire d'Ain Naâdja au cours de sa garde à vue.
Ghamour
Rédha
22 ans
Bachdjarah (Alger)
étudiant
12 juillet 1994
Bachdjarah
policiers
Commissariat de Bourouba et commissariat central d'Alger.
70 jours
bastonnades, chiffon, brûlures par mégots de cigarettes
incontinence anale et urinaire. Troubles psychiques
Gharbi
Brahim
Boumerdés
maire
24 avril 1994
Boumerdés
SM
commissariat central d'Alger, centre de Châteauneuf, centre de la SM de Blida
25 jours
chiffon, bastonnades, lacération de la peau avec une lame de rasoir, flagellation avec un câble électrique,
Infection des plaies
Ghedhab
Mohamed
Suisse
16 septembre 1996
Aéroport d'Alger
SM
Centre de Châteauneuf
20 jours
Electricité, technique du chiffon, tabassage.
syncopes. Infection des plaies
Guen
Belkheir
40 ans
Ksar El Hirane (Laghouat)
Enseignant
Janvier 1993
Ksar El Hirane
Gendarmes
Gendarmerie de Laghouat
Non précisée
Affreusement torturé. Aurait été gravement brûlé.
Mort sous la torture, maquillée selon le témoignage de ses proches en accrochage avec les services de sécurité dans la foret d'El Bordj où il fut jeté et criblé de balles ainsi que deux autres citoyens.
Guenifi
Mohamed Chérif
38 ans
Constantine
Employé Sonitex
1er juin 1994
Constantine
Services de sécurité
Lieu secret non localisé
68 jours
Sauvagement torturé
Exécuté sommairement le 20 août 1994. Son corps mutilé a été jeté à la cité Daksi de Constantine.
Guillal
Boubekeur
Khenchela
Agent des transmissions
7 février 1992
Khenchela
Police
Commissariat de Khenchela
08 jours
tabassages, flagellation par câble.
Artérite du membre inférieur suite au froid glacial de la cellule. Amputation du membre.
Habib
Rabah
28 ans
Skikda
militaire
Fin mars 1992
Ouargla
SM
Centre de SM Ouargla et Alger
37 jours
Bastonnades, chiffon,
Fracture de l'épaule, du nez
Haddad
Tahar
56 ans
Alger
Cafetier
3 janvier 1993
Alger
gendarmes
Brigade de gendarmerie de Baraki.
07 jours
Non précisée
Mort sous la torture le 10 janvier 1993. Le corps de la victime fut remis à sa famille par les services de sécurité. Officiellement il serait mort d'une crise cardiaque.
Hadj Aïssa
Youcef
27 ans
Bab El Oued
Artisan bijoutier
17 janvier 1994
Bab El Oued
Policiers
Commissariat de Bab El Oued
Non précisée
Mort sous la torture
Cadavre retrouvé par le père à la morgue de Bologhine le 19 juillet 1994
Halouane
Kamal
24 ans
Thenia (Boumerdés)
Infirmier
31 mars 1993
Thenia (Boumerdés)
Police
Commissariat de Réghaia
38 jours
Chignole. Testicules broyés.
Exécuté le 8 mai 1993 et jeté à Ouled Moussa.
Halouane
Mustapha
26 ans
Thénia (Boumerdés)
gérant de parking
décembre 1994
Thénia
police
Commissariat de Thénia
26 jours
Sauvagement torturé selon le témoignage de sa famille
Fractures de cotes. Fractures des deux membres inférieurs. Enucléation du globe oculaire. Exécuté sommairement et jeté dans la rue. Cadavre retrouvé par sa famille dans la localité de Mehrane.
Hammoudi
Nadir
27 ans
Alger
Architecte
9 octobre 1992
Alger
Police
Commissariat Bab El Oued
28 jours
Bastonnades. Chiffon. Brûlures mégots cigarettes.
Plaies corporelles multiples
Hanni
Faci
23 ans
Alger
Maçon
24 février 1992
El Harrach
Gendarmes
Gendarmerie de Bab Ezzouar
19 jours
Flagellation par câble électrique. Chiffon. Tentative de sodomisation. Introduction forcée d'eau dans la bouche par tuyau.
Harik
Noureddine
29 ans
Alger
Universitaire
7 septembre 1993
Belouizdad (Alger)
Sécurité militaire
Commissariat central d'Alger et Châteauneuf
30 jours
Bastonnades, chiffon, tentative de sodomisation, électricité, brûlure de la barbe avec un briquet, utilisation d'un chien.
Céphalées rebelles. Troubles urinaires Exécuté lors du carnage de la prison de Serkadji le 21 février 1995.
Harim
Mohamed
25 ans
El Harrach (Alger)
16 octobre 1998
Mosquée d'El Harrach
policiers en civil.
commissariat d'El Harrach, centre des 3 caves (El Harrach) de la SM, commissariat central d'Alger.
Non déterminée
bastonnades sur les testicules, chiffon, menace de sodomisation, tentative de pénétration de la verge du tortionnaire dans la bouche du supplicié
Hématuries abondantes
Hattab
Nacereddine
17 ans
Bordj El Kiffan (Alger)
Collégien
4 avril 1992
Bordj El Kiffan
Police
Commissariat de Boudouaou
Tabassage. Chiffon.
Plaies multiples du corps, hémorragiques. Transféré à l'hôpital.
Hattab
Saïd
Dergana (Alger)
1er mars 2002
Dergana (Alger)
Sécurité militaire
Lieu non localisé par la victime
Non précisée
Tabassage. Electricité.
Arrêté et torturé car il était le père d'un chef de groupe armé d'opposition.
Héchaïchi
Rachid
39 ans
Bab Ezzouar
Pilote
Septembre 1992
Alger
Police et SM
Commissariat central d'Alger
30 jours
Epreuve du chiffon. Electricité. Bastonnades
Houdi
Hocine
Biskra
2 mars 2002
Biskra
Sécurité militaire
Lieu non localisé par la victime
20 jours
Tabassage. Electricité. Epreuve du chiffon.
Arrêté et torturé car il était le beau-frère d'un chef de groupe armé d'opposition.
Ichalalène
Abderrahmane
55 ans
Zeghara (Alger)
19 nov. 1994
Zeghara. Alger
SM
PCO d'El Madania
20 jours
chiffon, bastonnades, suspension au plafond
Kaci
Abdelkader
28 ans
Larbaâ (Blida)
Electroméca-nicien
15 mars 1992
Larbaâ (Blida)
Policiers et parachutistes
Commissariat de police de Larbaâ et caserne militaire Larbaâ
42 jours
Supplice de la baignoire, ingurgitation forcée de tabac, forcé à boire des urines contenues dans un récipient, Bastonnades, technique du chiffon, tabassage.
Traumatisme crânien, évanouissements
Kaouane
Hassan
Alger
Ex chanteur chaâbi
Avril 1992
Alger
Police
Commissariat central d'Alger
Non précisée
Electricité. Menaces de sodomisation
Fracture du pied. Section partielle de la langue. Exécuté sommairement lors du massacre de Serkadji le 21 février 1995
Kara Ahmed
Abdelkader
Alger
26 mars 1995
Alger
SM
Centre de Châteauneuf
35 jours
Coups de poings et de pieds, chiffon, électricité. Menaces de sodomisation et de mort
Kazi
Abdenacer
27 ans
Diar El Mahçoul (Alger)
Tailleur
27 octobre 1992
Alger
Civils armés et cagoulés
Commissariat Cavaignac (Alger)
11 jours
Bastonnades. Arrosage avec eau froide. Clous dans le corps reliés à l'électricité. Chiffon. Simulation d'exécution. Tabassage avec chaise. Brûlures par mégots.
Traumatisme crânien. Séquelles de brûlure de la main.
Sauvagement torturé selon le témoignage de co-détenus.
Sorti de sa cellule dans la nuit du 11 mai 1996 pour être emmené vers une destination inconnue. Cadavre retrouvé le 12 mai à Tidjelabine (Boumerdés).
Kenouala
Boudjemaâ
29 ans
Constantine
19 juillet 1994
Constantine
SM
ONRB de Constantine
64 jours
Atrocement torturé.
Cadavre retrouvé dans une grotte par sa famille le 15 septembre. .Fractures multiples. Brûlures au chalumeau.
Kentour
Brahim
Alger
27 mai 1994
Maghnia (Tlemcen)
SM
Centres de la SM de Blida et de Châteauneuf.
41 jours
bastonnades, chiffon, électricité, suspension par le sexe.
Troubles cardiaques.
Kerbouche
Arezki
Bouira
Janvier 1994
Bouira
Militaires
Villa COPAWI de Lakhdaria
Non précisée
Chiffon. Tabassages. Ingurgitation de produits chimiques
Exécuté sommairement
Kerchouche
Mourad
El Harrach (Alger)
9 mars 1998
El Harrach
SM
lieu secret.
4 jours
chiffon, matraquage, menace d'utilisation de la chignole
fractures de côtes, bronchite asthmatiforme
Kerkadi
Ahcène
45 ans
Larbaâ (Blida)
chirurgien-dentiste
avril 1993 et novembre 1993
Larbaâ
parachutistes
caserne de Bouzaréah, caserne Ben Aknoun Centre de Blida
14 jours
Tabassage. Bastonnades avec manche de pioche. Electricité. Chiffon. Brûlures par mégots de cigarettes.
Perforation du tympan
Khider
Omar
Dellys (Boumerdés)
professeur d'anglais
3 avril 1994
Dellys
militaires
base militaire de Dellys, centres de la SM du Hamiz (Boumerdés), de Blida et de Châteauneuf.
45 jours
bastonnades, flagellation, chiffon, suspension par le sexe, tentative de noyade dans un bassin.
traumatisme crânien, plaie de la verge
Khider
Abdelkrim
34 ans
Dellys (Boumerdés)
23 mars 2002
Dellys
SM + policiers
centre de Châteauneuf
12 jours
Chiffon. Tabassages. Obligé d'ingurgiter de l'eau des WC
Resté déshabillé dans sa cellule durant toute la période de séquestration
Kiboua
Lyés
20 ans
Belouizdad (Alger)
Sans profession
Avril 1993
Belouizdad
policiers
Centre de Châteauneuf
Non précisée
Sauvagement torturé selon des survivants de ce centre
Mort sous la torture en mai 1993
Klioua
Zahia
50 ans
Alger
Mère au foyer
Septembre 1995
Alger
SM
PCO El Madania (Alger)
11 jours
Gifles, bastonnades sur la tête, menaces de viol, mise a nu, insultes et menaces de mort.
Koudri
Abderrezak
42 ans
Alger
17 octobre 1994
Alger
Policiers
Commissariat de Bourouba
43 jours
Chiffon, bastonnades, tabassage.
Fractures de cotes, dermatose infectieuse. Insomnies.
Koudri
Brahim
3 janvier 1971
Kouba (Alger)
chômeur
22 février 1995
Kouba
policiers
Commissariat de police de Kouba
7 jours
Tabassage. Technique du chiffon
Sera à nouveau enlevé le 06 mars 1995 et transféré au centre de Châteauneuf. Il disparaîtra depuis.
Kouici
Smaïl
Alger
Enseignant
6 mai 1994
Hôpital Mustapha d'Alger
SM
Centre de Châteauneuf
Non précisée
Epreuve du chiffon. Electricité. Tabassage. Brûlures par mégots de cigarettes.
Exécuté sommairement.
Laacheb
Ali
Alger
3 avril 2000
Alger
SM
Centre de la SM de Ben Aknoun (Alger).
8 jours
Bastonnade avec manche de pioche, technique du chiffon, électricité,
Destruction de son domicile. Famille terrorisée régulièrement par des agents de la SM avec menaces de viol et de mort à l'encontre de l'épouse.
Ladada
Fateh Brahim
30 ans
Dellys (Boumerdés)
Commerçant
23 mars 2002
Dellys
SM + policiers
centre de Châteauneuf
12 jours
Chiffon. Tabassage. Ingurgitation forcée d'eau des WC
Resté déshabillé dans sa cellule durant toute la période de séquestration
Lafri
Khaled
42 ans
El Harrach (Alger)
chirurgien
7 juin 1994
El Harrach
policiers
Commissariat central d'Alger
40 jours
Tabassage, flagellation, chiffon.
traumatismes des pieds.
Lahiani
Amar
43 ans
Sidi Daoud (Boumerdés)
Fellah
22 février 1996
Sidi Daoud
Gendarmes
Gendarmerie de Sidi Daoud (Boumerdés)
12 jours
Bastonnades, électricité, viol de l'épouse devant la victime
Lakhal
Boualem
46 ans
Bougara (Blida)
22 juillet 1993
Bougara (Blida)
gendarmerie
Gendarmerie de Bougara
03 jours
Epreuve de l'échelle. Electricité. Strangulation par fil d'acier
Mort par strangulation. au 3e jour de séquestration et de tortures (25 juillet 1993). .
Lamdjadani
Noureddine
44 ans
Alger
médecin
17 mai 1994
commissariat central d'Alger
Police
commissariat central d'Alger et centre de Châteauneuf.
60 jours
chiffon, bastonnades, tabassage, menaces de mort.
thrombose hémorroïdaire. Baisse de l'acuité visuelle, hémorragie nasale, troubles pulmonaires.
Larabi
Rachid
26 ans
Larbaâ (Blida)
14 avril 1993
Larbaâ
Services de sécurité
Commissariat de Larbaâ
4 jours
Sauvagement torturé selon le témoignage de sa famille
Mort sous la torture le 17 avril 1993.
Larbi
Mohamed
Mila
9 octobre 1992
Mila
Gendarmes
Brigade gendarmerie de Mila, puis Chelghoum El Laid, puis Si Mustapha.
12 jours
Tabassage. Tentatives de sodomisation. Brûlures du corps.
Hématomes du visage,
Laredj
Zoubir
23 janvier 1959
Kouba (Alger)
agent de bureau
23 août 1993
Kouba
policiers cagoulés
Commissariat d'Hussein Dey puis centre de Châteauneuf
Indéterminé
Sauvagement torturé selon des co-détenus libérés.
A disparu depuis.
Laribi
Lyès
27 ans
Alger
Etudiant
14 mars 1992
Alger
Police
Commissariat de police de Bab Ezzouar (Alger). Caserne du Lido
12 jours
Epreuve de l'échelle, technique du chiffon, tentative de sodomisation
Déporté au camp de concentration du Sud
Lazreg
Nacera
33 ans
Alger
Femme au foyer
5 décembre 1994
Alger
policiers
Commissariat de Bourouba
Indéterminée
Torturée à mort et jetée à la décharge d'Oued Smar.
Loudi
Hacène
35 ans
Pins Maritimes, Alger
éducateur au Lycée Mohamed Boussaïdi d'El Harrach
9 avril 1995
El Harrach
Policiers en civil
Centre de Châteauneuf
Indéterminé
Sauvagement torturé selon des co-détenus libérés
A disparu depuis.
Lounaouci
Fateh
24 ans
Alger
Douanier
31 décembre 1994
Alger
SM
Centre de Châteauneuf
08 jours
Electricité, chiffon, tabassage Jeté dans une cellule où se trouvaient des têtes humaines de personnes décapitées.
Troubles psychiatriques
Lounès
Moussa
20 ans
Meftah (Blida)
Muezzin
22 mai 1994
Meftah
Gendarmes
Brigade de gendarmerie de Meftah
34 jours
Sauvagement torturé. Blessé par balle à la jambe au cours de sa séquestration et laissé sans soins.
Mort à la prison de Blida le 27 juin 1994 des suites de sa blessure à la jambe qui s'était infectée et laissée sans soins.
M*
Soumia
32 ans
Bachdjarah
sans
30 juin 1998
Bachdjarah
Militaires et SM
Centre de Châteauneuf
08 jours
Technique du chiffon. Electricité. Viol avec une matraque. Tabassage Torture morale : cris du père torturé
Son père mourra sous la torture
M*
Nacera
27 ans
Bachdjarah
sans
30 juin 1998
Bachdjarah
Militaires et SM
Centre de Châteauneuf
08 jours
Tabassages. Gifles. Attouchements sexuels. Torture morale : cris du père torturé
Son père mourra sous la torture
Madani
Farid
29 ans
Alger
Enseignant
18 octobre 99
Alger
SM
Centre de la SM de Ben Aknoun (Alger).
42 jours
Bastonnades avec manche de pioche, technique du chiffon, pendaison, électricité
Mahboub
Hamou
40 ans
Alger
Journaliste
24 avril 1994
Alger
SM
Centre de Châteauneuf et commissariat central d'Alger
Plus de 12 mois
Electricité, chiffon, chalumeau, tabassage
A disparu depuis 1995 où il aurait été vu pour la dernière fois au commissariat central d'Alger.
Maméche
Rédha
30 ans
Alger
Chirurgien
Avril 1993
Alger
Police
Commissariat de Cavaignac (Alger)
16 jours
Chiffon. Flagellation avec câble électrique.
Mannou
Abdelkrim
23 ans
El Harrach (Alger)
7 septembre 1993
El Harrach
police
Commissariat d'El Harrach
02 jours
Sauvagement torturé
Evacué par ses tortionnaires à l'hôpital d'El Harrach. Constatation à son admission de l'existence de nombreuses ecchymoses sur le corps et d'un hématome à la nuque. Il était dans un état de mort cérébrale. Les radiographies ont montré une fracture du crâne et du rachis cervical. Mort le 9 septembre 1993.
Mansour
Omar
25 ans
Medjbara (Djelfa)
Fonctionnaire
10 mai 1994
Medjbara
Militaires et gendarmes
Gendarmerie de Messaâd (Djelfa)
26 jours
Sauvagement torturé
Arrêté une sonde fois ainsi que son père Bouhali et ont tous deux disparus.
Mansouri
Smail
Ain Taya (Alger)
1992
Ain Taya
Gendarmes
Centre SM de Boudouaou (Boumerdés) et brigade de gendarmerie d'Ouled Moussa (Boumerdés).
17 jours
Chalumeau. Injection d'un produit chimique dans le pénis. Flagellation avec câble électrique. Ingurgitation d'eau chaude. Technique du chiffon.
Troubles psychiatriques. Traité à l'infirmerie de la prison d'El Harrach.
Mansouri
Abdenacer
42 ans
Lakhdaria (Bouira)
Commerçant
17 mars 2003
Lakhdaria
Sécurité militaire
Centre de Ben Aknoun
10 jours
Tabassage. Epreuve du chiffon. Flagellation avec un câble électrique. Bastonnades. Electricité sur le sexe
Incarcéré à la prison de Serkadji N° d'écrou : 55 370
Medjahed
Rachid
30 ans
El Mouradia (Alger)
Universitaire
12 février 1997
Alger
SM
Centre de Châteauneuf
14 jours
Sauvagement torturé. Lors de son passage à la TV, il présentait une hémorragie conjonctivale de l'oeil avec une ecchymose périorbitaire.
télévisés, "reconnaissant avoir tué le secrétaire général de l'UGTA. Son cadavre sera retrouvé dans la basse Casbah.
Medjnoun
Malik
Tizi-Ouzou
28 septembre 1999
Tizi-Ouzou
SM
Centre de Châteauneuf
7 mois
Bastonnades, chiffon, flagellation.
Syncopes. Hospitalisé durant 28 jours à l'hôpital militaire avant d'être incarcéré à la prison de Tizi Ouzou le 2 mai 2000.
Mehalli
Mohamed
63 ans
Bachdjarah (Alger)
Taxieur
29 juin 1998
Bachdjarah
SM
Centre de Châteauneuf
15 jours
Il sera horriblement torture. Son épouse et ses deux filles séquestrées en même temps que lui entendaient ses cris sous la torture.
ort sous la torture. Enterré sous "X Algérien le 13 juillet 1998 au cimetière d'El Alia (carré n°244, tombe 101).
Mehis
Hassan
29 ans
Lakhdaria (Bouira)
Maçon
17 mars 2003
Lakhdaria
Sécurité militaire
Centre de Ben Aknoun
10 jours
Tabassage. Epreuve du chiffon. Flagellation avec un câble électrique. Bastonnades. Electricité sur le sexe
Incarcéré à la prison de Serkadji N° d'écrou : 55368
Mékidéche
Saïd
El Madania (Alger)
Mars 1993
El Madania
Gendarmes
Brigade gendarmerie de Bouzaréah
Non précisée
Sauvagement torturé.
Mort sous la torture. A l'ouverture de son cercueil par sa famille le 10 mars 1993, découverte d'un corps totalement mutilé.
Melali
Mustapha
26 ans
Larbaâ (Blida)
19 mars 1993
Larbaâ
policiers
Commissariat de Larbaâ
03 jours
Torturé à mort.
Mort sous la torture le 21 mars 1993
Menai
Messaoud
27 ans
Souk Ahras
08 mars 1997
Souk Ahras
Gendarmes
Brigade de gendarmerie Ouallal (Souk Ahras) et SM Blida
68 jours
Chiffon. Bastonnades, électricité
Merouani
Mohamed
19 ans
Constantine
Sans profession
23 avril 1994
Constantine
Police
Lieu non identifié
04 jours
Sauvagement torturé
Exécuté sommairement le 26 avril 1994 avec cinq autres citoyens. Exposé à la cité Emir Abdelkader. Corps portant nombreuses traces de tortures.
Mesli
Rachid
40 ans
Aïn Taya (Alger)
avocat
31 juillet 1996
Rouïba
SM
centre de Châteauneuf et Caserne de la sécurité militaire de Boumerdés.
11 jours
bastonnades, techniques du chiffon, simulation d'égorgement et d'exécution
état d'obnubilation durant plus de trois semaines
Messiad
Belkacem
53 ans
Didouche Mourad (Constantine)
Employé Sonitex
1er juin 1994
Constantine
Services de sécurité
Lieu secret non localisé
80 jours
Sauvagement torturé
Exécuté sommairement le 20 août 1994 et jeté dans une décharge publique.
Mihoubi
Noureddine
31 ans
Bachdjarah (Alger)
Peintre
27 janvier 1993
Bou Saâda (M'Sila)
policiers
Centre de Châteauneuf
18 mois
Electricité, chiffon, bastonnades
A disparu depuis.
Mikiri
Abdelkader
46 ans
Baghlia (Boumerdès)
30 mai 1995
Baghlia
Gendarmes
Brigade gendarmerie de Baghlia
17 jours
Sauvagement torturé.
Mort sous la torture le 16 juin 1995 selon le témoignage de sa famille
Miloudi
Ahmed
28 ans
Bathia (Ain Defla)
Médecin
Juillet 1992
Bathia (Ain Defla)
Gendarmes
Brigade de gendarmerie de Bathia
Non précisée
Affreusement torturé.
Mort sous la torture.
Mokrane
Mostepha
Telagh (Sidi Bel Abbés)
Octobre 1997
Telagh
Policiers cagoulés
Résidence Colonna de Sig (Mascara)
Non précisée
Affreusement torturé.
Mort sous la torture selon le témoignage de sa famille.
Mosbah
Abderrahmane Mehdi
32 ans
Alger
Etudiant
1992
Alger
Gendarmes
Gendarmerie Bab Ejdid (Alger)
40 jours
Chiffon. Bastonnades. Sodomisation
Déporté au camp de concentration
Mouelef
Issam
20 ans
Constantine
Lycéen
7 août 1995
Constantine
SM
Lieu non identifié
49 jours
Sauvagement torturé avant d'être exécuté selon le témoignage de ses proches.
Mouhab
Meziane
Birkhadem (Alger)
9 septembre 1994
Birkhadem
Gendarmes
Brigade de gendarmerie de Birkhadem
13 jours
Sauvagement torturé.
Meurt le 22 septembre 1994 suite à une infection de la jambe due aux tortures et restée sans soins.
Moulay
Mohamed Saïd
46 ans
El Harrach (Alger)
Professeur d'Université et Doyen de Faculté
19 juin 1994
autoroute d'El Harrach
Sécurité militaire
Commissariat central d'Alger.
29 jours
bastonnades, chiffon, flagellations avec un câble électrique
Traumatisme crânien, plaies de la main, douleurs du dos.
Moutadjer
Mohamed
60 ans
Lakhdaria (Bouira)
Fellah
2 juin 1994
Lakhdaria
Militaires
Villa COPAWI de Lakhdaria
Non précisée
Sauvagement torturé : arrachage des ongles et brûlures du bras
Son cadavre sera retrouvé quelques jours plus tard sur la route. Son fils constatera à la morgue les multiples mutilations et brûlures dues à la torture.
Nouah
Youcef
El Harrach (Alger)
6 décembre 1994
El Harrach
police
Commissariat de Bourouba
92 jours
Sauvagement torturé selon des citoyens détenus avec lui et libérés.
Exécuté sommairement le 04 mars 1995 et jeté sur un terrain vague proche du commissariat.
Ouadi
Abdenour
23 ans
Dergana (Alger)
1993
Dergana
Police
Commissariat de police Dergana
10 jours
Sauvagement brûlé au chalumeau
Succombera à ses graves brûlures, après son transfert à l'hôpital. Son père constatera à la morgue des brûlures au visage de son fils.
Oualbani
Fodhil
34 ans
Constantine
Agent SNTF
8 mai 1995
Constantine
Services de sécurité
Lieu non identifié par la famille
70 jours
Atrocement torturé
Exécuté sommairement et jeté dans la rue en juillet 1995. Corps portant de nombreuses traces de tortures.
Ouali
Ahmed
42 ans
Alger
Commerçant
10 janvier 2002
Alger
SM
Caserne de Ben Aknoun
11 jours
pendaison par les poignets, électricité sur les parties sensibles du corps, épreuve du chiffon et ingurgitation d'eau sale. Tabassage
Plusieurs dents cassées
Ouali
Fouad
40 ans
Alger
10 janvier 2002
Alger
SM
Caserne de Ben Aknoun
11 jours
Torse nu, il sera allongé sur une dalle en ciment humide et attaché à des anneaux situés aux quatre coins puis application de l'électricité. Epreuve du chiffon. Pendaison par les poignets durant trois jours. Tabassage.
Diabétique, restera sans traitement durant sa séquestration. Etat de semi-coma. Infection des plaies. Ecchymose périorbitaire.
Ouali
Mohamed
17 ans
Alger
vendeur
10 janvier 2002
Alger
SM
Caserne de Ben Aknoun
11 jours
Bastonnades. Tabassages. Gifles.
Ouandjela
Abderrahmane
El Affroun (Blida)
officier de police
20 juillet 1994
El Affroun
Police
Commissariat d'El Affroun, brigade de répression du banditisme de Blida et centre de Châteauneuf.
26 jours
flagellation par câble électrique, chiffon, tabassage, électricité
Lipothymies, traumatisme du maxillaire supérieur.
Ouarti
Mohamed
19 ans
Eucalyptus (Alger)
Sans profession
11 avril 1993
Eucalyptus (Alger),
gendarmes
Brigade de gendarmerie de Bab Ezzouar, Centre de la SM du Hamiz, centre de Châteauneuf.
8 mois
Chiffon, électricité, brûlures de l'anus et du dos au fer à souder. Enfermement dans un frigo d'une caserne, suspension au plafond durant 12 jours, flagellations.
paralysie définitive de la main droite, troubles sphinctériens.
Ould Rebai
Merouane
Baraki (Alger)
Juin 1995
Baraki
Gendarmes
Brigade gendarmerie de Baraki
17 jours
Technique du chiffon. Electricité.
Rabia-Chérif
Rabah
Benzerga (Alger)
26 février 2002
Benzerga (Alger)
Sécurité militaire
Lieu non localisé par la victime
Non précisée
Déshabillé et attaché à une table en béton. Epreuve du chiffon, Electricité sur les organes génitaux, les lobes d'oreilles et la tête.
Arrêté et torturé car il était le beau-frère d'un chef de groupe armé d'opposition.
Rabia-Chérif épouse Hattab
Benzerga (Alger)
Femme au foyer
27 février 2002
Benzerga (Alger)
Sécurité militaire
Lieu secret non localisé par la victime
Non précisée
Tabassage, violences sexuelles. Déshabillée devant son frère.
Arrêtée et torturée car son mari est chef d'un groupe armé d'opposition.
Rachedi
Hocine
28 ans
Relizane
2 octobre 2002
Relizane
SM
CTRI Relizane
2 jours
Electricité
Rahmani
M'hend
Kouba. (Alger)
Mécanicien
7 novembre 1993
Kouba
Policiers cagoulés
Centre de Châteauneuf
65 jours
Electricité, bastonnades, chiffon, brûlures par cigarettes.
Rahouma
Abdeslam
24 ans
Casbah d'Alger
Commerçant
31 juillet 1995
Casbah d'Alger
Militaires
Lieu de séquestration non localisé par la victime en raison du bandage des yeux
37 jours
Bastonnades, tabassage, électricité, ingurgitation forcée d'eau avec un tuyau
Jeté de nuit, à l'heure du couvre-feu dans la rue.
Raïth
Slimane
29 ans
Alger
Maçon
18 février 1992
Alger
Gendarmes
Gendarmerie Bab Ezzouar
22 jours
Chiffon. Brûlure de la barbe. Suspension par les poignets au plafond. Bastonnades. Flagellation.
Ramdani
Rédha
Bachdjarah (Alger)
31 août 1993
Bachdjarah. (Alger)
Police
Commissariat de Bachdjarah et Commissariat Central.
21 jours
Bastonnades, suspension au plafond, tentative de sodomisation, chiffon.
Rebai
Moussa
32 ans
Souk Ahras
08 mars 1997
Souk Ahras
Gendarmes
Brigade de gendarmerie Ouallal (Souk Ahras) et SM Blida
68 jours
Chiffon. Bastonnades, électricité.
Rebaï
Mohamed
Casbah (Alger)
officier de police
2 janvier 1995
Alger
Policiers
centre de Châteauneuf
56 jours
Bastonnades, chiffon
Fracture du bras, fractures de côtes, lésions musculaires du thorax et du dos.
Redjimi
Boualem
Alger
10 juin 1996
Alger
Policiers
Châteauneuf
13 jours
Chiffon, électricité, menaces de sodomisation
Ridane
M'Hamed
Alger
28 février 2002
Alger
Sécurité militaire
Lieu non localisé par la victime
16 jours
Tabassage. Epreuve du chiffon. Electricité
Arrêté et torturé car ses trois fils avaient rejoint les maquis.
Rouabhi
Mohamed
40 ans
Alger
Directeur d'école
06 septembre 1992
Alger
Police
Commissariat central d'Alger
30 jours
Chiffon. Tabassage. Sodomisation par bouteille.
Castration post-traumatique.
Saadane
Hassani
17 ans
Alger
Lycéen
13 novembre 1993
Alger
Police
Châteauneuf
57 jours
chiffon. Brûlures avec mégots de cigarettes. électricité. Bastonnades et simulation d'exécution.
Saâdi
Ahmed
Benzerga (Alger)
1er mars 2002
Benzerga (Alger)
Sécurité militaire
Lieu non localisé par la victime
16 jours
Electricité. Epreuve du chiffon.
Arrêté et torturé car il était le beau-frère d'un chef de groupe armé d'opposition.
Saâdoun
Mokrane
30 ans
Tizi-Ouzou
étudiant
7 juin 2000
Tizi-Ouzou
sécurité militaire
caserne militaire à Tizi-Ouzou.
6 jours
Technique du chiffon, électricité.
Militant des DH, accusé de collecter des informations sur les atteintes aux droits de l'homme lors des émeutes en Kabylie.
Saci
Hichem
Alger
Etudiant
Avril 1993
Alger
Policiers
PCO El Madania
Non précisée
Tabassage. Technique du chiffon.
Visage complètement déformé par la torture.
Sadat
Mohamed
39 ans
Alger
Employé Air Algérie
7 septembre 1994
Alger
SM
Centre de Châteauneuf
18 jours
Chiffon. Electricité. Tabassage. Brûlures par mégots de cigarettes. Tentative d'éclatement des globes oculaires. Menaces de viol de l'épouse devant lui.
Fracture de l'avant-bras. Oedème du visage. Troubles visuels.
Sadou
Youcef
Bachdjarah (Alger)
Juin 1994
Alger
SM
Centre de Châteauneuf
Non précisée
Sauvagement torturé selon des témoins détenus à la même période.
Mort sous la torture en juillet 1994
Sadouki
Abdallah
Alger
Universitaire
9 mars 1997
Casbah d'Alger
SM
Centre de Châteauneuf
18 jours
Sauvagement torturé selon des survivants de ce centre
xécuté sommairement. Cette exécution est maquillée en "accrochage avec les services de sécurité le 26 mars 1997.
Saker
Salah
10 janvier 1957
Constantine
professeur de mathématiques
29 mai 1994
Constantine
Police judiciaire
Commissariat central de Constantine
Indéterminée
Atrocement torturé
Admis en urgence à l'hôpital militaire de Constantine suite aux tortures. Remis ensuite au CTRI (SM) de la ville d'où il disparaîtra
Salah
Abdallah
Alger
24 mai 1995
Alger
Services de sécurité
Commissariat de Cheraga puis Centre de Châteauneuf.
30 jours
chiffon, électricité, suspension au plafond, bastonnades.
Salem
Abdelkader
36 ans
Kouba (Alger)
28 février 1992
Kouba
Militaires + civils armés
Caserne de Bouzaréah (Alger)
10 jours
Tabassage, bastonnades, utilisation d'une matraque électrique. Electricité.
Transféré à l'hôpital de Ain Naâdja pour troubles cardiaques.
Sari-Ahmed
Mahfoud
40 ans
Alger
professeur de médecine
2 mai 1993
Bainem
Police
Commissariat de Cavaignac (Alger)
12 jours
coups de poing, chiffon, arrosage du corps par eau froide, simulation d'exécution par arme à feu
Sayah
Youcef
Telagh (Sidi Bel Abbés)
Octobre 1997
Telagh
Policiers cagoulés
Résidence Colonna de Sig (Mascara)
Non précisée
Sauvagement torturé
Mort sous la torture selon le témoignage de ses proches.
Sebane
Kamal
Dergana (Alger)
1993
Gendarmes
Brigade de gendarmerie Dergana
17 jours
Electricité. Arrachage de la peau avec une pince coupante, arrachage de la barbe après l'avoir barbouillée de plâtre.
Sefar
Mohamed
25 ans
Bourouba (Alger)
13 août 1994
Mosquée du quartier
policiers
commissariat de Bourouba
non précisée
Suspension par ses pieds sur la place publique du 1er mai à Bourouba
Gangrène du pied. Serait mort de cette complication
Sellami
Hakim
23 ans
Meftah (Blida)
manoeuvre
Mai 1994
Meftah
Policiers
Commissariat de Meftah
Non précisée
Chiffon. Bastonnades, tabassage
Transféré vers une destination inconnue. A disparu depuis.
Selmane
Abdelaziz
27 ans
Baraki (Alger)
Sans profession
6 juillet 1993
Baraki
Police
Commissariat de Baraki
Non précisée
Chiffon. Tabassage
Fracture du nez et éclatement de vessie. Opéré en urgence à l'hôpital Mustapha.
Selmoun
Mohamed
23 ans
Alger
17 octobre 1994
Alger
Policiers
Commissariat de Bourouba
Non précisée
Chiffon, tabassage, bastonnades.
Semira
Nadir
19 ans
Constantine
Avril 1994
Constantine
SM
Lieu non identifié
5 mois
Atrocement torturé
Exécuté sommairement. Son cadavre et ceux de 13 autres citoyens seront jetés dans la rue le 20 août 1994. Leurs corps portaient de nombreuses traces de torture.
Senoussi
Boualem
Aïn Tedlès (Mostaganem)
agriculteur
Janvier 1994
Brigade de gendarmerie Ain Tedlès
gendarmes
brigade de gendarmerie d'Ain Tedlès
Non précisée
echnique du chiffon imbibé de Crésyl, pendu par les poignets au plafond durant 36 heures, Sodomisation par une bouteille. Attaché à une sorte de tourniquet (technique du " poulet rôti )
plaies des bras et des poignets.
Seridi
Mostefa
38 ans
Guelma
Professeur d'enseignement moyen
septembre 1993
Guelma
SM
Centre de la SM de Guelma puis CTRI de Constantine
Indéterminée
Tabassage. Electrodes sur le sexe et les phalanges, technique du chiffon, privation de nourriture.
Mort sous la torture selon le témoignage d'un co-détenu libéré. Aucune information officielle ne sera donnée aux parents. Considéré comme disparu.
Si Mozrag
Mohamed Yacine
24 ans
Birkhadem (Alger)
Commerçant
23 juillet 1993
Birkhadem
Sécurité militaire
Châteauneuf
30 jours
Technique du chiffon, bastonnade, brûlures du thorax et du visage au chalumeau, sodomisation.
brûlures du 2e degré, fracture de côtes, troubles visuels et auditifs et dépression. Exécuté lors du carnage de la prison de Serkadji le 21 février 1995.
Hémorragies (épistaxis, gingivorragies), troubles du rythme cardiaque. Hospitalisé à l'hôpital militaire d'Alger.
Slimani
Mohamed
Fouka (Tipaza)
19 novembre 1992
Fouka
Gendarmes et nindjas
Commissariat de Koléa. Centre de Châteauneuf
56 jours
Chiffon. Brûlures par mégots de cigarettes. Bastonnades sur les parties génitales. Suspension par les pieds au plafond
Slimani
Rédha
Fouka (Tipaza)
19 novembre 1992
Fouka
Gendarmes et nindjas
Commissariat de Koléa. Centre de Châteauneuf
56 jours
Sodomisation. Chiffon. Brûlures par mégots de cigarettes. Bastonnades sur les parties génitales. Suspension par les pieds au plafond
Slimani
Abdelkader
Fouka (Tipaza)
19 novembre 1992
Fouka
Gendarmes et nindjas
Commissariat de Koléa. Centre de Châteauneuf
56 jours
Chiffon. Brûlures par mégots de cigarettes. Bastonnades sur les parties génitales. Suspension par les pieds au plafond
Soualah
Younés
27 nov. 1962
Alger
professeur de lycée
21 février 1995
Alger
policiers
Commissariat de Belouizdad (Alger)
Indéterminée
Sauvagement torturé selon le témoignage de son épouse détenue avec lui durant quinze jours
Aurait été transféré à la prison de Blida. A disparu depuis.
Soumati
Farés
22 ans
Ouled Yaich (Blida)
Ouvrier
20 février 1997
Ouled Yaich
Gendarmes
Lieu non précisé
Non précisée
Sauvagement torturé
Mort sous la torture. Sa famille constatera à la morgue de nombreuses traces de tortures sur le cadavre de son fils.
Takarli
Mohamed Amine
Alger
6 décembre 1997
Alger
militaires
Lieu secret
22 jours
Electricité, technique du chiffon, fouetté avec un tuyau en caoutchouc, sévices sexuels
Crises nerveuses, syncopes
Tali
Yahia
Bouira
Janvier 1994
Bouira
Militaires
Villa Coopawi de Lakhdaria
Non précisée
Chiffon. Tabassages. Ingurgitation de produits chimiques
Exécuté sommairement.
Tayane
Mohamed
47 ans
Bouzaréah (Alger)
1er septembre 1994.
Bouzaréah
Civils armés
Centre de Châteauneuf.
23 jours
chiffon, électricité, tabassage, menaces de mort
Tayebi
M'Hamed
Saoula (Alger)
18 décembre 1994.
Saoula
Gendarmes
brigades de gendarmerie de Saoula puis de Cheraga
30 jours.
tabassage, enchaînement
traumatisme crânien
Tazrout
Mohamed
23 ans
Alger
Etudiant
Novembre 1993
El Harrach
policiers
Non précisé
Non précisée
Blessé par balle au cours de son arrestation à un barrage à El Harrach. Torturé malgré ses blessures
A développé des complications infectieuses au niveau de sa jambe blessée et laissée sans soin. Mort le 23 novembre 1993.
Ter
Ali
Aïn Taya (Alger)
15 juillet 1992
Aïn Taya
Gendarmes
Gendarmerie Aïn Taya
20 jours
Chiffon. Falaqa. Sodomisation
Troubles sphinctériens
Thamert
Hocine
Dellys (Boumerdés)
professeur de lycée
24 avril 1994
Alger
SM
Commissariat central, Centres de la SM de Châteauneuf et de Blida.
26 jours
tabassage, chiffon, falaqa, brûlures du sexe avec des mégots, flagellation, tentative de section des doigts avec des ciseaux de tailleur.
traumatisme crânien, infection des doigts et du cuir chevelu
Tibaoui
Saïd
Ain Taya (Alger)
1992
Ain Taya
Gendarmes
Centre SM de Boudouaou (Boumerdés) et brigade de gendarmerie d'Ouled Moussa (Boumerdés).
17 jours
Chalumeau. Injection d'un produit chimique dans le pénis. Flagellation avec câble électrique. Ingurgitation d'eau chaude. Technique du chiffon.
Touati
Azeddine
39 ans
Alger
Procureur général adjoint
24 février 1997
Ain Taya
SM
Commissariat de police Ain Taya
11 jours
Tortures morales (insultes, intimidation, menaces de mort après avoir été emmené dans un oued). . Bastonnades. Empêché de dormir durant quatre nuits consécutives.
Touileb
Mohamed Seghir
27 ans
Dellys (Boumerdés)
Fellah
5 septembre 1996
Dellys
Police et Paras
Caserne de Dellys
16 jours
Bastonnades, enfoncement de la tête de la victime dans le ventre d'un âne mort, électricité, morsure par chien, privation de nourriture, torture du père, tortures mentales
Son père a été arrêté et torturé en même temps que lui.
Traiba
Mimouna
Oran
Mère au foyer
19 mars 1996
Oran
SM
Caserne Magenta d'Oran.
21 jours
Electricité, sodomisation, menace de viol
Troubles nerveux
Traïba
Mohamed
Oran
19 mars 1996
Oran
SM
caserne Magenta d'Oran.
indéterminé
électricité, coups de massue sur les coudes et les genoux
Citoyen disparu à ce jour
X*
Mounir
24 ans
Sidi Moussa (Alger)
sans
Janvier 1995 puis février 1995 et juin 1995
Sidi Moussa
Gendarmes, policiers et militaires
Commissariat de Bourouba, Châteauneuf et brigade de gendarmerie de Baraki
25 jours, 15 jours et 17 jours
Bastonnades, chiffon, électricité.
Réfugié en Allemagne.
Y*
Ahmed
Bourouba (Alger)
Commerçant
20 décembre 1994
Bourouba
Policiers
Commissariat de police de Bourouba
101 jours
Tabassage. Epreuve du chiffon
Libéré après 101 jours de séquestration arbitraire au commissariat.
Yahi
Khaled
Alger
5 février 2000
Alger
SM
Centre de la SM de Ben Aknoun (Alger).
4 mois
Technique du chiffon, électricité, brûlures du corps et du sexe
Yazid.
Bachir
48 ans
Mouradia Alger
Employé de société
15 janvier 1994
Autoroute est d'Alger
civils armés
commissariat d'Hussein Dey
51 jours
bastonnades, technique du chiffon. Tabassages.
Ykrelef-Abdesmed
Mazari
El Affroun (Blida)
brigadier de police
30 juillet 1994
El Affroun
Police
Brigade de répression du banditisme de Blida, Centre de Châteauneuf.
16 jours
tabassage, technique du chiffon, électricité
Youcef
Mounir
Casbah d'Alger
Juillet 1993
Casbah
SM
Centre de Châteauneuf
Non précisée
Sauvagement torturé
Mort sous la torture le 13 août 1993 selon le témoignage de la famille.
Yousfi
Nadir
19 ans
Bachdjarah (Alger)
lycéen
12 juillet 1994
Bachdjarah
policiers
commissariat de Bourouba et commissariat central d'Alger.
70 jours
électricité, bastonnades, tentative de sodomisation
troubles psychiques
Zaârour
Ahmed
43 ans
Constantine
Chauffeur société
20 août 1995
Constantine
Sécurité militaire
CTRI Constantine
Indéterminée
Sauvagement torturé
A disparu par la suite
Zait
Mohamed
Casbah (Alger)
6 février 1993
Casbah
policiers
Commissariat de Bab El Oued
06 jours
Atrocement torturé.
Mort le 11 février 1993. Cadavre déposé devant son domicile par ses tortionnaires.
Zaouchi
Mustapha.
27 ans
Birkhadem (Alger)
Commerçant
mars 2003
Birkhadem
Sécurité militaire
Centre de Ben Aknoun
10 jours
Tabassage. Epreuve du chiffon. Flagellation avec un câble électrique. Bastonnades. Electricité sur le sexe
Incarcéré à la prison de Serkadji N° d'écrou : 55372
Zaoui
Saïd
70 ans
Dellys (Boumerdés)
Sans profession
7 février 2001
Dellys
Police
Lieu indéterminé
Non précisée
technique du chiffon, bastonnades, électricité
Zemzoum
Nawal
17 ans
Alger
Sans profession
15 octobre 1997
Alger
civils armés
Non identifié
25 jours
technique du chiffon, brûlures des mains avec des mégots de cigarettes, menaces de mort, menaces de viol
Zenina
Abdelhamid
Bab El oued (Alger)
mai 1997
Bab El Oued
policiers
PCO de Bouzaréah
Non précisée
épreuve de l'échelle, chiffon, chalumeau, coups par barre de fer
odème généralisé. Fractures de côtes.
Zerrouki
Sidali
Khemis El Khechna (Boumerdés)
Muezzin
26 novembre 1993
Khemis El Khechna
Gendarmes
Brigade de gendarmerie de Rouïba
07 jours
Torturé à mort
Mort sous la torture le 02 décembre 1993
Zitouni
Tayeb
25 ans
Dellys (Boumerdés)
Tourneur
4 mai 1995
Dellys
Gendarmes et paras
Caserne de Dellys
Non précisée
Bastonnades, électricité, fouettage avec câble, enfermé dans un frigo, torture morale
A travers cette douloureuse partie, nous évoquerons la dure réalité endurée par grand nombre de prisonniers algérien. Nous tacherons de voir quels furent les principales méthodes de torture employées lors de la guerre d'Algérie, comme preuve d'une cruauté et d'une totale absence d'humanité de la part des tortionnaires.
Tortures Physiques:
Les moyens utilisés par nos tortionnaires désaxés et dépravés sont nombreux et variés. Ils vont des violences rudimentaires et primitives aux techniques les plus sophistiquées.
Les bastonnades et la flagellation :
Ce sont des méthodes rudimentaires qui accueillent le supplicié dans la "salle d'exploitation des informations" ou le "laboratoire " selon la propre appellation cynique des salles de torture par les tortionnaires. Dès son entrée le supplicié est reçu par des coups de poings et de pieds sur tout le corps avec deux zones de prédilection : le visage et les organes génitaux. A cela s'ajoutent des coups de bâton et de tuyaux en caoutchouc sur la tête et sur le dos, entraînant le plus souvent des traumatismes crâniens et des fractures costales.
Il est une spécialité dont nos tortionnaires excellent. Il s'agit de la "fallaqa " qui consiste après avoir allongé et attaché le supplicié sur un banc, à frapper sa plante des pieds avec un bâton fin ou un câble électrique. Extrêmement douloureuse, elle provoque un œdème et des plaies hémorragiques qui s'infectent le plus souvent et qui empêchent la malheureuse victime de marcher.
La technique du chiffon :
C'est la méthode la plus fréquemment utilisée. Elle est pratiquée partout, c'est la méthode introductive de la panoplie de supplices. La victime dévêtue est allongée puis attachée à un banc de telle manière qu'elle ne puisse bouger. Un chiffon est introduit avec force dans sa bouche, ce qui permet de maintenir cette dernière ouverte. De l'eau sale, généralement puisée des WC ou des égouts de cuisine est introduite de force dans la bouche et ce, jusqu'au remplissage de l'estomac et à la suffocation. Parfois il est ajouté à cette eau du grésil ou de l'eau de Javel.
Une fois l'estomac bien rempli, l'un des tortionnaires se mettra à frapper l'abdomen du supplicié avec des coups de poing ou de pied pour lui faire régurgiter cette eau. D'autres s'assoient carrément sur l'abdomen du supplicié.
Il existe une autre variante de cette technique et qui consiste à introduire un tuyau relié à un robinet et à laisser couler l'eau jusqu'au remplissage de l'estomac puis le tortionnaire procède comme précédemment pour faire évacuer l'eau.
La suspension au plafond :
c'est également l'une des techniques fréquemment utilisées dans les salles de torture qui sont équipées de systèmes de poulies ou de crochets placés sur les murs et les plafonds. Il existe plusieurs variantes selon les "goûts" des tortionnaires.
La suspension par les poignets : elle consiste à suspendre la victime au mur ou au plafond par l'un ou les deux poignets, les pieds pendant au dessus du sol et ce, durant plusieurs heures voire des journées entières. Cette pratique entraîne une véritable strangulation au niveau des poignets avec parfois des séquelles vasculo-nerveuses provoquant un retentissement fonctionnel sur la main.
La suspension en sac : les pieds et les poignets du supplicié sont attachés ensemble par une corde ou un câble. Tout le corps est alors hissé par un système de poulie au plafond. La victime restera ainsi, des heures voire des jours. Lorsque le supplice se termine, on lâche brutalement la corde et le corps de la victime, épuisé par des heures de supplice s'effondre lourdement et violemment sur le sol.
La suspension par les pieds : les chevilles sont attachées par une corde ou un câble et la victime est alors suspendue au plafond, tête vers le bas et ce durant des heures ou des jours. Elle entraînera des vertiges et des troubles vasculaires cérébraux. Beaucoup de suppliciés mourront lorsque la suspension est prolongée.
L'électricité ou la "géngène":
C'était le passage d'électricité à travers le corps par l'intermédiaire d'électrodes placées et reliées à un magnéto. Très fréquemment utilisée lors des "séances de renseignement".
La classique séance d'électricité : Sur une victime dévêtue, allongée et bien ficelée sur un banc, de préférence métallique, le tortionnaire mouille d'abord le corps en versant sur lui un seau d'eau. Des fils électriques se terminant par des pinces et reliés à une puissante source de courant électrique, sont appliqués sur les parties sensibles du corps : lobes d'oreilles, mamelons, parties génitales. Des décharges sont alors appliquées entraînant de véritables convulsions et contorsions de la victime, malgré ses solides attaches au banc. Les douleurs sont atroces selon les récits de nombreux témoins. Nombreux seront ceux qui perdront connaissance et seront réveillées par d'autres décharges.
La matraque électrique est le moyen moderne de torture. Décrite surtout dans les centres de la sécurité militaire de Châteauneuf, de Blida et de Boumerdés, elle permet tout en assénant des coups d'envoyer des décharges électriques qui foudroient la victime. C'est une matraque formée de deux parties : une partie recouverte de cuir et qui est la poignée et une partie métallique hérissée de pointes.
Le stylo électrique : décrit par plusieurs témoins séquestrés au centre de Châteauneuf, cet appareil qui ressemblerait à un stylo présente une pointe métallique terminale semblable à celle d'un fer à souder. Appliqué sur les pieds et les différentes parties du corps, il délivre de puissantes décharges électriques qui foudroient le supplicié. Cet appareil aurait été importé des Etats-Unis.
Les aiguilles électriques sont introduites tout comme des aiguilles d'acupuncture en différentes parties sensibles du corps.. Mais contrairement à ces dernières qui soulagent, celles-ci provoquent des douleurs atroces.
Les brûlures :
Il existe plusieurs moyens de les provoquer dans la panoplie de nos professionnels des torture.
· par mégots de cigarettes : c'est la technique la "moins" sauvage. Le tortionnaire écrase le mégot de sa cigarette sur le thorax, l'abdomen ou le visage du supplicié attaché à un banc, entraînant des brûlures ponctuelles plus ou moins profondes.
· par l'essence : elle consiste à verser de l'essence soit sur la barbe soit sur les organes génitaux et de craquer une allumette entraînant un embrasement du liquide inflammable. De nombreux citoyens ont présenté de très graves séquelles plus particulièrement au niveau de l'organe génital.
· Le chalumeau : cet appareil de soudure est appliqué généralement sur le thorax et l'abdomen. Il entraîne des douleurs atroces et provoque des brûlures du troisième degré qui s'infectent souvent du fait de l'absence de soins.
· Le fer à souder : comme le chalumeau, provoque des brûlures graves. Des tortionnaires sadiques, écriront avec cet instrument sur la peau du supplicié des prénoms de femmes ou des initiales de clubs de football qu'ils supportent.
L'épreuve de l'échelle :
Le supplicié est suspendu par ses poignets et ses chevilles en X à une échelle. On laisse brusquement tomber celle-ci avec le corps attaché de la victime. Il tombera sur son visage, provoquant souvent des fractures de la base du nez. Il existe une variante de cette épreuve qui consiste à ligoter le supplicié sur une chaise et à projeter cette dernière en avant avec réception au sol sur le visage.
Les tenailles :
Elles sont utilisées pour arracher la peau du thorax et de l'abdomen ou encore les ongles du supplicié. La plaie cutanée ainsi provoquée est saupoudrée de sel. Lorsque la victime est barbue, les tenailles serviront à arracher sa barbe.
La lame de rasoir et la baïonnette :
Tout comme les tenailles, elles serviront à entailler la peau du thorax, de l'abdomen et du dos provoquant des plaies linéaires qui seront saupoudrées de sel.
Les Moyens De Tortures Psychologiques
Simulacre d'exécution :
La victime est souvent sortie de sa cellule, visage recouvert d'une cagoule et jetée dans une malle de voiture. Il est emmené hors du lieu de séquestration, généralement dans une forêt. Là on lui hôte la cagoule et on lui met le canon du pistolet sur la tempe ou on tripote un poignard, lui faisant comprendre qu'on allait l'égorger. L'opération sera répétée plusieurs fois pour terroriser la victime.
Insomnies et état de psychose:
le supplicié est alors enfermé dans une cellule mitoyenne de la salle de torture. Les cris des suppliciés et les vociférations hystériques des tortionnaires qui se relaient en permanence dans leurs basses besognes empêchent la victime de dormir tout en le maintenant dans un état continu de psychose et de terreur.
Menaces de ramener l'épouse, la mère où la sœur et de la violer devant le supplicié : de nombreux cas se sont produits et des femmes ont été violées devant leurs parents par des hordes de tortionnaires obsédés.
Les prisonniers sont maintenus dans des sortes de trous. Les prisonniers étaient donc humiliés, parqués dans des trous creusé par eux même, recouverts de barbelés qui leur interdise de relever la tête, ils bénéficient d'une moindre hygiène et sont exposés aux intempéries.( cf. ci dessous)
Cela paraît incroyable, mais il s’agit bien de la vérité !
Jadis La machinerie de la torture disposait déjà d'une variété de méthodes étonnantes qui confirme la thèse que rien ne rend aussi inventif que l'envie de cruauté.
La torture par l'eau
Le corps de l'accusé était lié sur une planche inclinée ou pendu en l'air à des cordes fortement serrées et le corps soutenu par un tabouret. La victime devait alors avaler une énorme quantité de liquide: 6 litres pour la petite torture et 12 litres pour la grande. Celui qui serrait les dents se faisait déchiqueté la bouche par le bourreau à l’aide d’une pince en fer. Celui-ci continuait alors, à l’aide d’une carafe, à faire ingurgiter l’eau dans la bouche du torturé. Beaucoup de ces victimes étouffaient ou éclataient littéralement, du fait que leurs anus et l’urètre furent consciemment bouchés ou noués.
Mutilation physique
Une autre torture consistait à visser et à griller la langue, ou encore à écraser les mains sur une enclume ou à sectionner les mains et les pieds à l’aide d’une hache. «Les sorcières» ou les femmes jugées immorales eurent le nez et les oreilles coupés; les juifs accusés de vol, étaient pendus par les pieds entre deux chiens ou deux loups affamés. Une cruauté bien particulière consistait à étriper la victime. Leur ventre était ouvert au couteau, une partie de l'intestin était extirpée puis attachée et enroulée à une poulie.
La vierge de fer représente «un chef-d’œuvre» de la ferronnerie qui devait servir à préserver la pureté de la foi: il s’agissait d’une cape allant jusqu'à terre, cependant non faite d’étoffe mais de fer. La partie supérieure de la cape représentait une tête au visage de femme. En réalité la cape était un caisson de fer équipé de portes. A l'intérieur des portes ainsi que sur le dos du caisson étaient fixés des pointes de fer. La victime, prisonnière de l'inquisition, était placée à l'intérieur du caisson. Puis les portes se refermaient lentement, de sorte que «les pointes de fer perforaient ses bras, de même que certains endroits de ses jambes, de son ventre, de sa poitrine, sa vessie, les parties de son corps se trouvant à la racine de son membre viril, ses yeux, ses épaules et son postérieur, sans toutefois la tuer», tout au moins pas immédiatement. La mort ne survenait généralement qu’après quelques jours d’atroces douleurs et de cris effroyables.
«Le berceau de judas»
«Le berceau de judas» est une méthode qui n’a pas son pareil. La victime de l’inquisition était tirée vers le haut à l'aide d'un treuil et placée sur la pointe d’une pyramide en bois. Son poids entier ne reposait plus que sur le vagin ou l'anus, le scrotum ou le coccyx. Le supplice était encore amplifié du fait que le bourreau tirait la victime vers le haut, la relâchait, la balançait ou la laissait sans cesse retomber sur la pointe.
«La fourche d'hérétique»
«La fourche de l’hérétique» avait également un sens «religieux» puisqu’elle représentait un moyen visant à défendre la vraie foi. Quatre pointes de fer perforaient la victime sous le menton et perçaient le sternum, de sorte qu'elle ne pouvait plus bouger la tête et à peine parler distinctement. Mais pour l’inquisiteur, cela suffisait, car la victime n'avait qu'à balbutier le mot «abiuro» («j’abjure») gravé dans «la fourche de l’hérétique» qu'il lui suffisait de lire.
«Il faut entendre les cris de ces malheureux! Il faut lire ce qui fut écrit des cachots, les femmes à leurs maris, les pères et mères à leurs enfants, les protestations de leur innocence, les adieux pour toujours.» (L'historien Karlheinz Deschner, Eglise du malheur, Munich 1979, p. 28 de la version allemande)
Scie et pieu
Egalement de simples outils, comme «la scie» et «le pieu», pouvaient tout à fait convenir au but des inquisiteurs. Les luthériens, par exemple, après leur victoire sur les agriculteurs insurgés, ont mis à nouveau la scie à l’honneur contre quelques meneurs. Ceux-ci étaient suspendus la tête en bas et la scie, placée entre les jambes, pouvait alors commencer «son travail», en «avançant progressivement» du nombril à la poitrine. Presque encore plus cruel – si cela est encore possible: l’empalement de la victime. Celle-ci était empalée, martelée – enfoncée sur un pieu de bois ou de fer au niveau de l'anus préalablement huilé, jusqu'à ce que le pieu pénètre enfin et ressorte par l'estomac, la poitrine ou l'épaule …
D'autres outils de torture
La simple énumération des outils de torture – l’étau à genoux ou l’étau destiné aux pouces, le serre-bouche en fer, les outils pour marquer au fer rouge, les colliers de chaines, «le chapelet» à accrocher autour du cou (d’une longueur d’un mètre, d’un poids d’environ huit kilos), les anneaux de fer verrouillés au cou de l'hérétique, les cages en fer, les étaux destinés à la tête et les vis à crâne, les fouets de chaines, les collerettes épinées, la ceinture de force, le «clitoris espagnol», pourvu de pointes tranchantes, les tenailles et cisailles, la roue de torture et ainsi de suite – tout cela témoigne de la passion inventive et perverse des inquisiteurs et de leurs complices, et démontre la monstrueuse «passion pour la cruauté», caractérisant le christianisme d’Eglise qui ne sera égalé par aucune autre religion.
Invention de nouveaux supplices
On emmurait les victimes ou alors, en signe de grâce de la part des tyrans (!), on les laissait lentement mourir de faim – on les noyait lentement dans des tonneaux remplis d'urine ou de purin, on leur coupait ou sciait la langue, on les grillait, on rôtissait les hérétiques sur des fers chauffés à blanc ou encore on les étouffait en brûlant de la paille humidifiée. Après l'invention de la poudre explosive, on laissait celle-ci exploser à proximité de la pauvre victime, afin de lui déchiqueter la poitrine. L'esprit de cruauté trouvait toujours de nouveaux moyens pour augmenter les supplices des victimes de l’inquisition.
Les congrégations pour la doctrine de la foi
Le pape Paul III (1468-1549, pape à partir de 1534) organisa également en 1542 l'inquisition en tant que cardinal chargé de la commission qui, comme instance centrale pour tous les pays, devait veiller sur la pureté de la foi. Le pape Sixtus V (1521-1590, pape à partir de 1585) a fixé en 1588 son statut définitif de Congregatio Romanae et universalis Inquisitionis (Congrégation de l'inquisition romaine et universelle). Beaucoup plus tard, à savoir en 1908, cette autorité d'inquisition centrale reçut le nom d’ Offizium saint. Aujourd'hui, elle se nomme d’une façon inoffensive et anodine Congrégation pour la doctrine de la foi. Mais l'esprit inquisitorial est resté le même.
Amnesty International a lancé la campagne Stop Torture le 13 mai 2014, pour dénoncer une crise mondiale liée à la torture. Dans le cadre de cette campagne, elle demande une plus grande protection contre la torture grâce à un large éventail de mesures – telles que les contrôles indépendants des centres de détention, la possibilité de consulter rapidement un avocat et de comparaître devant les tribunaux, et des enquêtes indépendantes sur les allégations de torture – en vue d’éradiquer complètement cette pratique.
La torture : une crise mondiale
Tandis que de nombreux pays ont nettement progressé dans la lutte contre la torture, des gouvernements de par le monde continuent de recourir à cette pratique dans le but d’obtenir des informations, d’extorquer des « aveux », de faire taire les dissidents ou simplement comme une forme cruelle de sanction.
141 – nombre de pays dans lesquels Amnesty International a recensé des cas de torture et de mauvais traitements au cours des cinq dernières années. Dans certains pays, ces faits sont rares, dans d’autres, généralisés. On ne peut accepter ne serait-ce qu’un seul cas.
82%– des cas de torture ou de mauvais traitements ont été signalés dans les quatre cinquièmesdes pays figurant dans le Rapport annuel 2014 d’Amnesty International.
Les méthodes de torture dans le monde
Les outils de torture les plus couramment utilisés sont basiques et cruels – la main, la botte et la matraque : tout ce qui peut causer des blessures ou briser des os.
Voici quelques méthodes parmi les plus « sophistiquées » qu’Amnesty International a recensées au cours de ses recherches :
Mexique : « Tehuacanazo » – de l’eau gazeuse est versée de force dans les narines du détenu.
Maroc : « Poulet rôti » – le détenu est suspendu la tête en bas à une barre métallique, par les poignets et les genoux dans une position accroupie, qui fait exercer une très forte tension sur les genoux et les épaules.
Des esquisses de la méthode du « poulet rôti » et d’autres positions de torture réalisées à partir de descriptions faites par Ali Aarrass, un détenu qui a indiqué avoir été victime de ces tortures en 2010.
Nigeria : « Tabay » – les policiers suspendent les détenus à un bâton, les coudes liés dans le dos.
Philippines : « Roue de la torture » – les policiers tournent une roue de la torture pour déterminer quelle méthode utiliser sur tel ou tel détenu. Sur la roue figurent différentes options, dont : « 30 secondes chauve-souris », signifie que le détenu est suspendu la tête en bas pendant 30 secondes (comme une chauve-souris) ; « 20 secondes Manny Pacquaio », du nom d'un célèbre boxeur philippin, signifie que le détenu est roué de coups de poing pendant 20 secondes.
Une « roue de la torture » aux Philippines servant, semble-t-il, à déterminer quelle méthode de torture utiliser sur tel ou tel détenu.
Ouzbékistan : le détenu est frappé alors qu’il est suspendu par les mains à un crochet fixé au plafond, les bras souvent attachés dans le dos, ou alors qu’il est menotté à un radiateur ou à une barre métallique fixée au mur.
Une campagne mondiale visant à mettre fin à la torture
Depuis son lancement en 2014, la campagne mondiale d’Amnesty International Stop Torture mobilise des millions de personnes au travers d’actions directes, qui s’appuient sur diverses stratégies et activités ciblant cinq gouvernements spécifiques.
Le premier ministre russe Dimitri Medvedev parle de l'existence des extraterrestres 10/12/12
Ces monstres sans amour, incapables même seulement d’imaginer l’amour, ne pourront jamais aimer la créature humaine. Ils l’entoureront de flatteries; ils lui tendront des pièges uniquement pour la tourmenter davantage, car ces monstrueuses créatures, quoique dotées de dons naturels comme Pintelligence, la volonté et autres, ne pourront jamais s’en servir pour le bien, mais seulement pour le mal.
Froides et glacées dans leurs plans de destruction, elles éprouvent un sadique besoin de s’enfoncer toujours plus dans l’iniquité. Inexorablement, elles pensent le mal, le veulent et le réalisent.
Actuellement, elles sont en train de préparer, dans l’obscurité, complots sur complots qu’elles réalisent par le biais de leurs alliés et de leur «Eglise», la franc-maçonnerie, pour déchaîner sur la terre une bataille qui n’a de précédent que dans le conflit qui eut lieu dans le ciel entre les anges de la Lumière et ceux des ténèbres.
Le royaume des ténèbres est gouverné par une triade et il est hiérarchique. C’est un royaume de haine et d’iniquité. Il s’appuie en fait sur les passions les plus ignominieuses. C’est un royaume d’horreur qui n’a d’équivalent dans aucun autre lieu de l’univers et qui ne peut être décrit en termes humains.
Les sujets de ce royaume sont tous les anges qui, avec Lucifer, Belzébuth et Satan, opérèrent la grande rébellion.
C’est un royaume cependant en continuelle expansion, parce que viennent le grossir tous les hommes qui disent «non» au plan du salut pour dire «oui» au plan diabolique des puissances obscures de l’enfer.
Algérie : la mort viendra et grande sera la destruction
Messages donnés à Pedro Régis (Brésil) 3402 - Message de Notre Dame d’Anguera, reçu le 20 novembre 2010
Chers enfants, le toit du monde va s’affaisser et il y aura des souffrances dans de nombreuses régions de la terre. Ce sont les temps de tribulations pour l'humanité. Pliez les genoux dans la prière et vous serez victorieux. Ne soyez pas découragés par les difficultés. Je vais prier Mon Fils Jésuspour vous. Gardez courage, foi et d'espérance. Demain sera meilleur pour les hommes et les femmes de foi.
Yémen et Algérie : la mort viendra et grande sera la destruction. Je souffre pour ce qui vient à vous. Ouvrez vos cœurs au Seigneur et vivez tournés vers le Paradis pour lequel seul vous avez été créés. Ne vous éloignez pas du chemin que Je vous ai indiqué.
C'est le message qu'aujourd'hui Je vous transmets au nom de la Très Sainte Trinité. Je vous remercie de Me permettre de vous réunir ici une fois de plus. Je vous bénis, au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Demeurez dans la paix.
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Côme criera au secours et Ariana boira le calice amer de la souffrance
Messages donnés à Pedro Régis (Brésil) 3474 - Message de Notre Dame d’Anguera, reçu à Cidade Ocidental/GO, le 25 Avril 2011
Chers enfants, Côme criera au secours et Ariana boira le calice amer de la souffrance. Je souffre à cause de ce qui vient pour vous. Pliez vos genoux dans la prière et en toute chose soyez les imitateurs de Jésus. Vous vivez dans le temps des grandes tribulations et c'est seulement dans la fidélité à Jésus que vous trouverez des forces pour votre route.
Ne reculez pas. Ne restez pas les bras croisés. Voici le temps opportun pour votre retour au Seigneur. Ouvrez vos cœurs à l'Amour du Seigneur. Je suis Votre Mère et Je suis infatigable. L'humanité est devenue pauvre spirituellement parce que les hommes se sont éloignés de Dieu.
Convertissez-vous rapidement. Mon Seigneur vous attend avec un immense Amour de Père. Ce que vous avez à faire ne le laissez pas pour demain. Dieu est pressé. Courage. Avancez sur le chemin que Je vous ai indiqué.
C'est le message que Je vous transmets aujourd'hui au Nom de la Sainte Trinité. Merci de M'avoir permis de vous rencontrer ici une fois de plus. Je vous bénis au Nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen. Demeurez en Paix.
L'humanité ne trouvera la paix que lorsque les hommes vont accepter la volonté du Seigneur
3587 - Message de Notre Dame d’Anguera (Brésil), reçu le 27 décembre 2011 – message pour l’Algérie
Chers enfants, Mila va pleurer parce que la mort va passer par Saïda et, de même que Mascara,sera atteinte par les hommes de la terreur. D’Annaba s’entendront des cris et des lamentations et Alger va boire le calice amer de la douleur. Je souffre pour ce qui vient à vous. Pliez vos genoux dans la prière. Vous verrez encore des horreurs sur la terre.
L'humanité ne trouvera la paix que lorsque les hommes vont accepter la volonté du Seigneur. Je suis votre Mère et Je sais ce qui s'en vient pour vous. Ne reculez pas. Cherchez le Seigneur. Il vous aime et vous attend à bras ouverts. Ce que vous avez à faire ne le remettez pas à demain. Allez de l'avant sans peur. Le Seigneur vous accompagne.
C'est le message que Je vous transmets au nom de la Très Sainte Trinité. Je vous remercie de Me permettre de vous réunir ici une fois de plus. Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Demeurez dans la paix.
Un événement douloureux aura lieu à Naama et Mes pauvres enfants porteront une lourde croix.
3589 - Message de Notre Dame d’Anguera (Brésil), reçu le 31 décembre 2011 – message pour l’Algérie
Chers enfants, Je suis votre Mère et Je suis venue du Ciel pour vous aider. Écoutez-Moi. Je veux vous conduireà Celui qui est votre Tout. Soyez dociles et laissez la grâce de Mon Jésus transformer vos vies. Vous êtes dans le monde mais vous n’êtes pas du monde. Pliez vos genoux dans la prière. Continuez fermement sur le chemin que Je vous ai indiqué.
Beaucoup d'âmes ont besoin de vous. Ne restez pas les bras croisés. Abandonnez-vous avec courage à Celui qui est votre Seul grand ami. Dieu vous récompensera généreusement pour tout ce que vous faites en faveur de Mes plans. Je veux vous voir heureux déjà ici sur la Terre et plus tard avec Moi dans le Ciel.
Vous vivez dans le temps des grandes tribulations et l'humanité va continuer dans la confusion, mais vous, écoutez la voix de Dieu, car ce n'est qu’ainsi que vous pouvez trouver votre vraie libération. Je souffre à cause de vos souffrances. Un événement douloureux aura lieu à Naama et Mes pauvres enfants porteront une lourde croix.
Priez, priez, priez. C'est le message que Je vous transmets au nom de la Très Sainte Trinité. Je vous remercie de Me permettre de vous réunir ici une fois de plus. Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Demeurez dans la paix.
[La wilaya de Naama est située à plus de 1000 m d’altitude au sud ouest algérien .Elle se compose de 12 communes, elle est traversée par la chaîne de l’Atlas Saharien et s'étend sur 30 000 km². Sa population est estimée à environ 150 000 habitants.]
Accueillez l'Évangile et restez avec l'Eglise. Vous aurez encore de longues années de dures épreuves. Priez. Ceux qui sont dans Sousse crieront au secours
Messages du Ciel - 3596 – Message de Notre Dame d’Anguera, reçu à Maceio/AL (Brésil), le 17 janvier 2011)
Chers enfants, Je vous aime infiniment et Je sais ce qui est vous nécessaire. Ayez confiance. Je prierai Mon Fils Jésus pour vous. Ne vous découragez pas face à vos difficultés. Vous êtes dans le monde, mais vous appartenez au Seigneur. J’ai besoin de votre oui sincère et courageux. Donnez le meilleur de vous dans la mission que le Seigneur vous a confiée. L'humanité est malade et a besoin d’être guérie.
Tournez-vous vers Jésus. Il vous attend à bras ouverts.Voici le temps de votre décision. Ne laissez pas le démon vous tromper.Accueillez l'Évangile et restez avec l'Eglise. Vous aurez encore de longues années de dures épreuves. Priez. Ceux qui sont dans Sousse crieront au secours. Je souffre de ce qui vient pour vous.Cherchez des forces en Jésus. Ne reculez pas. Votre victoire est dans le Seigneur.
Allez de l'avant sans crainte. C'est le message que Je vous transmets au nom de la Très Sainte Trinité. Je vous remercie de Me permettre de vous réunir ici une fois de plus. Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Demeurez dans la paix.
[Sousse est la capitale du Sahel, le troisième port et la troisième ville de la Tunisie moderne, après Tunis et Sfax, et un grand centre touristique.]
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Al Bayda vivra des moments de grandes souffrances et Mes pauvres enfants vont crier et se lamenter
3.598 – Message de Notre Dame d’Anguera, reçu le 21 janvier 2012
Chers enfants, Je suis à vos côtés, bien que vous ne me voyiez pas. Ne vous découragez pas. Celui qui est avec le Seigneur ne connaîtra jamais le poids de la défaite. Pliez vos genoux dans la prière, parce que ce n’est qu’ainsi que vous pouvez parvenir à la paix.
Voici le temps des grandes confusions spirituelles. Le démon sèmela confusion parmi vous, mais sa mascarade va s’effondrer et la vérité régnera dans les cœurs des fidèles. Soyez attentifs. Je vous demande de faire du bien à tous. Soyez remplis de l'amour du Seigneur, parce que ce n’est qu’ainsi que vous serez guéris spirituellement. Je suis votre Mère et Je solliciterai Mon Jésus en votre faveur. Courage.
Abandonnez votre existence à Mon Jésus. En Lui est votre espérance et votre Salut. L'humanité s’est éloignée du Créateur et se dirige vers un grand abîme.Al Bayda vivra des moments de grandes souffrances et Mes pauvres enfants vont crier et se lamenter. Convertissez-vous. Voici le temps opportun pour vous réconcilier avec Dieu.
C'est le message que Je vous transmets au nom de la Très Sainte Trinité. Je vous remercie de Me permettre de vous réunir ici une fois de plus. Je vous bénis au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Amen. Demeurez dans la paix.
20 Les Pharisiens lui ayant demandé quand viendrait le Royaume de Dieu, il leur répondit : " Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards.
21 On ne dira point : Il est ici, ou : Il est là ; car voyez, le Royaume de Dieu est au milieu de vous. "
22 Il dit encore à ses disciples : " Viendra un temps où vous désirerez voir un seul des jours du Fils de l'homme, et vous ne le verrez point.
23 On vous dira : Il est ici, et : Il est là ; gardez-vous d'y aller et de courir après.
24 Car, comme la lueur de l'éclair brille d'un bout du ciel à l'autre, ainsi en sera-t-il du Fils de l'homme en son jour.
25 Mais il faut auparavant qu'il souffre beaucoup, et qu'il soit rejeté par cette génération.
26 Et comme il arriva aux jours de Noé, ainsi arrivera-t-il aux jours du Fils de l'homme. 27 Les hommes mangeaient et buvaient, ils se mariaient et mariaient leur filles, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; et le déluge vint qui les fit périr tous.
28 Et comme il arriva aux jours de Loth : les hommes mangeaient et buvaient, ils achetaient et vendaient, ils plantaient et bâtissaient ;
29 mais le jour où Loth sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit périr tous :
30 ainsi en sera-t-il au jour où le Fils de l'homme paraîtra.
31 En ce jour, que celui qui sera sur le toit, et dont les effets seront dans la maison, ne descende point pour les prendre ; et que celui qui sera aux champs ne revienne pas non plus en arrière.
32 Souvenez-vous de la femme de Loth.
33 Quiconque cherchera à sauver sa vie, la perdra, et quiconque l'aura perdu, la régénérera.
34 Je vous le dis : en cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans le même lit, l'une sera prise et l'autre laissée ; 35 de deux femmes qui moudront ensemble, l'une sera prise et l'autre laissée ; [de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé]. "
36 Ils lui dirent : " Où sera-ce, Seigneur ? "
37 Il répondit : " Où sera le corps, là s'assembleront les aigles. "
1 Il leur adressa encore une parabole, pour montrer qu'il faut prier toujours et sans se lasser.
2 Il dit : " Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu, et ne se souciait pas des hommes.
3 Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait à lui, disant : Fais-moi justice de mon adversaire. 4 Et pendant longtemps il ne le voulut point ; mais ensuite il dit en lui-même : Encore que je ne craigne pas Dieu et ne me soucie pas des hommes,
5 cependant, parce que cette veuve m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me tourmenter. —
6 Entendez, ajouta le Seigneur, ce que dit ce juge inique.
7 Et Dieu ne ferait pas justice à ses élus qui crient à lui nuit et jour, et il tarderait à leur égard ?
8 Je vous le dis, il leur fera bientôt justice.
Seulement, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur terre ? "
37 " Tels furent les jours de Noé, tel sera l'avènement du Fils de l'homme.
38 Car dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leur filles, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ;
39 et ils ne surent rien, jusqu'à ce que le déluge survînt, qui les emporta tous : ainsi en sera-t-il à l'avènement du Fils de l'homme.
40 Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris, l'autre laissé ;
41 de deux femmes qui seront à moudre à la meule, l'une sera prise, l'autre laissée. 42 Veillez donc, puisque vous ne savez à quel moment votre Seigneur doit venir.
43 Sachez-le bien, si le père de famille savait à quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. 44 Tenez-vous donc prêts, vous aussi ; car le Fils de l'homme viendra à l'heure où vous n'y penserez pas.
45 " Quel est donc le serviteur fidèle et prudent que son Maître a établi sur les gens de Sa maison, pour leur distribuer la nourriture en son temps ?
46 Heureux ce serviteur que Son Maître, à Son Retour, trouvera agissant ainsi !
47 En vérité, je vous le dis, Il l'établira sur tous Ses biens.http://jesusmarie.free.fr/bible_crampon_1_thessaloniciens.html
Chapitre 4
15 Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : Nous, les vivants, laissés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis.
16 Car, au signal donné, à la voix de l'archange, au son de la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d'abord.
17 Puis nous, qui vivons, qui sommes restés, nous serons emportés avec eux sur les nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur.2 Car vous savez très bien vous-mêmes que le jour du Seigneur vient ainsi qu'un voleur pendant la nuit. 3 Quand les hommes diront : " Paix et sûreté ! " c'est alors qu'une ruine soudaine fondra sur eux comme la douleur sur la femme qui doit enfanter, et ils n'y échapperont point.
EVANGILE SELON SAINT MATTHIEU
Chapitre 10
1 Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna pouvoir sur les esprits impurs, afin de les chasser et de guérir toute maladie et toute infirmité.
7 Partout, sur votre chemin, annoncez que le Royaume des Cieux est proche.
8 Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons : vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.
7 Et de crainte que l'excellence de ces révélations ne vînt à m'enfler d'orgueil, il m'a été mis une écharde dans ma chair, un ange de Satan pour me souffleter, [afin que je m'enorgueillisse point].
8 A son sujet, trois fois j'ai prié le Seigneur de l'écarterde moi,
9 et il m'a dit : " Ma grâce te suffit, car c'est dans la faiblesse que ma puissance se montre tout entière. " Je préfère donc bien volontiers me glorifier de mes faiblesses, afin que la puissance du Christ habite en moi.
10 C'est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les opprobres, dans les nécessités, dans les persécutions, dans les détresses, pour le Christ ; car lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort.
11 Je viens de faire l'insensé : vous m'y avez contraint. C'était à vous de me recommander, car je n'ai été inférieur en rien à ceux qui sont les Apôtres, quoique je ne sois rien. 12 Les preuves de mon apostolat ont paru au milieu de vous par une patience à toute épreuve, par des signes, des prodiges et des miracles. 13 Qu'avez-vous à envier aux autres Eglises, si ce n'est que je ne vous ai pas été à charge ? Pardonnez-moi ce tort.
Chapitre 3
7 Or, si le ministère de la mort, gravé en lettres sur des pierres, a été entouré de gloire au point que les fils d'Israël ne pouvaient fixer leurs regards sur la face de Moïse à cause de l'éclat de son visage, tout passager qu'il fût,
8 combien plus le ministère de l'esprit ne sera-t-il pas entouré de gloire ?
9 C'est qu'en effet, si le ministère de la condamnation a été glorieux, le ministère qui confère la justice le surpasse de beaucoup.
LE LIVRE LE CORAN
[221]Voulez-vous que Je vous indiqueceux sur qui descendent les démons? Ils descendent sur les imposteurs et sur les pécheurs.
13 Mais nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l'ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis, afin que vous ne vous affligiez pas, comme les autres hommes qui n'ont pas d'espérance.
14 Car si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu amènera avec Jésus ceux qui se sont endormis en lui.
15 Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d'après la parole du Seigneur : Nous, les vivants, laissés pour l'Avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis.
16 Car, au signal donné, à la Voix de l'Archange, au son de la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d'abord.
17 Puis nous, qui vivons, qui sommes restés, nous serons emportés avec eux sur les nuées à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur. 18 Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles. 1 Quant aux temps et aux moments il n'est pas besoin, frères, de vous en écrire.
2 Car vous savez très bien vous-mêmes que le jour du Seigneur vient ainsi qu'un voleur pendant la nuit.
3 Quand les hommes diront : " Paix et sûreté ! " c'est alors qu'une ruine soudaine fondra sur eux comme la douleur sur la femme qui doit enfanter, et ils n'y échapperont point. 4 Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur.
5 Oui, vous êtes tous enfants de lumière et enfants du jour ; nous ne sommes pas de la nuit, ni des ténèbres.
6 Ne dormons donc point comme le reste des hommes ; mais veillons et soyons sobres.
7 Car ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s'enivrent, s'enivrent la nuit.
8 Pour nous qui sommes du jour, soyons sobres, prenant pour cuirasse la foi et la charité, et pour casque l'espérance du salut.
9 Dieu en effet ne nous a pas destinés à la colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ,
10 qui est mort pour nous, afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions avec lui.
11 C'est pourquoi consolez-vous mutuellement et édifiez-vous les uns les autres, comme déjà vous le faites.
[3] Vas-tu te consumer de chagrin parce qu’ils ne sont pas croyants?
[4] Si Nous l’avions voulu, Nous aurions fait descendre du Ciel un prodige devant lequel ils auraient humblement courbé l’échine.
[5] Mais aucun nouveau rappel du Miséricordieux ne leur parvient sans qu’ils s’en détournent [6] en criant au mensonge ; bientôt ils auront des nouvelles de ce qu’ils tournent en dérision.
[16] Allez donc tous deux auprès de Pharaon, et dites-lui : “Nous sommes les messagers du Maître de l’Univers, pour que tu renvoies avec nous les fils d’Israël.”«
[18] Pharaon dit à Moïse : «Ne t’avons-nous pas élevé tout enfant parmi nous? N’as-tu pas passé plusieurs années parmi nous? C’est à ce moment-là qu’en ingrat tu as commis le forfait que tu connais.»
[20] – «C’est vrai, répondit Moïse. Je l’ai commis quand j’étais encore du nombre des égarés.
[21] Et je me suis enfui par crainte de vous. Aujourd’hui, mon Seigneur m’a donné la sagesse et m’a mis au rang des prophètes.
[22] Est-ce là le bienfait que tu me rappelles, alors que tu gardes les fils d’Israël en esclavage?»
[23] – «Qui donc est ce Seigneur de l’Univers?», demanda Pharaon.
[24] – «C’est, reprit Moïse, le Seigneur des Cieux, de la Terre et des espaces interstellaires, pour peu que vous ayez la foi !»
[25] – «Avez-vous entendu?», dit Pharaon à son entourage.
[26] – «Oui, répliqua Moïse, c’est votre Maître et Celui de vos premiers ancêtres.»
[27] – «Ce prophète qu’on vous envoie, dit Pharaon, est un vrai possédé !»
[28] – «Oui, continua Moïse, c’est le Seigneur de l’Orient et de l’Occident et de ce qui les sépare, si seulement vous vouliez y réfléchir.»
[29] – «Si tu adores une autre divinité que moi, je te jetterai en prison», s’écria Pharaon.
[30] – «Et si je t’apportais, dit Moïse, une preuve éclatante?»
[31] – «Apporte-la donc, répliqua Pharaon, si tu es véridique !»
[69] Raconte-leur aussi l’histoire d’Abraham , qui demanda un jour à son père et à son peuple : «Qu’adorez-vous là?»
[71] – «Nous adorons, dirent-ils, des idoles auxquelles nous exprimons en permanence notre attachement.»
[72]– «Vous entendent-elles, dit Abraham, quand vous les invoquez? [73] Vous sont-elles utiles ou peuvent-elles vous nuire?»
[74] – «Non, répondirent-ils, mais c’est ainsi que nous avons vu agir nos pères.»
[75] – «Sachez, dit Abraham, que les idoles que vous adorez et qu’adoraient vos lointains ancêtres sont mes ennemis, car il n’est pour moi qu’un seul Dieu, Celui de l’Univers.
[78] C’est Lui qui m’a créé et qui me dirige ; c’est Lui qui me nourrit et étanche ma soif ; c’est Lui qui me guérit quand j’ai mal ; c’est Lui qui me fera mourir et qui me ressuscitera et c’est de Lui que j’espère l’absolution de mes péchés, le Jour du Jugement dernier.
[83] Seigneur ! Accorde-moi la sagesse et place-moi au nombre des saints !
[84] Fais que je laisse la réputation d’un homme sincère pour les générations futures ! [85] Fais que je sois parmi les héritiers du Jardin des délices !
[86]Accorde Ton Pardon à mon père qui était du nombre des égarés, [87] et ne me couvre pas d’opprobre le jour où ils seront ressuscités, [88] au jour où ni richesses ni enfants ne seront d’aucune utilité, [89] sauf pour celui qui viendra à Dieu avec un cœur sain !» [90] Ce jour-là, le Paradis sera rapproché des vertueux et l’Enfer sera exposé aux réprouvés, [92] à qui il sera dit : «Où sont ceux que vous adoriez, en dehors de Dieu? Peuvent-ils vous porter secours ou se secourir eux-mêmes?»
[94] Ils y seront précipités, eux et leurs idoles, ainsi que tous ceux qui avaient pris Satan pour conseiller.
[96] Et, se querellant dans l’Enfer, ils diront : [97] «Par Dieu ! Nous étions dans un égarement manifeste, [98] quand nous vous mettions sur le même pied d’égalité que le Maître de l’Univers !
[99]Ce ne sont que des criminels qui nous ont induits en erreur !
[100] Et, aujourd’hui, nous n’avons plus ni intercesseur ni ami sincère.
[102] Si au moins nous pouvions revenir sur Terre pour y être du nombre des croyants !»
[103] Il y a assurément en cela un enseignement ; mais la plupart d’entre eux ne sont pas croyants.
[104] En vérité, ton Seigneur est le Puissant et le Compatissant.
[105] Le peuple de Noé a aussi traité les prophètes d’imposteurs, [106] et lorsque leur frère Noé leur dit : «Ne craindrez-vous pas Dieu? [107] Je viens à vous en messager digne de confiance. [108] Craignez donc Dieu et obéissez-moi ! [109]Je ne vous réclame aucun salaire ; je n’attends ma récompense que du Maître de l’Univers. [110] Craignez donc Dieu et obéissez-moi !»
111] – «Allons-nous te croire, répondirent-ils, alors que tu n’as été suivi que par la lie du peuple?» [112] – «Pouvais-je savoir, dit Noé, ce que ces gens faisaient auparavant? Ils n’ont de compte à rendre qu’à Dieu. Pourriez-vous le comprendre? De plus, ce n’est pas moi qui repousserais les croyants, n’étant moi-même qu’un avertisseur chargé de transmettre clairement le message.»
[116] – «Ô Noé, lui dit-on, si tu ne cesses pas tes prêches, tu seras à coup sûr lapidé !»
[117] «Seigneur, dit Noé, mon peuple me traite d’imposteur ! [118] Tranche clairement entre eux et moi, et sauve-moi ainsi que les croyants qui me suivent.»
[119] Nous le sauvâmes, lui et ses partisans, dans l’arche pleinement chargée,
[120] et Nous submergeâmes tous les autres. [121] Il y a là assurément un enseignement ; mais la plupart des hommes ne sont pas croyants.
[122] En vérité, ton Seigneur est Tout-Puissant, Tout-Compatissant.
[139] Ils le traitèrent ainsi de menteur, et Nous les fîmes périr. Il y a là assurément un enseignement ; mais la plupart d’entre eux n’étaient pas croyants.
[140] En vérité, ton Seigneur est Tout-Puissant et Tout-Compatissant.
[141] Les Thamûd traitèrent aussi les prophètes de menteurs, et lorsque leur frère Sâlih leur dit : «Ne craindrez-vous donc pas Dieu? [143] Je suis pour vous un messager digne de confiance ! Craignez donc Dieu et obéissez-moi ![145] Je ne vous réclame aucun salaire ; je n’attends ma récompense que du Maître de l’Univers.
[146] Croyez-vous qu’on vous laissera indéfiniment dans ces lieux en toute quiétude, au milieu de jardins, de sources, de champs cultivés, de palmiers-dattiers aux régimes surchargés, et que vous continuerez toujours à tailler habilement dans les montagnes vos demeures? Craignez donc Dieu et obéissez-moi ! [151] N’obéissez point aux ordres des outranciers qui sèment le désordre sur la Terre et ne font jamais rien d’utile !»
[153] Ils lui répondirent : «Tu es vraiment un ensorcelé !
[154] Es-tu autre chose qu’un homme comme nous? Apporte-nous une preuve, si tu es sincère !»
[155] – «Voici une chamelle, comme signe, leur dit-il. Elle aura sa part d’eau un jour ; et vous, la vôtre, un autre jour. [156] Ne lui faites aucun mal, sans quoi le châtiment d’un grand jour s’abattra sur vous !»
[157] Or, ils l’égorgèrent et eurent le lendemain à s’en repentir, car le châtiment ne tarda pas à les saisir. Il y a là assurément un signe; mais la plupart d’entre eux n’étaient pas croyants.
[159] En vérité, ton Seigneur est Tout-Puissant et Tout-Compatissant.
[176] Les habitants d’al-Ayka ont également traité les prophètes d’imposteurs,
[177] lorsque Shu`ayb leur dit : «Pourquoi ne craignez-vous pas le Seigneur? Je suis pour vous un messager digne de confiance ! Craignez Dieu et obéissez-moi ! [180] Je ne vous réclame aucun salaire, car je n’attends ma récompense que du Maître de l’Univers.
[181] Donnez la pleine mesure ! Ne soyez pas des fraudeurs ! [182] Utilisez une balance exacte dans vos pesées ! Ne lésez pas vos semblables dans leurs biens et ne semez pas, en corrupteurs, le mal sur la Terre !
[184] Craignez Celui qui vous a créés, vous et les générations antérieures !»
[185]Ils lui répondirent : «Tu es vraiment un ensorcelé ! [186] «Es-tu autre chose qu’un homme comme nous? Nous sommes persuadés que tu n’es qu’un menteur. [187] Fais donc tomber sur nous un fragment du ciel, si tu es sincère !»
[188] Shu`ayb leur dit alors : «C’est mon Seigneur qui est le mieux renseigné de ce que vous faites.» [189] Mais ils continuèrent à le traiter d’imposteur. Aussi furent-ils saisis par le châtiment du jour de la Nuée, et ce fut le châtiment terrible du grand jour.
[190] Et il y avait bien là un enseignement ; mais la plupart d’entre eux étaient incrédules.
[191] En vérité, ton Seigneur est le Tout-Puissant et le Tout-Compatissant.
[192] En vérité, ce Coran est une révélation émanant du Maître de l’Univers, que l’Esprit fidèle est venu déposer en ton cœur pour que tu sois du nombre des avertisseurs.
[195]C’est une révélation en langue arabe claire, [196] qui se trouvait déjà énoncée dans les anciennes Écritures.
[197] N’est-ce pas une preuve pour eux que les docteurs du peuple d’Israël en étaient instruits?
[198] Si Nous l’avions révélé à un prophète de langue étrangère, et qu’il le leur eût récité, ils n’y auraient certainement pas cru.
C’est ainsi que Nous faisons pénétrer le doute dans le cœur des criminels. Certes, ils n’y croiront pas tant qu’ils ne seront pas en face du châtiment douloureux qui les attend, [202] et qui fondra sur eux à l’improviste au moment où ils s’y attendront le moins.
[203] Alors ils s’écrieront :» Pouvons-nous bénéficier d’un délai?» [204] Comment donc? Ne sont-ils plus si pressés de voir arriver Notre supplice?
[205] En admettant que Nous leur permettions de jouir de la vie terrestre quelques années encore, et qu’ensuite le châtiment qu’on leur avait annoncé viendrait les surprendre,
à quoi leur aurait servi cette jouissance éphémère?
[208] Nous n’avons jamais détruit une cité sans l’avoir auparavant suffisamment avertie, et rappelée à l’ordre, car Nous n’avons jamais sévi injustement.
[210] Non, cette révélation n’a point été transmise par les démons. [211] Cela n’aurait été ni dans leur intérêt ni dans leur pouvoir. [212] D’ailleurs, ils sont à jamais écartés de l’audition du Message divin. [213] N’invoque donc aucune autre divinité avec Dieu, sinon tu serais du nombre des réprouvés.
[214] Avertis les gens qui te sont les plus proches, et sois bienveillant à l’égard des croyants qui te suivent ;
mais s’ils te désobéissent, dis-leur : «Je désavoue ce que vous faites.»
[217] Confie-toi au Tout-Puissant, au Tout-Compatissant, qui te voit quand tu te tiens seul pour prier, [219] et quand tu te trouves parmi ceux qui se prosternent. [220] Il est, en vérité, l’Audient et l’Omniscient. [221] Voulez-vous que Je vous indique ceux sur qui descendent les démons? Ils descendent sur les imposteurs et sur les pécheurs.
[223] Ils colportent ce qu’ils ont entendu, mais la plupart d’entre eux sont des menteurs.
[224] Quant aux poètes, ce sont les égarés qui les suivent. [225] Ne vois-tu pas qu’ils errent au gré de leurs caprices, [226] et qu’ils se vantent de choses qu’ils n’ont jamais accomplies?
[227]Excepté ceux d’entre eux qui ont la foi, qui pratiquent le bien, qui invoquent fréquemment le Nom de Al Ilah et qui se servent de leurs poèmes pour se défendrequand ils sont agressés.
Les agresseurs apprendront un jour quel sort funeste les attend !
Craignez donc Al Ilah et obéissez-moi ! [151] N’obéissez point aux ordres des outranciers qui sèment le désordre sur la Terre et ne font jamais rien d’utile !»
[153] Ils lui répondirent : «Tu es vraiment un ensorcelé !
[154] Es-tu autre chose qu’un homme comme nous?Apporte-nous une preuve, si tu es sincère !»
[155] – «Voiciune chamelle, comme signe, leur dit-il. Elle aura sa part d’eau un jour ; et vous, la vôtre, un autre jour. [156] Ne lui faites aucun mal, sans quoi le Châtiment d’un Grand Jour s’abattra sur vous !»
[157] Or, ils l’égorgèrent et eurent le lendemain à s’en repentir, car le Châtiment ne tarda pas à les saisir. Il y a là assurément un signe; mais la plupart d’entre eux n’étaient pas croyants.
[159] En vérité, ton Seigneur est Tout-Puissant et Tout-Compatissant.
APOCALYPSE DE IOANNIS JEAN
Chapitre 5
1 Puis je vis dans la Main droite de Celui qui était assis sur le Trône un Livre écrit en dedans et en dehors, et scellé de Sept Sceaux.
2 Et je vis un ange puissant qui criait d'une voix forte : " Qui est digne d'ouvrir le Livre et d'en rompre les Sceaux ? "
3 Et personne ni dans le ciel, ni sur la terre, ne pouvait ouvrir le Livre ni Le regarder.
4 Et moi je pleurais beaucoup de ce qu'il ne se trouvait personne qui fût digne d'ouvrir le Livre, ni de Le regarder.
5 Alors un des vieillards me dit : " Ne pleure point ; voici que le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu, de manière à pouvoir ouvrir le Livre et ses sept sceaux. "
6 Et je vis, et voici qu'au milieu du trône et des quatre animaux, et au milieu des vieillards, un Agneau était debout : il semblait avoir été égorgé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Yahweh envoyés par toute la terre. 7 Il vint, et reçut le Livre de la Main droite de Celui qui était assis sur le Trône.
8 Quand il eut reçu le Livre, les quatre animaux et les vingt-quatre vieillards se prosternèrent devant l'Agneau, tenant chacun une harpe et des coupes d'or pleines de parfums, qui sont les prières des saints.
9 Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : " Vous êtes digne de recevoir le Livre et d'en ouvrir les sceaux ; car vous avez été égorgé et vous avez racheté pour Yahweh, par votre sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation ;
10 et vous les avez faits rois
et prêtres, et ils régneront sur la terre. "
11 Puis je vis, et j'entendis autour du trône, autour des animaux et des vieillards, la voix d'une multitude d'anges, et leur nombre était des myriades et des milliers de milliers.
12 Ils disaient d'une voix forte : " L'Agneau qui a été égorgé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire et la bénédiction. "
13 Et toutes les créatures qui sont dans le Ciel, sur la terre, sous la terre et dans la mer, et toutes les choses qui s'y trouvent, je les entendis qui disaient :
"A Celui qui est assis sur le Trône
et à l'Agneau,
louange, honneur, gloire et puissance dans les siècles des siècles ! "
14 Et les quatre animaux disaient : " Amen ! "
Et les vieillards se prosternèrent et adorèrent "Celui qui vit aux siècles des siècles".
IL Y A FORT LONGTEMPS, UNE ETOILE ENGENDRéE PAR LES CIEUX, TOMBA SUR LA TERRE !
ON MURMURE CEPENDANT QUE L'ACCOMPLISSEMENT DE LA GRANDE PROPHéTIE EST PROCHE !
ON RACONTE QU'UN ASTRE SALVATEUR FAIT DE LUMIèRE SURGIRA AU PLUS FORT D'UNE TERRIBLE TOURMENTE
1 MIN: 6 SEC : C'EST à CET INSTANT QUE CETTE HISTOIRE COMMENCE !
MAJESTé (ROI ALEXANDRE) PAR ICI JE NE VOIS AUCUN CERF DANS LES PARAGES ! AH, IL A DU SE CACHER !
CETTE TERRE EST CELLE DES REPTILIENS, C'EST DANGEREUX ET JE NE VEUX PAS ENFREINDRE LE TRAITé !
CE SONT VOS TERRES, MAJESTé (ROI ALEXANDRE), JE CHASSAIS LES REPTILIENS SUR ORDRE DE LA REINE !
5 :22 UN NOUVEAU CONFLIT NOUS SERAIT FATAL , SIR !
JE SAIS, C'EST POURQUOI JE DOIS TROUVER LE MOYEN DE NOUS ASSURER UNE PAIX DURABLE !
- VOUS EN PASSEREZ DONC PAR LE MARIAGE !
6:11 : ROI ALEXANDRE : JE ME DOIS D'AGIR POUR LE BIEN DU ROYAUME,
LE ROI EST MORT !C'EST UNE PERTE CRUELLE POUR NOUS AUSSI !
- JE N'ARRIVE PAS à Y CROIRE, COMMENT EST-CE POSSIBLE ?,
- NOUS SOMMES TOUT à FAIT DISPOSé POUR VOUS APPORTER NOTRE AIDE POUR MASSACRER CES BÊTES !
- ROI ALEXANDRE : CE NE SERA PAS UTILE, MON ROYAUME SOUHAITE VIVRE EN HARMONIE AVEC TOUS LES ÊTRES VIVANTS !
BLANCHE NEIGE : JE REVIENS DU COUVENT
- VOUS ÊTES NONNE ?
-NON ! JE N'AI PAS PRONONCé LES VOEUX !
12 MIN : JE NE VOUS AVAIS JAMAIS VUE PoURQUOI ?
- PARCE QUE DEPUIS ENFANT J'AI été ENVOYéE AU COUVENT !
- LES BOIS DE MON ROYAUME SONT ENCORE FééRIQUES ET ABRITENT TOUTES SORTES DE CRéATURES !
BLANCHE NEIGE : MA MèRE ME RACONTAIT SOUVENT UNE HISTOIRE, ELLE DISAIT QU'UNE ETOILE TOMBéE DU CIEL, ET ETAIT ENFOUIE DANS LES BOIS, Là Où L'HOMME N'A JAMAIS PU ACCéDER ! ET QUE CETTE ETOILE AVAIT DONNé NAISSANCE AUX ELFES ET à LEURS POUVOIRS MAGIQUES ET TOUTES CES BÊTES ETRANGES QUI LES PROTèGENT! UN QU'UN JOUR VIENDRAIT Où UNE PUISSANTE LUMIèRE RéUNIRAIT TOUTES LES CRéATURES, POUR DE TRèS LONGS SIèCLES D'HARMONIE !
13 : 47 : IL LUI OFFRE LA BAGUE : J'AIMERAIS VOUS L'OFFRIR EN GAGE DE MON ESTIME ! JE VOUS EN PRIE , IL ME HÂTE DE VOUS REVOIR !
17:56 : APRèS QUOI, SIR COURREZ-VOUS ?
-APRèS MON DESTIN ! JE VEUX EPOUSER BLANCHE-NEIGE, JE VAIS ME MARIER PAR AMOUR ET POUR MON ROYAUME ! NOTRE MARIAGE PERMETTRA D'UNIR NOS PEUPLES, ET NOS TERRITOIRES ! QUE RÊVER DE MIEUX !
20:55 : COMMENT OSES-TU AMENER UN HUMAIN ICI ?
- ELLE EST BLESSéE,
- LA BLESSURE à LA TÊTE EST PROFONDE, ALLONGE-LA VITE !
- TU POURRAS LA SOIGNER AVANT LE RETOUR D'ORLANDO ?
- NON CELA PRENDRA UN PEU PLUS DE TEMPS !
- LES SOLDATS DE LA MAUVAISE REINE ONT ENVAHI LA FORÊT !
- ROI ALEXANDRE : C'EST DE MA FAUTE SI ELLE A DISPARUE, LES BÊTES QUI L'ONT TUéES VIVENT DANS NOTRE FORÊT !
MAIS LA REINE MAUVAISE S'OCCUPE D'ELIMINER CES CRéATURES, ELLE VOUS L'A DIT ! VOUS DEVEZ VOUS REPRENDRE SIR, VOUS LE DEVEZ à VOS SUJETS ! ET POUR LE BONHEUR DU ROYAUME, IL VOUS FAUT CONTRACTER UNE UNION, QUI LEUR GARANTIRA LA PAIX !
ROI ALEXANDRE : JE T'EN PRIE CETTE PERTE EST SI RéCENTE, JE NE SAURAIS ENVISAGER UN MARIAGE !
- LA REINE EST VEUVE, IL SERAIT PARFAIT CE MARIAGE !
- ELLE NE VOUS ATTENDRA PAS ETERNELLEMENT !
37:44 - OUVREZ AU PRINCE ALEXANDRE !
- JE NE VOUS VEUX AUCUN MAL,
LA REINE MAUVAISE NOUS VOLERA BIENTÔT CE QU'ELLE CONVOITE, LA FLAMME EMERAUDE ET CE SERA NOTRE FIN à TOUS !
40 : 15 : ORLANDO C'EST UNE VéRITABLE FOLIE, NOUS NE GAGNERONS JAMAIS CETTE BATAILLE CONTRE LA MAUVAISE REINE, NOUS AVONS PERDU BEAUCOUP TROP DE FRèRES !
- OUI, ET NOUS RISQUONS D'EN PERDRE BIEN PLUS ENCORE !
-ORLANDO, LA REINE NE POURRA JAMAIS S'EMPARER DE LA FLAMME DE L'ETOILE DéCHUE, N'OUBLIE PAS QUE LES REPTILIENS VEILLENT SUR ELLE !
- LA REINE NE RENONCERA PAS TANT QU'ELLE NE SE SERA PAS EMPARéE DE LA FLAMME ET DE TOUS NOS POUVOIRS POUR L'ETERNITé !
- IL TE FAUT LEUR PERMISSION POUR LIVRER CE COMBAT, ET LES GARDIENS NE TE L'ACCORDERONT JAMAIS, ILS ONT TOUJOURS REFUSé !
- LE DANGER N'A JAMAIS été AUSSI GRAND !
41/15 BLANCHE NEIGE: J'AIMERAIS VOUS PARLER : LE ROI ALEXANDRE EST UN HOMME DROIT, JAMAIS IL NE LAISSERA LA REINE VOUS TUER OU DéTRUIREVOS VIES OU VOS DEMEURES ! JE SAIS QU'IL PEUT VOUS AIDER !
- IL EST VENU ICI ACCOMPAGNéAVEC UN SOLDAT DE LA REINE, IL SEMBLE DéSORMAIS QU'ILL'AIEAUTORISéEà TUER , à TORTURER !
BLANCHE NEIGE : NON, VOUS VOUS TROMPEZ, J'EN SUIS CERTAINE ! JE VOUS EN PRIE, LAISSEZ -MOI LEURS (LES ROIS) PARLER UN MOMENT, NOUS POURRONS EPARGNER DES VIES ,
- ET QUE COMPTEZ-VOUS FAIRE, LEURS DEMANDER UNE AUDIENCE ?
- ILS ME RECEVRONT !
- QUI ES-TU ?
- JE SUIS BLANCHE NEIGE, PRINCESSE DE BLANCHE VALLEY !
What's Going To Happen When Jesus Christ Returns To Earth ?
COMPRéHENSION SELON LES MESSAGES DU DIEU TRINITAIRE, JESUS DIEU, QUE SON SANG LES COUVRE, SON BAPTÊME, ET SES SACREMENTS !
LE DIEU TRINITAIRE, LE DIEU DE PAUL:SAÜL, ET CEUX QUI GLOSSOLALIENT POUR L'ADORER , ILS REçOIVENT AUSSI DES PROPHéTIES, DES VISIONS? DES MIRACLES, AND SO ON !
C.P.: DEPUIS QUE YAHWEH A COMMENCé à ME PARLER, DES PERSONNES NOMBREUSES ONT REçU DES VISIONS ! ET MÊME CERTAINES PERSONNES M'ONT VUE EN VISION ALORS QU'ELLES NE ME CONNAISSAIENT PAS ! ET ELLES M'ONT CRU DE SUITE QUAND J'AI COMMENçé à PARLER !
ET YAHWEH A TOUJOURS DONNé UN SIGNE AUX PERSONNES QUI ONT PRIé POUR RECEVOIR LA CONFIRMATION DE CE QUE JE RACONTAIS ! ET ELLES ME L'ONT TOUJOURS RACONTé AVEC BEAUCOUP DE JOIE ET D'EUPHORIE SPIRITUELLE ! JE LEURS AI TOUJOURS DIT QU'IL FAUT PRIER AVEC UN COEUR HUMBLE ET AUTHENTIQUE ET DEMANDEZ AU PèRE, ET IL VOUS SERA DONNé !
EN 1995, LORS DE MON VOYAGE EN ISRAËL SELON QUE YAHWEH M'A DEMANDé DE FAIRE, POUR DISTRIBUER UNE MISSIVE DE 3 PAGES, DE SA PART AVEC LES EXPLICATIONS DES PROPHéTIES, à TOUS LES RESPONSABLES DE TOUTES LES EGLISES, SYNAGOGUE ET MOSQUéES DE JERUSALEM, à TOUS LES CHEFS SPIRITUELS ! ILS L'ONT TOUS REçUS, QU'ILS Y AIENT CRU OU NON, ILS L'ONT TOUS REçU !
2 PATRIARCHES ONT REçU CONFIMATION DE YAHWEH POUR MA MISSION ET MES AFFIRMATIONS EN 1995 à JERUSALEM EN ISRAËL !
LE PATRIARCHE ORTHODOXE GREC DE L'EGLISE DU SAINT TOMBEAU, IL M'A REçUE APRèS AVOIR REçU LA RéPONSE ET à MA QUESTION : QUE DOIS-JE FAIRE? SELON VOUS ?
CAR JE VOULAIS ENTENDRE DE SA BOUCHE, DEVANT TOUS LES AUTRES GRADéS, SA RéPONSE CONCERNANT LE FAIT QUE YAHWEH ME PARLAIT !
LE PATRIARCHE ORTHODOXE GREC DEVANT TOUS LES AUTRES GRADéS A DIT : FAIS TOUT CE QUE DIEU TE DIRA DE FAIRE ! QUI SUIS-JE MOI POUR ALLER CONTRE !
LE DEUXIèME, PATRIARCHE, COMME JE L'AI DéJà RACONTé DANS MON TOUT PREMIER SITE, TOUT AU DéBUT, M'A DIT :
MAIS MADAME VOUS N'AVEZ AUCUN PAPIER, JE NE VOUS CONNAIS PAS ? POURQUOI VOUS CROIRAIS-JE ?
ET MOI JE LUI AI DIT : DEMANDEZ ET IL VOUS SERA DONNé, DEMANDEZ ET VOUS RECEVREZ, AINSI NOUS A DIT JESUS !
ET LE PATRIARCHE M'A DIT : PRIEZ VOUS POUR MOI POUR QUE JE REçOIVE !
MOI: D'ACCORD, MAIS VOUS DEVEZ PRIER AUSSI POUR LE DEMANDER !
ET QUELQUES JOURS, PLUS TARD, JE L'AI RENCONTRé EN RUE, ET IL A PRIS MA MAIN ET IL M'A FAIT UN BAISE-MAIN EN ME REGARDANT AVEC BEAUCOUP D'ADMIRATION, DE GENTILLESSE ! MOI, J'AI SOURI CAR J'ETAIS TRèS EMUE, CAR JE N'AVAIS PAS L'HABITUDE DE CE GENRE DE CHOSE ! C'ETAIT LA PREMIèRE FOIS !
LE PREMIER COUPLE QUI CRUT EN MOI, ETAIENT DES AMIS DE MON PèRE ET DE MA MèRE,
ADAMOS ET MORFO, QUI SIGNIFIE EN FRANçAIS ADAM ET "J'EDUQUE"
ILS REçURENT BEAUCOUP DE VISIONS, ET ILS ME REçURENT LES PREMIèRES ANNéES ! ET ILS ONT TOUJOURS BEAUCOUP DE RESPECT ET D'AMOUR ENVERS MOI !ILS ME CONNAISSENT DEPUIS PETITE FILLE ET ILS SAVENT COMMENT JE SUIS ET QUE JE NE MENTAIS JAMAIS, CAR J'ETAIS DéJà TRèS INTèGRE ! ILS ONT été MES VOISINS DURANT MON PREMIER MARIAGE !
ET QUAND UNE FEMME A VOULU SE MOQUER DE MOI, MORFO LUI A RéPONDU : MOI, JE LA CONNAIS, ET SI ELLE DIT CELA C'EST QUE C'EST LA VéRITé !
ET LEUR FILS APOSTOLOS ET SA FEMME MARIE-ANGE, QUAND ILS ENTENDIRENT LE TéMOIGNAGE DE LEURS PARENTS, ADAM ET MORFO, ILS CHERCHèRENT à VENIR CHEZ MOI !
ILS VINRENT TOUS LES SOIRS DURANT 2 ANS CHEZ MOI, ET YAHWEH à CE MOMENT-Là, C'EST DEVANT EUX QU'IL PARLAIT à TRAVERS MA BOUCHE DIRECTEMENT, AVEC UNE VOIX AUDIBLE PAR TOUS, ET IL NOUS EXPLIQUAIT !
5 Réveillez-vous, ivrognes, et pleurez ; vous tous, buveurs de vin, lamentez-vous, à cause du vin nouveau ; car il vous est retiré de la bouche. 6 Car un peuple est monté sur Mon pays, puissant et innombrable ; ses dents sont des dents de lion, et il a des mâchoires de lionne.
7 Il a dévasté Ma vigne, et mis en morceaux Mon figuier ; il les a pelés complètement et abattus ; les rameaux sont devenus tout blancs.
8 Désole-toi comme une vierge revêtue du sac, pour pleurerl'Epoux de sa jeunesse.
9 Offrandes et libations ont été retranchées de la Maison de Yahweh ; ils sont dans le deuil les prêtres, ministres de Yahweh !
10 Les champs sont ravagés, le sol est dans le deuil ; carle blé est détruit, le vin nouveau est dans la confusion, l'huile languit.
11 Soyez confus, laboureurs, lamentez-vous, vignerons, à cause du froment et de l'orge ; car la moisson des champs est anéantie.
12 La vigne est dans la confusion, et les figuiers languissent ; le grenadier, et aussi le palmier et le pommier, tous les arbres des champs sont desséchés ; la joie s'est retirée confuse, loin des enfants des hommes.
13 Prêtres, ceignez-vous et poussez des plaintes ; lamentez-vous, ministres de l'autel ! Venez, passez la nuit vêtus du sac, ministres de mon Dieu ; carl'offrande et la libation sont retenues loin de la Maison de votre Ilohim
14 Publiezun jeûne, convoquez une assemblée ; réunissez les anciens, tous ceux qui habitent le pays, dans la Maison de Yahweh, votre Ilohim,
15 et criez à Yahweh : " Ah ! quel Jour !... "
Car le Jour de Yahweh est proche ! Il vient comme un ravage, de la part du Tout-Puissant ! 16 La nourriture n'a-t-elle pas été retranchée sous nos yeux, ainsi que la joie et l'allégresse, de la Maison de notre Ilohim ? 17 Les semences ont séché sous leurs mottes ; les greniers sont vides, les magasins tombent en ruines, parce que le blé est dans la confusion.
18 Comme les bêtes gémissent ! Les troupeaux de bœufs sont effarés, parce qu'ils n'ont point de pâture ; même les troupeaux de brebis pâtissent.
19 Je crie vers vous, Yahweh ; car le feu a dévoré les pâturages du désert, la flamme a brûlétous les arbres des champs. 20 Les bêtes sauvages mêmes brament après vous, parce que les courants d'eau sont à sec, et que le feu a dévoré les pâturages du désert.
Chapitre 2
1 Sonnez du cor en Sion, et sonnez de la trompette sur Ma sainte montagne ! Que tous les habitants du pays tremblent, car le Jour de Yahweh vient, car il est proche ! 2 Jour de ténèbres et d'obscurité, jour de nuages et de sombre nuée !
Comme l'Aurore qui s'étendsur les Montagnes,
un peuple vient, nombreux et fort, tel qu'il n'y en a jamais eu depuis l'origine, et qu'il n'y en aura pas après lui, jusqu'aux années des âges les plus lointains.
3 Devant lui le feu dévore, et derrière luila flamme brûle.Le pays est comme un jardin d'Éden devant lui, et derrière lui, c'est un désert dévasté ; rien ne lui échappe.
4 Son aspect est comme l'aspect des chevaux, et ils courent comme des cavaliers. 5 On entend comme un bruit de chars, qui bondiraient sur les sommets des montagnes ! c'est comme le bruit de la flamme de feu, qui dévorele chaume ; c'est comme un peuple robuste, rangé en bataille.
6 Devant lui les peuples tremblent d'effroi, tous les visages pâlissent. 7 Ils courent comme des héros ; ils escaladentla muraillecomme des hommes de guerre ; ils marchent chacun dans leurs sentiers, ils ne confondent pas leurs routes. 8 Ils ne se poussent point les uns les autres, chacun va dans son chemin ; ils se précipitent au travers des traits, et ils ne rompent point leurs rangs.
9 Ils se répandent dans la ville, ils courent sur le mur, ils montent dans les maisons ; ils entrent par les fenêtres, comme le voleur.
10 Devant lui la terre tremble, les Cieux s'ébranlent, le soleil et la lune s'obscurcissent, les étoiles perdent leur éclat.
11 Yahweh fait entendre Sa Voix à la Tête de Son Armée ; car immense est Son Camp, carpuissant est l'Exécuteur de Sa Parole. Car le Jour de Yahweh est grand et très redoutable ; et qui pourrait le soutenir ? 12 Mais maintenant encore – oracle de Yahweh, revenez à Moi de tout votre cœur, avec des jeûnes, avec des larmes et des lamentations.
13 Déchirez vos cœurs, et non vos vêtements, et revenez à Yahweh, votre Ilohim ; car Il est Miséricordieux et Compatissant, lent à la Colère et riche en Bonté, et Il s'afflige du mal qu'Il envoie. 14 Qui sait s'il ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s'il ne laissera pas après lui une bénédiction, l'offrande et la libation pour Yahweh, notre Ilohim ?
15 Sonnez de la trompette en Sion, publiez un jeûne, convoquez une assemblée. 16 Assemblez le peuple, publiez une sainte réunion, rassemblez les vieillards, réunissez les enfants et les nourrissons à la mamelle.
Que le Nouvel Epoux quitte sa chambre, et l'Epouse Son pavillon.
17 Qu'entre le Portique et l'Autel, les prêtres, ministres de Yahweh, pleurent, et qu'ils disent : " Yahweh, épargnez votre peuple, et ne livrez pas votre Héritage à l'opprobre, pour être l'objet des moqueries des nations. Pourquoi dirait-on parmi les peuples : Où est leur Ilohim ? "
18 Yahweh a été ému de jalousiepour Son pays, et Il a eu pitié de Son peuple. 19 Yahweh a répondu et dit à Sonpeuple :Voici que Je vais vous envoyer le blé, le vin nouveau et l'huile, et vous en serez rassasiés ; et Je ne ferai plus de vousun sujet d'opprobre parmi les nations.
20 Celui qui vient du septentrion, Je l'éloignerai de vous, et Je le chasserai vers une terre aride et déserte, l'avant garde vers la mer Orientale, l'arrière-garde vers la mer occidentale ; il s'en élèvera une infection, et sa puanteur montera, car Il a fait grand !
21 Terre, ne crains pas, sois dans l'allégresse et réjouis-toi ; car Yahweh a fait grand !
22 Ne craignez point, bêtes des champs, car les pâturages du désert ont reverdi, car l'arbre porte son fruit, le figuier et la vigne donnent leurs richesses.
23 Et vous, enfants de Sion, soyez dans l'allégresse et réjouissez-vous en Yahweh, votre Ilohim; car Il vous a donnéle Docteur pour vous enseignerla Justice, et Il fait descendrepour vous l'ondée, pluie d'automne et pluie du printemps, comme autrefois. 24 Vos aires se rempliront de froment, et les cuves regorgeront de vin nouveau et d'huile.
25Je vous compenserai les années qu'ont dévorées la sauterelle, le yélek, le chasil et le gazam, Ma Grande Armée, que J'avais envoyée sur vous. 26 Vous mangerez abondamment et vous serez rassasiés, et vous louerez le Nom de Yahweh, votre Ilohim, qui a fait pour vous des Merveilles ;et Mon Peuple ne sera plus jamais confus.
27 Et vous saurez que Je suisau milieu d'Israïl !Moi, Je suis Yahweh, votre Ilohim, et il n'y en a point d'autre, et Mon Peuple ne sera plus jamais confus !
Chapitre 3
1 Et il arrivera après cela que Je répandrai Mon Esprit sur toute chair. Et vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, vos jeunes gens verront des visions.
2 Même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces Jours-là Je répandrai Mon Esprit.
3 Je ferai paraître des Prodiges dans les Cieux et sur la Terre, du sang, du feu et des colonnes de fumée. 4 Le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang,avant que vienne le Jour de Yahweh, grand et terrible. 5 Et quiconque invoquerale Nom de Yahwehsera sauvé ; car sur la montagne de Sion et de Jérusalem, il y aura une réunion de sauvés, comme l'a dit Yahweh, et parmi les survivants que Yahweh appelle !
Chapitre 4
1 Car voici qu'en ces jours-là et en ce Temps-là, où Je ramènerai les captifs de Juda et de Jérusalem,
2 J'assemblerai toutes les nations, et Je les ferai descendre dans la vallée de Josaphat ; et là J'entrerai en Jugement avec elles, au sujet de Mon peupleet de Mon Héritaged'Israël,qu'elles ont dispersé parmi les nations, et de Mon paysqu'elles ont partagé. 3 Carils ont jeté le sort sur Monpeuple,ils ont donné le jeune garçon pour une courtisane, et ils ont vendu la jeune fille pour du vin, et ils ont bu.
4 Et vous aussi, qu'êtes-vous pour moi, Tyr et Sidon, et tous les districts de Philistie ? Est-ce que vous tireriez de Moi une vengeance ? Que si vous Me provoquez, Je ferai vite, promptement retomber votre provocation sur votre tête ;
5 vous qui avez pris Mon argent et Mon or, et qui avez emporté dans vos templesMes Joyaux les plus précieux ;
6 vous qui avez vendu aux fils de Javan (GRèCE), les fils de Juda et les fils de Jérusalem, pour qu'on les éloigne de leur pays !
7 Voici que Je vais les faire lever du lieu où vous les avez vendus, et Je ferai retomber votre provocation sur votre tête. 8 Je vendrai vos fils et vos filles aux mains des enfants de Juda, qui les vendront aux Sabéens, à un peuple lointain ; car Yahweh a parlé.
9 Publiez ceci parmi les nations : Préparez la guerre ! Faites lever les vaillants ! Qu'ils s'approchent, qu'ils montent, tous les hommes de guerre !
10 De vos socs forgez des épées, et de vos serpes des lances ; que le faible dise : " Je suis un brave ! "
11 Hâtez-vous et venez,vous toutes, nations d'alentour, et rassemblez-vous ! Là même, Yahweh, faites descendre vos braves !
12 Queles nations se lèvent et qu'elles montentà la vallée de Josaphat !Car c'est làque Je siégerai pour jugertoutes les nations d'alentour. 13 Mettez la Faucille, car la Moisson est mûre ; venez, foulez, car le pressoir est rempli ; les cuves regorgent, car leur méchanceté est grande. 14 Des foules, des foules dans la Vallée de la Décision ! 15 Le soleil et la lune se sont obscurcis, et les étoiles ont perdu leur éclat. 16 De Sion Yahweh rugira, de Jérusalem Il fera entendre Sa Voix ; les Cieux et la Terre trembleront. Mais Yahweh sera un Refuge pour Son Peuple, une Retraite pour les enfantsd'Israïl.
17 Et vous saurez que Je suis Yahweh, votre Ilohim, qui habite Sion, Ma Montagne Sainte ; Jérusalem sera un Sanctuaire, et les étrangers n'y passeront plus.
18 En ce jour-là, les montagnes dégoutteront de vin nouveau,les collines ruisselleront de lait, et tous les torrentsde Juda ruisselleront d'eau. Une source sortira de la Maison de Yahweh, et elle arroserala vallée des Acacias.
19 L'Egypte deviendra une terre dévastée, Edom un désert de dévastation, à cause des violences commisescontre les enfants de Juda, parce qu'ils ont répandu dans leur pays le sang innocent. 20 Mais Judasera habité éternellement, et Jérusalemd'âge en âge. 21 Et Je laverai leur sangque Je n'avais pas encore lavé.
Dans le judaïsme, cette vallée est mentionnée dans le livre de Joël comme la Vallée du Verdict
Pour les Chrétiens, elle est la vallée du JUGEMENT DERNIER.
LE CORAN
93. Et quand il eut atteint un endroit situé entre les Deux Barrières (Montagnes), il trouva derrière ellesune peuplade qui ne comprenait presque aucun langage.
94. Ils dirent :"Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj et les Majuj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t’accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous ? ”
95.Il dit : “Ce que Mon Seigneur m’a conféré vaut mieux (que vos dons). Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vouset eux.
96. Apportez-moi des blocs de fer”. Puis, lorsqu’il en eut comblé l’espace entre les Deux Montagnes, il dit : “Soufflez ! ” Puis, lorsqu’il l’eut rendu une fournaise, il dit : “Apportez-moi du cuivre fondu, que je le déverse dessus”.
97. Ainsi, ils ne purent guère l’escalader ni l’ébrécher non plus2.
13 Puis je vis, et j'entendis un aigle qui volait par le milieu du ciel, disant d'une voix forte :" Malheur ! Malheur ! Malheur à ceux qui habitent sur la terre, à cause du son des trois autres trompettes dont les trois anges vont sonner ! "
Chapitre 12
1 Puis il parut dans le Ciel un grand signe : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.
2 Elle était enceinte, et elle criait, dans le travail et les douleurs de l'enfantement.
3 Un autre signe parut encore dans le Ciel : tout à coup on vit un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes, sept diadèmes ;
4 de sa queue, il entraînait le tiers des étoiles du ciel, et il les jeta sur la terre.
7 Et il y eut un combat dans le Ciel : Michaïl et ses anges combattaient contre le dragon ; et le dragon et ses anges combattaient ;
8 mais ils ne purent vaincre, et leur place même ne se trouva plus dans le Ciel.
9 Et il fût précipité, le grand dragon, le serpent ancien, celui qui est appelé le diable et Satan, le séducteur de toute la terre, il fût précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui.
10 Et j'entendis dans le Ciel une voix forte qui disait : " Maintenant le Salut, la Puissance et l'Empire sont à notre Ilohim, et l'Autorité à Son Oint ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accuse jour et nuit devant notre Ilohim.
13 Quand le dragon se vit précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait mis au monde l'enfant mâle. 14 Et les deux ailes du Grand Aigle furent données à la femme pour s'envoler au désert, en sa retraite, où elle est nourrie un temps, des temps et la moitié d'un temps, hors de la présence du serpent. 15 Alors le serpent lança de sa gueule, après la femme, de l'eau comme un fleuve, afin de la faire entraîner par le fleuve. 16 Mais la terre vint au secours de la femme ; elle ouvrit son sein et engloutit le fleuve que le dragon avait jeté de sa gueule.
C.P.: LA BIBLE CRAMPON DE 1960 EST CELLE QUE J'UTILISE !
J'AIMERAIS QUE RAPIDEMENT TOUS LES HOMMES QUI SERONT LES ELUS ET VIVRONT DANS LE ROYAUME ETERNEL SE PRéPARENT,
J'AIMERAIS L'EGALITé, LA JUSTICE , LA FRATERNITé, LA LIBERTé, LA PAIX, LA JOIE, L'ABONDANCE POUR TOUS MES ENFANTS, POUR TOUTES LES PRINCESSES ET POUR TOUS LES PRINCES !
DANS MA VISION à MOI, J'AIMERAIS QUE L'ARGENT SOIT ABOLI DANS TOUTES LES NATIONS DE NOTRE ROYAUME ETERNEL, ET QUE CHACUN AIE SA MAISON, SES BIENS, SON LOPIN DE TERRE, SES ANIMAUX,
ET QUE CHACUN TRAVAILLE, SELON NéCESSITé POUR LE BIEN DE LA COMMUNAUTé, POUR LE BIEN DE TOUS, DISONS 4 HEURES PAR JOUR ! ET DES LOISIRS ET DES VACANCES ! QU'IL PUISSE ALLER PARTOUT ET SE PROCURER TOUT CE QU'IL A ENVIE GRATUITEMENT , POUR AUTANT QUE LUI-MÊME AIE FOURNIT SA PARTICIPATION ACTIVE POUR LE BIEN DE TOUS !
ON REMPLACERAIT L'ARGENT PAR UNE CARTE BLEUE OU LE RETRAIT DE LA CARTE BLEUE
CELUI QUI REçOIT UNE CARTE BLEUE PEUT ALLER MANGER AUX RESTAURANTS GRATUITEMENT, S'HABILLER GRATUITEMENT, FAIRE SES COURSES, NOURRITURE ET HABITS ET AUTRES GRATUITEMENT, AVOIR SES LOISIRS ET SES VACANCES 7 ETOILES GRATUITEMENT ! NOTRE PASSEPORT BLEU, QUI LUI DONNE ACCèS à TOUT GRATUITEMENT !
DANS LE TRAVAIL, IL Y AURA DES TOURNANTES EN FONCTION DE SES CAPACITéS PROFESSIONNELLES, ET APRèS UN CERTAIN TEMPS, ON POURRAIT CHANGER DE TRAVAIL !
POUR CEUX QUI AURONT UN TRAVAIL PLUS DUR PHYSIQUEMENT, IL AURAIT DROIT AU DOUBLE DE TEMPS DE VACANCES !
ET NOUS DEMANDERONS à NOS SCIENTIFIQUES DE ROBOTISER AU MAXIMUM, TOUT TRAVAIL INGRAT ET INDIGNE DE L'HOMME ! ET DE LE LIBéRER POUR DES ACTIVITéS PLUS DIGNES DE L'HOMME !
PAR CONTRE, CEUX QUI NéGLIGENT LEUR TRAVAIL POUR LE BIEN DE TOUS, LA CARTE BLEUE LEUR SERA RETIRéE PAR MOI, CE QUI NE LEUR DONNERA AUCUN ACCèS à QUOI QUE CE SOIT ! CE RETRAIT AURA CERTAINES CONDITIONS QUE NOUS CHOISIRONS TOUS ENSEMBLE ! POURQUOI, ET QUAND JE RETIRERAI LA CARTE BLEUE POUR LES FéNéANTS QUI NE VEULENT PAS TRAVAILLER POUR LE BIEN DE TOUS ET NE POURRONT DONC PAS BéNéFICIER DU TRAVAIL DES AUTRES, POUR TOUS, DURANT UN TEMPS à DéTERMINER PAR NOUS TOUS !
ET POURQUOI CE SERA MOI QUI RETIRERAI LA CARTE BLEUE ?, POUR QU'IL N'Y AIT JAMAIS AUCUNE INJUSTICE OU ABUS OU PRESSION SUR AUTRUI !
MAIS CELA, NOUS EN DéCIDERONS TOUS ENSEMBLE, ET IL PEUT Y AVOIR D'AUTRES VISIONS INTéRESSANTES ET BéNéFIQUES POUR L'HOMME ET SA FAMILLE !
ET CELA N'A STRICTEMENT RIEN à VOIR AVEC LE SCEAU SUR LA MAIN OU SUR LE FRONT DE L'ANTICHRIST, QUE TU NE POURRAS NI ACHETé NI VENDRE AU NIVEAU MONDIAL, SI TU NE SUIS PAS SES DIRECTIVES ! EMBARGO POUR TOUTE UNE NATION : PETIT , GRAND, RICHE, PAUVRE, PERSONNE NE POUVAIT NI ACHETé NI VENDRE SANS ÊTRE ???? DURANT DES TEMPS INDéTERMINéS, DéCIDéS PAR LES ????
REGARDEZ ET DEMANDEZ AUX NATIONS QUI ONT été FRAPPéES D'EMBARGO SUR DéCISION DES ..., COMMENT TOUT LE PEUPLE, GRANDS, RICHES, PAUVRES, TOUS ONT VéCU L'EMBARGO, L'ISOLEMENT AU NIVEAU MONDIAL AU NIVEAU ECONOMIQUE, NI ACHAT NI VENTE ! LA RUINE ????
LA BÊTE QUI EST TOMBéE, ET QUI S'EST RELEVéE POUR FAIRE ASSEOIR LE DRAGON, SON REPRéSENTANTET SES SUIVANTS !!!
ET ICI, IL N'Y AURA PLUS D'ARGENT, NI POUR ACHETER NI POUR VENDRE !
LE JUGEMENT DE L'INJUSTE, SERA INDIVIDUEL, SOUS SA PROPRE RESPONSABILITé ! ET TOUS NOUS PARTICIPERONS à SON JUGEMENT, CAR TOUS SERONT AVERTIS DU POURQUOI DE SON INJUSTICE ENVERS LA COMMUNAUTé ! MAIS IL N'ENTRAÎNERA JAMAIS PLUS TOUTE UNE NATION DANS LA RUINE ... !
L'ARGENT A été INVENTéà ATHèNES, POUR LA PERTE DE L'HUMANITé !
ET PAR ATHèNES, IL SERA ABOLI !
CAR L'ARGENT EST LA RACINE DE TOUS LES MAUX !
ET MON EPOUX NOUS BéNIRALA TERRE, ELLE SERA PROSPèRE, ET IL NOUS COMBLERA DE BIENSSSSSSSS, DANS TOUT L'UNIVERS, ET POUR L'ETERNITé !
ET IL VIVRA PARMI NOUS, AVEC MOI POUR TOUTE L'ETERNITé !
ET JE NE VERRAI JAMAIS PLUS LES YEUX QUI NOUS SUPPLIENT ! JAMAIS PLUS !
ET JE SUIS PRESSéE, AVIS AUX ...
1 Timothée 6:9
Mais ceux qui veulent s'enrichir tombent dans la tentation, dans le piège, et dans beaucoup de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition.
1 Timothée 6:10 Car l'amour de l'argent est une racine de tous les maux; et quelques-uns, en étant possédés, se sont égarés loin de la foi, et se sont jetés eux-mêmes dans bien des tourments.
Hébreux 13:5
Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent; contentez- vous de ce que vous avez; car Yahweh Lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et Je ne t'abandonnerai point.
Jacques 5:2 Vos richesses sont pourries, et vos vêtements sont rongés par les teignes.
Jacques 5:1-3
A vous maintenant, riches ! Pleurez et gémissez, à cause des malheurs qui viendront sur vous.…
Matthieu 19
…23 Yechouah dit à ses disciples: Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le Royaumedes Cieux.
24Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaumede Yahweh.
25Les disciples, ayant entendu cela, furent très étonnés, et dirent: Qui peut donc être sauvé?